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Une porte qui se ferme me réveille :

Scott : Désolé. J'ai essayé d'être discret.

Moi : Tu es né sans la discrétion.

Il rit légèrement.

Il part dans la cuisine.
Je me tourne vers le canapé, plus de Stiles. Bon...

Je me redresse enfin, grognant. J'ai dormi dans un fauteuil peu confortable pour surveiller Stiles cette nuit.
Sur la table du salon, j'aperçois un petite feuille. Je l'attrape et lis ça :

"April, merci de t'être occupée de moi hier. Je suis reparti, c'est mieux comme ça. J'ai compris que j'étais oppressant, désolé. Fais attention à toi, et parles à Lydia de ce qu'il t'est arrivé, tu as besoin d'en parler. Peut-être à bientôt. -Stiles"

Il est parti comme ça ? Après tout ce qu'il m'a dit hier ? Avec qui je vais pouvoir parler de tout ce qui m'est arrivé ? Je ne veux en parler à personne d'autre, même à Lydia. J'ai trop honte.

PDV Stiles

Je suis revenu au campus, en grosse déprime, et honteux surtout. Hier, j'ai pas géré du tout. Juste parce qu'elle n'a pas voulu me suivre, je me suis comporté comme un con :

Jason : Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu fasses autant la gueule ?

Moi : Je suis juste con.

Jason : Avec ta copine ?

Moi : C'est justement ça le problème. Ce n'est plus ma copine. Elle ne veut plus de moi.

Jason : Ça m'étonnerait.

Moi : L'année commence mal. En plus j'ai trop bu hier.

Je suis étalé dans mon lit, à ruminer. Fait chier.

PDV April

Je tourne en rond dans le salon de Derek, lui expliquant tout de A à Z. Même ce qu'il s'est passé avec l'homme dans la rue. J'ai besoin de tout déballer.
Je pleure, je ne sais même pas si il comprend ce que je dis. On dirait une folle :

Derek : Bon, stop. Pose toi, s'il te plaît et respire.

Il me force à m'asseoir :

Moi : J-J'en ai m-marre.

Derek : Je sais. Aller, on respire.

Il prend des grandes inspirations avec moi, m'aidant à me calmer :

Derek : Je n'ai pas tout compris. Donc tu vas m'aider à savoir ce que je dois savoir. Ce mec, il t'a fait quoi ?

Moi : Il a essayé de me violer.

Derek : Tu peux me le décrire ? Stiles a déjà fait quelque chose pour ça ?

Moi : Il n'a pas eu besoin. Et toi non plus.

Derek : Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Moi : Je l'ai tué quand j'étais encore loup-garou.

Derek : D'accord, ok. Tu as fait quoi du corps ?

Moi : Rien... J-Je ne contrôlais plus rien. Je suis juste partie.

Derek : Ok, je m'en occuperai. N'y pense plus. C'est moi qui gère ça.

Moi : J'ai tué quelqu'un.

Derek : Non, non. April...

Je rééclate en sanglots. Il me prend dans ses bras, ne sachant pas trop quoi faire :

Derek : Tu l'as tué parce qu'il le méritait. Ton loup-garou, c'était comme un protecteur. Si il a décidé de sortir à ce moment et de prendre le dessus sur toi, c'est qu'il savait qu'il le fallait. Parle moi de Stiles. Il est reparti ?

Moi : Oui... Il m'a laissé comme ça.

Derek : Et hier tu l'as retrouvé complètement bourré ?

Moi : Il s'est jeté de la voiture en marche pour venir à la maison. Il ne faisait que me dire qu'il m'aimait et tout. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est qu'il a dit qu'il voulait que je sois sa fiancée. Tu crois qu'il le pensait ?

Derek : J'en suis sûr. Qui ne voudrait pas que tu sois sa fiancée ? Tu devrais lui parler.

Moi : Mais je ne veux pas l'embêter dans sa nouvelle belle vie.

Derek : Si. Tu vas y aller, sois égoïste un peu aussi. Pars te faire une belle vie avec lui.

Moi : Tu crois ?

Derek : Oui. Déjà, il faut que je gère les choses pour toi, alors pars. Ça sera plus simple. Ensuite, je veux que tu sois la plus heureuse, parce que tu le mérites. Et pour ça, il faut que tu y ailles maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Et reste avec lui là-bas, vous reviendrez quand votre vie sera parfaite.

Je sourie, pleurant comme une idiote. Il a raison. Je dois aller là-bas :

Moi : J'y vais alors. Ok, je le fais.

Derek : Tiens. Prends ça.

Il me donne la clé de sa voiture :

Derek : Je ne veux pas que tu prennes le bus ou quoique ce soit.

Je le serre dans mes bras, le remerciant encore et encore.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant