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Il doit être 3h du matin, les gens tombent comme des mouches, ils sont pour la plupart bourrés.

Scott est parti il y a peut-être une heure avec Allison, sans se soucier de moi... Tant pis.

Je rêve de dormir. Je m'en fous d'où, mais je veux dormir :

Moi : Je veux dormir... Mais il faut que j'aide Lydia à ranger un peu, pour qu'on ait moins à faire demain.

Stiles : Vas-y, je l'aiderai.

Moi : C'est vrai ?

Stiles : Mais oui, vas te reposer.

Moi : Merci.

Je lui embrasse la joue et monte rapidement. Je me change rapidement, me démaquille et fonce dans le lit de Lydia. Elle m'a dit de n'aller que dans son lit si j'avais besoin, parce que les autres pourraient être pris pour des parties de jambes en l'air ou je ne sais quoi.

PDV Stiles

J'aide Lydia à un peu ranger, on fera le reste demain, mais il vaut mieux prendre de l'avance :

Lydia : Elle est au lit ?

Moi : Ouais. Elle ne tenait plus la pauvre.

Lydia : Tu dors ici aussi ?

Moi : Ouais. Je préfère.

Lydia : Il veut surveiller sa petite April, c'est mignon.

Moi : Toi aussi. Ils sont tous dans un sale état, on ne sait jamais.

Lydia : Fais attention, April va être jalouse.

Moi : N'importe quoi.

Lydia : Vous étiez où quand je vous ai vu revenir à deux minutes d'intervalle ?

Moi : Sur le ponton. Ce n'était pas un rendez-vous secret prémédité, elle m'a juste trouvé en prenant l'air.

Lydia : Tout vous pousse l'un vers l'autre. C'est génial.

Moi : Ça aurait été bien que ça tombe sur quelqu'un d'autre que la sœur de mon meilleur pote, mais bon.

Lydia : Mais non, vous êtes très bien l'un pour l'autre. Laisse juste Scott se faire à l'idée que vous pourriez être heureux ensemble.

Moi : Mhm.

Lydia : Aller, au lit. Je n'en peux plus. Viens, on va te trouver une place dans ma chambre. Je ne veux pas te laisser entourée de gens morts vivants.

Je ris et la suis en haut. Nous entrons dans sa chambre, April dort déjà. Je me surprends à sourire comme un abruti. Elle est trop mignonne :

Lydia : Tu n'as cas prendre le canapé.

Moi : De toute façon je n'allais pas aller entre vous dans le lit.

Lydia : Hors de question. Je t'aime, mais pas comme ça.

Moi : Rabat-joie.

Lydia : Je sais.

April relève la tête en grognant :

April : Vous foutez quoi ?

Lydia : Secret.

April : Ça sonne bizarre.

Lydia : Je ne touche pas à ton Stiles, t'inquiète.

April : Ce n'est pas "mon" Stiles, déjà.

Elle se laisse tomber dans le lit :

April : Et désolée de gâcher votre nuit d'amour, mais mon frère m'a abandonné. Vous allez devoir garder la petite du groupe.

Moi : Ça ne nous arrange pas ça.

April : Je sais. C'est pour ça que tu as presque passé la soirée avec moi.

Moi : Ok, tu marques un point.

April : Je préfère.

Lydia : Aller, au lit.

Lydia m'envoie une couverture en pleine tête. Quelle délicatesse...

Je vais dans le petit canapé dans le coin de la chambre, juste en face d'April et me couche :

April : Heureusement que vous êtes là quand même.

Lydia : Tu fais partie du groupe.

April : Sérieux ? Je fais partie de la meute ?

Moi : Non !

April : Sympa.

Moi : Faire partie de la meute, ça veut dire que tu prends part à toute la merde. Donc, non.

Elle me sourie légèrement :

Moi : Pas envie que tu sois là-dedans. C'est dangereux.

Lydia : Elle y est un peu malgré elle.

Moi : Mais pas totalement. Et c'est très bien.

April : Je vous parie ce que vous voulez que demain, Scott va me faire passer un interrogatoire pour essayer de savoir avec qui j'ai fini la nuit par peur que Stiles m'ait kidnappé.

Moi : Et il me fera la même pour comparer les versions.

Lydia : On s'en fout de lui pour ce soir. En plus je suis témoin, ça ira.

Moi : Et puis il n'avait cas pas t'abandonner ici.

April : Pas faux.

~Le lendemain~

J'entends du bruit à côté de moi, bien évidemment il me réveille :

Moi : Stiles, chut...

Stiles : Désolé. Non, je ne suis pas dans le même lit que ta sœur ! Bon, j'aide Lydia à dégager tout le monde et ranger, je ramène ta sœur et on s'en occupe.

Oh, Scott :

Stiles : Je fais comme je peux, ok ? Si tu n'avais pas lâché ta sœur ici et que tu étais resté, on n'en serait pas là. Je ne vais pas les laisser toutes seules. Aller, j'arrive.

Il raccroche en grognant :

Moi : Qu'est-ce qu'il a ?

Stiles : Rien.

Moi : Dis moi...

Stiles : Encore Deucalion. Il faut qu'on rentre.

Je souffle en me laissant retomber dans le lit.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant