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PDV Scott

Stiles : Elle veut plus de moi, Scott.

Moi : Comment tu peux savoir ?

Stiles : Elle veut pas me suivre.

Il est étalé par terre, à pleurer comme un débile. Ça, c'est l'alcool :

Moi : Laisse lui un peu de temps.

Stiles : Non, je la veux maintenant.

Moi : Déjà, on parle de ma sœur, pas d'un objet. Elle fait ce qu'elle veut. Et ensuite, laisse la tranquille quelques jours, le temps qu'elle réfléchisse. Je suis sûr qu'elle t'aime encore. Il faut juste qu'elle s'en rende compte.

Il grimace, continuant à pleurer.

Lydia nous rejoint :

Lydia : Finis pour toi, ça.

Elle arrache son verre à Stiles qui grogne :

Lydia : Et tu vas aller dormir un peu. On ne peut pas reconquérir sa chérie dans cet état. Surtout April.

C'est clair, l'alcool c'est un sujet tabou chez les McCall :

Moi : Aller, viens mon pote.

Je le fais se lever et l'emmène jusqu'à sa voiture :

Stiles : Tu sais quoi ? Je l'aime tellement que je veux me fiancer à elle.

Moi : J'ai hâte que tu sois mon beau-frère. En attendant, on va rentrer dormir. Tu commences mal l'année frérot.

Je commence la route, il regarde dehors, tout triste.

PDV April

Et belle année à moi ! Je viens de mettre un râteau à Stiles. Je suis vraiment une débile.

J'entends gueuler dehors, c'est mon frère ça.
Je descends rapidement et tombe sur Stiles qui est par terre, se faisant engueuler par Scott :

Moi : Qu'est-ce que vous faites ?

Stiles : April...

Scott : Alors là, t'es foutu.

Mon frère se tourne vers moi :

Scott : Apparemment tu l'as rendu triste. Il s'est bourré la gueule, et là il vient de clairement se jeter de la voiture en marche pour venir te voir.

Moi : Non mais Stiles...

Stiles : Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Ma chérie... Tu es la plus belle.

Je sourie légèrement. Il est mignon malgré tout :

Moi : Aller, viens.

Avec l'aide de Scott, je le lève et le rentre à la maison, le faisant asseoir dans le canapé :

Moi : Pourquoi tu fais ça ? Ça n'arrange rien.

Stiles : Je t'aime...

Scott rit légèrement :

Scott : Désolé. Je crois qu'il ne sait dire que ça.

Je me redresse, pour aller chercher de quoi soigner Stiles, mais il m'attrape la main :

Stiles : Reste.

Moi : Mais il faut te soigner, parce qu'on ne se jette pas d'une voiture, abruti.

Scott : Je vais chercher ce qu'il faut.

Moi : Merci.

Je me rassois au chevet de Stiles :

Stiles : Je veux me fiancer avec toi.

Moi : Tu dis n'importe quoi.

Stiles : Non. Je t'aime.

Moi : Ce n'est pas si simple.

Stiles : Si, si.

Moi : N'importe quoi. Aller, repose toi.

Il ferme les yeux, tenant une de mes mains contre sa poitrine.

Je me surprends à sourire. Il est adorable.

Scott revient avec de quoi le soigner, ce que je commence à faire :

Scott : Pourquoi tu ne veux pas partir avec lui ? Parce qu'à un moment, vous commencez à être lourds avec vos histoires. Vous vous aimez, ça crève les yeux. Suis le, allez vivre votre meilleure vie.

Il a un ton assez dur, aie.
En même temps, il a raison. On passe notre vie à les saouler avec nos histoires :

Moi : C'est pas si facile.

Scott : Si. C'est juste que tu es butée !

Moi : Bon, stop.

Scott : Ne viens pas encore m'en parler alors. Temps que ce n'est pas pour me dire quelque chose de positif, débrouille toi. Et pour lui, ça sera la même chose. Je vais me coucher, moi.

Il monte, sans un mot de plus.
Bon. Je crois qu'on a saoulé tout le monde, il va sérieusement falloir qu'on prenne nos décisions. Une bonne fois pour toutes.
Je parlerai avec Stiles demain, quand il sera sobre. De toute façon, il est déjà à moitié endormi.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant