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Plusieurs mois sont passés. A Beacon Hills, c'est toujours la guerre. Je perds espoir.
Avec Derek, nous sommes au Brésil, bien que j'apprécie ce pays, ma petite ville et ma famille me manque atrocement :

Derek : Sourie.

Moi : Pas envie...

Derek : Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Raconte.

Moi : Je me demande si ce n'est pas mieux que je me sépare de Stiles. Il est là-bas, à m'attendre alors que je ne sais même pas si je vais revenir un jour. Ça nous fait du mal, c'est nul.

Derek : Discute avec lui.

Je ne suis pas sûre de revenir à Beacon Hills parce que j'ai envie de m'éloigner un peu du surnaturel. Je sais, je le suis, mais bon :

Moi : Je vais l'appeler.

Derek : Courage.

Ouais, je vais en avoir besoin je crois.

Je rentre dans notre petite maison, c'est une espèce de petite ferme abandonnée. Derek s'amuse à la rénover.
J'attrape le téléphone fixe et compose le numéro de Stiles :

Stiles : Oui ?

Moi : C'est moi...

Stiles : Oh, ça va ?

Moi : Ouais... Et toi ?

Stiles : Même si je ne te vois pas, je te connais encore. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Moi : J'ai réfléchi ces derniers temps... Et je pense beaucoup au fait de ne pas revenir à Beacon Hills, même si vous réussissez à débarrasser la ville de tout ça. Depuis que je suis partie, j'apprends enfin à me connaître et à apprécier le fait d'être loup-garou.

Stiles : Je suppose que c'est cool pour toi... Mais nous ?

Moi : Justement... Je ne veux pas que tu m'attendes encore et encore. Fais ta vie Stiles, profite. Même si ça doit être Malia ma remplaçante.

Stiles : Donc tu me quittes ?

Moi : En quelque sorte... Je pense qu'on se fait du mal à rester accrocher à l'espoir de se revoir. Ça ne sert à rien. Je veux que tu sois heureux. Si on est fait l'un pour l'autre, on se retrouvera. Enfin, si ce qu'ils disent dans les livres et films est vrai.

Stiles : Je suppose que tu as raison.

Moi : J-Je te laisse, tu dois être occuper. Fais attention à toi... Et passe le bonjour aux autres.

Stiles : Ouais... Je te passe Scott, salut...

PDV Stiles

Je passe rapidement mon téléphone à Scott et sors dehors, histoire de ne pas me taper la honte en pleurant devant les autres.

Quand je pensais que c'était l'histoire de quelques semaines et qu'elle reviendrait vite, qu'on serait plus amoureux que jamais... Quel con je suis.

J'entends du mouvement derrière moi, je sèche rapidement mes larmes :

Scott : Elle m'a dit.

Moi : Je m'en doute.

Scott : Je suis désolé.

Moi : Ce n'est pas parce que c'est ta sœur que c'est ta faute.

Scott : Quand même... Profite, ne pense pas à elle. Tu te prends trop la tête depuis qu'elle est partie, là tu peux profiter alors fais le. Personne ne t'en voudra. A la fin de l'année, barre toi. Vas faire les études dont tu rêves, même si nous on reste encore quelques temps. Vraiment, je veux que tu sois heureux.

Je sourie légèrement et le prends dans mes bras :

Moi : Il me reste un McCall.

Scott : Je ne peux pas te donner tout ce qu'elle te donnait, mais c'est mieux que rien.

Je grimace, ayant des images en tête. Beurk :

Moi : Espèce de malade.

Scott : Au pire, pour ça il y a Malia.

Moi : Stop. Ça n'arrivera pas.

Scott : Rabat-joie.

Moi : On a une ville à sauver, aller.

Même si clairement, j'en n'ai plus vraiment l'envie. Il faut que je me remotive.

PDV April

Je me laisse tomber dans l'herbe, à côté de Derek qui est en train de peindre je ne sais quoi.

Je souffle, voulant lui montrer que j'ai besoin de parler :

Derek : Dis moi.

Moi : Je l'ai quitté.

Derek : Si tu veux pleurer, fais le loin de moi.

Qu'est-ce qu'il est méchant :

Moi : Merci du soutien.

Je me lève rapidement et m'en vais d'ici. Cette attitude de mec qui se fout de tout m'énerve.

Je me laisse tomber dans un champ en bas de notre petite ferme et me mets à pleurer comme une idiote. J'ai l'impression de faire n'importe quoi.

PDV Derek

Bon, je crois que cette gosse va vraiment mal et que j'ai sous-estimé la chose. Mais je ne suis pas trop fait pour le rôle de père aussi, moi.

Je pars la rejoindre, de toute façon je l'ai vu partir.

Arrivé à ses côtés, je m'assois sans dire un mot :

April : Laisse moi.

Moi : Bon, je pense que tu as besoin qu'on soit là pour toi et je n'ai pas géré jusqu'ici.

April : Sans déconner...

Moi : Dis moi, je vais essayer de mieux gérer les choses.

April : J'ai juste besoin qu'on soit là pour m'écouter, me rassurer et gérer les crises d'angoisses que je peux potentiellement faire. J'ai besoin d'un mélange de Scott et Stiles.

Moi : Je vois. Et ils faisaient comment quand tu pleurais ?

April : La première fois que je me suis séparée de Stiles, Scott a juste été présent, il m'a fait un câlin et m'a fait oublier ça en me faisant regarder pleins de films en mangeant.

Moi : Donc je dois être une Lydia aussi.

April : Un peu. J'en demande trop ?

Moi : Trop n'est pas le mot. Je dirais plus beaucoup. Mais si tu en as besoin, écoute.

Aller, je vais essayer de m'improviser figure paternelle, frère, meilleure amie et peut-être bientôt mère.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant