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Maman : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Moi : Un homme m'a agressé dans la bibliothèque... Je ne sais pas ce qu'il me voulait... Il a essayé de m'étrangler.

Scott : Derek l'a attrapé à temps.

Maman : D'accord...

Elle finit de m'examiner :

Maman : Le petit malaise, c'est la pression qui est redescendue trop vite, rien de grave. Ton cou, on ne peut pas faire grand chose à part te donner des médicaments, donc tu vas rentrer à la maison après avoir été voir le Shérif et dodo.

Moi : D'accord...

Maman : Emmène la manger aussi, qu'elle reprenne des forces. J'essaie de vite rentrer.

Scott : A vos ordres chef. On y va ?

Je hoche légèrement la tête en me levant :

Moi : Câlin Maman...

Maman : Oh, mon cœur... Ça va aller, d'accord ? Ton frère va être ton garde du corps pour la soirée. Si il fait une bêtise, dis moi et il sera puni.

Je ris légèrement :

Scott : Sympa.

Moi : Je ne balancerais pas. Enfin, peut-être pas. Ça dépend de si tu es gentil.

Scott : Je suis un amour.

Maman : Bien-sûr. Aller les jeunes. A toute à l'heure.

Elle m'embrasse le front et nous laisse partir. Nous rejoignons Lydia, Allison et Stiles qui nous attendaient dans le couloir :

Stiles : Ça va mieux ?

Moi : Mhm. Juste mal au cou.

Stiles : C'est vrai qu'il t'a bien amoché.

Nous prenons la route pour aller aux bureaux du Shérif, même si clairement, je préférerais être dans mon lit, devant une série :

Allison : Tu n'avais jamais vu ce mec avant ?

Moi : Non. Après, je me dis qu'il peut être celui qui me suivait peut-être. Je ne l'ai jamais vu cette personne qui me suivait. Je ne sais pas. C'est trop bizarre.

Scott : Le plus important, c'est qu'il soit arrêté. Ça va aller.

Nous arrivons aux bureaux du Shérif, je marche doucement, me sentant très faible. Mes jambes et bras sont tellement lourds...

Le shérif nous fait signe d'entrer dans son bureau alors qu'un homme y est déjà :

Shérif : Ça va, April ?

Moi : Ça pourrait aller mieux.

Scott : Merci Derek.

Derek : Pas de quoi.

Moi : Merci...

Il me sourie légèrement :

Shérif : Raconte moi comment ça s'est passé.

Moi : J'étais tellement plongée dans mon livre que je n'ai pas vu que le lycée allait fermer, donc il n'y avait plus personne. J'allais finir par partir, sauf que la porte était fermée, cet homme m'a donc attrapé et a essayé de m'étrangler. Il a fini par me lâcher quelques minutes, il tournait en rond. J'ai eu la mauvaise idée de lui demander ce qu'il me voulait, il n'a pas apprécié et a recommencé à m'étranger. Par chance, Derek et Lydia m'ont trouvé et Derek m'a sauvé.

Shérif : D'accord. On l'a mis en garde à vue, j'appellerai ta mère quand elle aura fini le travail. Ça va aller ?

Moi : Oui. Enfin je crois.

Shérif : Repose toi, tu en as besoin. Vous pouvez y aller.

Stiles : Allez-y, j'arrive.

Il reste dans le bureau, quant à nous, nous sortons dehors :

Derek : Je vous laisse. Salut.

Moi : Attends ! Je peux te remercier comment ? Tu m'as sûrement sauvé la vie.

Derek : En faisant attention à toi en te reposant, tu as une sale tête.

Il prend sa voiture et s'en va :

Moi : Il est bizarre.

Scott : Il est très renfermé. Mais pas méchant.

Stiles : Pas méchant ? Mouais...

Scott : Ne l'écoute pas. C'est juste qu'il n'est pas fan de l'humour incroyable de Stiles.

Moi : J'aime ton humour, Stiles. Il a juste mauvais goût.

Stiles : Merci. Enfin quelqu'un qui reconnait mon talent.

Scott : Bref, on y va.

Je crois que Scott n'a pas apprécié que je sois si gentille avec Stiles. Bon...

Nous reprenons la route pour cette fois aller chez nous :

Scott : Vous mangez avec nous ?

Lydia : Avec plaisir.

Moi : Tu devrais appeler ton ami qui m'a aidé, qu'il se joigne à nous. On lui doit bien ça.

Il hésite, je le vois dans son regard, il regarde aussi rapidement Allison :

Scott : Ouais, je vais lui proposer.

Moi : Cool.

Rapidement, nous arrivons à la maison. Je vais directement me laisser tomber dans le canapé. Je me sens faible, c'est horrible :

Stiles : Ne nous refais pas de malaise.

Moi : Je vais essayer.

Allison : Ça t'a fatigué, c'est rien.

Scott : Derek va passer. Je vais commander les pizzas, j'arrive.

Il sort dehors pour téléphoner. Tout le monde me rejoint dans le canapé :

Moi : Il faut qu'on ait voulu me tuer pour qu'il passe des moments avec moi.

Lydia : Il tient beaucoup à toi, mais cet été n'a pas été facile. Laisse lui le bénéfice du doute, parce qu'il t'aime beaucoup. On entend beaucoup parler de toi.

Moi : Il vous dit quoi ?

Allison : Que tu es une superbe petite sœur, même si tu as un sale caractère qui le rend fou. Aussi que tu as très vite grandi, que ça lui fait peur des fois. Tu deviens une femme, ça lui met un coup.

Je ris légèrement. Je ne savais pas qu'il pensait ça. Je suis contente de l'apprendre, ça me rassure un peu.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant