Control

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On est deux ans plus tard, j'ai 18 ans depuis quelques mois et mon frère va avoir 20 ans demain, donc j'ai décidé de rentrer à Beacon Hills. Ma mère m'a dit qu'il était revenu en ville, donc je vais en profiter pour quitter le Canada, où on était parti avec Derek. Envie de changements. Il est toujours avec moi d'ailleurs, il me surveille. C'est devenu un deuxième grand frère.

J'ai appris qu'il était entraîneur assistant au lycée, donc je suis actuellement en route pour voir ça et au passage, voir Liam jouer. J'ai hâte de les voir.

J'arrive au lycée, je reste où on ne me voit pas trop, mais où je peux voir :

Scott : Aller Liam !

Liam fonce, les défenseurs ne réussissent pas à l'arrêter et il marque. Il est encore meilleur qu'avant celui-là :

Scott : C'est bon pour aujourd'hui, on arrête.

Ils partent tous au vestiaire :

Moi : Quel entraîneur.

Il se retourne vivement et se met directement à sourire :

Scott : Tu es venue ?

Moi : 20 ans, ça ne se fête pas tous les jours.

Il ouvre ses bras, un sourire jusqu'aux oreilles. Je me réfugie dans ses bras. Rien de mieux que les bras de son grand frère :

Scott : Tu es toute belle. Ça y est, une femme.

Moi : Et une louve de qualité. Je ne veux pas me venter, mais je suis fière de moi.

Scott : Dans ce cas, je le suis aussi. Tu me suis ? On va attendre Liam et après on rentre. Maman est au courant que tu es rentrée ?

Moi : Non. Je fais la surprise à tout le monde.

Nous rentrons dans le lycée et attendons Liam à l'extérieur du vestiaire :

Moi : Alors, quoi de neuf ?

Scott : Pas grand chose depuis que Monroe et son équipe se sont barrés. Ils savent tous qu'on est loup-garous maintenant et on vit bien, tout le monde s'apprécie.

Moi : Vous avez été vraiment forts sur ce coup.

Scott : Ça n'a pas été facile, mais ouais, on a réussi. Il t'a suivi Derek ?

Moi : Ouais. Il est parti voir Peter de son côté et il passera te voir dans la soirée.

Scott : Il ne s'est rien passé entre vous durant ces années ?

Je le regarde, surprise de cette question. Sérieusement ?

Moi : C'est comme si on me demandait si j'avais couché avec toi, abruti.

Scott : Ok, je retire ma question.

Moi : C'est Stiles qui s'est posé la question, hein ?

Scott : Je ne ferais aucun commentaire.

Ça veut dire oui.

Liam sort enfin du vestiaire. Il reste bloqué quelques secondes, me fixant :

Moi : Il est mort, tu crois ?

Scott rit à côté de moi.

Je me lève de sur les escaliers et vais faire un câlin à Liam :

Liam : Tu t'es enfin souvenue que tu avais encore un meilleur ami dans la ville.

Moi : Oh arrête. Je ne t'ai pas abandonné non plus, on est tout le temps au téléphone.

Liam : Mais ce n'est pas pareil.

Moi : Pauvre chéri. Bon, on rentre ? J'ai hâte de voir Maman.

Scott : En route.

Je les suis jusqu'au parking, on arrive à la jeep de Stiles :

Moi : Vous m'expliquez ?

Scott : Il me l'a juste laissé quand il est parti. Il ne va pas surgir de nul part, pas de panique.

Liam : De toute façon, si il débarquait, c'est lui qui serait le moins content.

Moi : Il me déteste vraiment ?

Scott : Non. Pas du tout. Au contraire, mais c'est un mec sœurette.

Moi : Mhm. Je vois.

Nous partons en voiture pour la maison. J'ai tellement hâte de retrouver ma Maman. Après, je ne sais pas qui il y aura d'autres, mais j'espère que je vais aussi revoir d'autres personnes.

Nous arrivons rapidement à la maison, je n'attends même pas les garçons et sautille à l'intérieur.

Je retrouve ma maman, en train de cuisiner. Chris est là aussi, il l'aide :

Moi : Bonjour, bonjour !

Maman : Ma chérie ! Enfin !

Elle lâche tout ce qu'elle faisait et me prend dans ses bras, avec un grand sourire :

Maman : Tu es belle. Ça va ?

Moi : Ça va et toi ?

Maman : Très bien. Tu es revenue pour ton frère ?

Moi : Je ne voulais pas louper ça.

Je fais rapidement faire une accolade à Chris :

Chris : Tu as grandi, j'ai l'impression que ça fait une éternité.

Moi : Je suis majeure dans beaucoup de pays maintenant, c'est sûrement ça.

Il rit légèrement :

Moi : Je vais prendre une douche, je reviens.

Maman : Vas-y, tu es encore chez toi.

Je sautille en haut, ça fait du bien de revenir à la maison, quand même.