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Me voilà de retour en cours. Ça va mieux physiquement, mais psychologiquement, ça ne va pas forcément mieux. Je me sens encore très stressée :

Moi : A ce midi.

Scott : Fais attention à toi. Et si tu sens que ça ne va pas, quitte les cours et préviens moi.

Moi : Promis.

Je pars rapidement à mon casier, écouteurs dans les oreilles.
Du coin de l'œil, j'aperçois un groupe de filles de ma classe rire en me regardant, bon...

J'attrape rapidement mes livres et fonce pour aller en classe. En passant devant elles j'en entends une dire "je suis sûre qu'elle se l'est tapé". De quoi elles parlent ? J'espère que ça ne parlait pas de moi, je ne me "tape" personne...

~Fin de matinée~

Je suis à ma dernière heure de cours, sauf que ces filles qui riaient de moi à mon arrivée continuent pendant les cours. Je les entends chuchoter derrière moi, j'entends mon nom aussi. Elles ne sont pas discrètes :

Moi : Coach, je peux sortir ?

Coach : Oh, oui. Vas-y. Tu as besoin que quelqu'un t'accompagne ?

Moi : Ça ira.

J'attrape rapidement mes affaires et sors presque en courant. Ça ne fait qu'une semaine que les cours ont commencé et ça recommence ce harcèlement. J'ai passé les trois ans dans mon ancienne école dans les mêmes conditions, je pensais que ça irait mieux en changeant. J'ai été bien naïve.

Je suis comme une imbécile, à pleurer le long des casiers. J'ai du mal à respirer en plus de ça...

Heureusement que Scott a parlé de ce qu'il m'est arrivé au coach, qui lui a fait passer le mot aux autres profs, ils sont assez sympas avec moi.

J'entends des voix s'approcher. Je sèche rapidement mes larmes, ne voulant pas me faire remarquer. Manque de chance, c'est Lydia et Stiles :

Stiles : Oh, tu as pleuré toi.

Moi : C'est rien.

Lydia : Raconte nous, on peut t'aider.

Ils s'assoient tous les deux à côté de moi, je me retrouve entre eux :

Moi : C'est rien, je vous dis.

Stiles : On va rester te tenir compagnie alors.

Moi : Pas la peine.

Lydia : Petit conseil, tu devrais nous dire. Scott va bientôt finir les cours, on sera obliger de lui dire si tu es mal et qu'on ne sait pas. Ça peut être grave, tu vois.

Je souffle, vaincue :

Moi : Vous avez gagné... Un groupe de filles rient de moi depuis ce matin... Je les ai entendu dire que les marques de mon cou, c'était en me tapant je ne sais qui. Elles parlent d'un mec, mais ne disent pas le nom.

Lydia : Oh... C'est une rumeur qui risque de rendre fou Scott ça.

Moi : Ne lui dites rien... Au moins pour l'instant.

Stiles : Réponds leur à ces filles, impose toi.

Moi : Facile à dire, mais pas facile à faire. Tu me connais depuis le temps.

Stiles : Mais tu as grandi, il faut que tu montres ton sale caractère, même aux inconnus. Il n'y a que Scott qui en fait les frais.

Je ris légèrement :

Stiles : Vraiment. Elles méritent que tu les remettent à leur place. Et toi, ne prends pas leurs remarques en compte. Tu vaux mieux que ça.

Lydia : Écoute le, pour une fois qu'il a raison.

Stiles : Waw, qu'est-ce que tu as à me demander toi ?

Lydia : Rien, je peux être gentille de temps en temps.

Moi : Vous êtes adorables.

Stiles : Un de nos nombreux talents.

Lydia : Venez, on va manger. Les autres nous rejoindront.

Nous nous levons et partons à la cafétéria. On s'installe, Stiles à côté de moi :

Lydia : Vous allez bien ensemble. C'est joli.

Stiles : Normal, on est déjà mariés depuis des années.

Je me mets à rire, me rappelant de ça :

Moi : C'est vieux ça.

Stiles : 8 ans.

Lydia : C'est quoi cette histoire ?

Moi : Quand j'étais petite, j'étais fan absolue de Stiles. Du coup, pour me faire plaisir, il a accepté qu'on se marie. J'avais 7 ans.

Lydia : C'est mignon. Et Scott n'a pas sorti les griffes ?

Stiles : Si. Mais il nous aime trop.

Moi : Il ne peut pas nous résister. Il a fait la tête 10 minutes.

Lydia : Et maintenant, tu en es où avec les garçons ?

Moi : Nul part. Je suis bien comme ça. Et puis je ne veux pas qu'une guerre nucléaire explose dans la maison si j'en ramène un. Heureusement que je n'ai pas de père... Scott me suffit.

Stiles : C'est clair. Après mon père pourrait lui tomber dessus si ça peut te faire plaisir. Il te trouve tellement adorable.

Moi : Je peux m'en passer.

Lydia : Les McCall et les Stilinski c'est une grande histoire.

Stiles : Une belle histoire. On est soudés.

Ça c'est sûr. On peut compter sur eux, quoiqu'il arrive.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant