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Je redescends, enfin prête :

Moi : Lydiaaaa !

Je vais la prendre dans mes bras. Qu'est-ce qu'elle m'a manqué :

Lydia : Tu m'as l'air heureuse.

Moi : Je le suis.

Lydia : Je suis contente alors. Derek ne t'a pas suivi ?

Moi : Si, si. Il ne devrait pas tarder.

Je rejoins mon frère qui est en train de servir des verres :

Moi : Pourquoi Chris est très proche de Maman ?

Il rit légèrement :

Scott : Parce qu'ils sont ensemble, April. Tu as loupé beaucoup de choses, tu sais.

Moi : Q-Quoi ?

Scott : Ne t'inquiète pas, ils sont hyper amoureux et heureux. Elle est entre de bonnes mains. Et puis, elle a le droit de penser à elle maintenant qu'on est grands.

Moi : Mhm. C'est juste que ça fait bizarre. Mais je suis contente que ça soit Chris. Au moins, elle est sous protection.

Scott : C'est, c'est sûr.

Moi : Et Kira ?

Scott : On n'est plus ensemble. Pas longtemps après ton départ, c'est elle qui est partie. Ses parents voulaient déménager, en même temps vu l'état de la ville à ce moment... Bref, c'est comme toi, les relations à distance, on n'est pas fait pour dans la famille je crois.

Moi : Mhm.

On frappe à la porte, donc Scott s'en va pour ouvrir. Je me laisse tomber dans le canapé, à côté de Lydia. Liam accourt à côté de moi :

Lydia : Alors, Stiles ?

Moi : Plus rien.

Liam : Menteuse.

Moi : J'ai peut-être encore quelques sentiments, mais lui, je pense qu'il me hait.

Lydia : Pas du tout.

Moi : Pourquoi il a arrêté de répondre à mes appels ?

Après qu'on se soit séparés, au début on continuait à beaucoup se parler. On en avait besoin, quoi. Et je ne sais pas, il a finit par tout simplement ne plus répondre :

Lydia : Parce qu'il souffrait de la situation, donc il a arrêté de répondre pour essayer de t'oublier. Et puis ça lui permettait de se concentrer sur ses études.

Liam : Il est parti au FBI.

Lydia : Il t'a écouté, ouais. Et j'ai souvent des nouvelles, il a l'air très heureux.

Je sourie légèrement, il doit être dans son élément là-bas :

Lydia : Ton père l'aide, en plus.

Moi : Ah ouais, carrément. Ils se détestaient.

Lydia : Mais ça va mieux. Et c'est génial pour lui. Et Malia est loin de lui, elle est en France.

Moi : Ça m'arrange ça.

Derek entre, en compagnie de Peter :

Derek : Hey, tu vas me faire le plaisir de dégager ton bordel de ma voiture.

Moi : Hey, tu vas me faire le plaisir de mieux me parler avant qu'on soit encore obliger de se battre. Sale con.

Derek : Tu perdras encore.

Moi : A voir. Tu vieillis, tu sais.

Je sourie fièrement et sors dehors prendre mes sacs dans la voiture de Derek avec l'aide de Scott :

Scott : Vous revenez pour de bon ?

Moi : Je ne sais pas vraiment. On verra.

On redescend, le shérif est arrivé entre temps :

Shérif : Tiens, elle est de retour.

Moi : Et ouais.

Shérif : Viens là.

Il m'ouvre ses bras, où je vais directement me réfugier. Je pensais qu'il allait être froid, peut-être m'en vouloir puisque j'ai quitter son fils :

Moi : Il va bien ?

Shérif : Oui. Il a des superbes notes, ses profs le trouvent prometteur. Tu n'as pas de souci à te faire pour lui.

Moi : Génial... Ça me rassure.

Shérif : Même si je pense que tu lui manques. Mais bon, ce ne sont pas mes affaires.

Je lui sourie légèrement. Il est adorable, il ne m'en veut même pas un peu.

Tout le monde boit un verre en discutant, des petits groupes se forment. Je reste avec Lydia, Liam et Scott :

Moi : Mais du coup, il ne vient pas pour ton anniversaire ?

Scott : Non. Au début il voulait, mais je lui ai dit que ce n'était pas la peine, je vais sûrement bientôt aller le voir. Pas la peine qu'il fasse autant de kilomètres.

Liam : Déçue ?

Moi : C'est juste bizarre le groupe sans lui.

Scott : Il est toujours avec nous. Mais à distance.

Le lendemain

Le réveil est compliqué ce matin. On s'est couché tard Scott et moi. On a discuté pour rattraper le temps perdu. Ça m'a fait du bien, il m'a tellement manqué.

Je descends en bas, Derek est là :

Moi : Oh non...

Derek : Oh si.

Moi : Je me suis couchée à 4h, Derek !

Derek : Et moi j'en n'ai rien à faire.

Scott : Vous allez où ?

Oh, cette voix d'inquiétude, de frère surprotecteur. Ça faisait longtemps :

Moi : Il continue de m'entraîner.

Derek : T'inquiète, je te la rends vite. Mais on a fait un deal, elle doit le respecter.

Je lève les yeux au ciel. Je lui ai promis de m'entraîner avec lui et en échange, il faisait des efforts pour m'écouter et m'aider. Parce que quand on était loin tous les deux et que ça allait mal, je me sentais bien seule des fois. Ce n'est pas son fort d'être gentil avec les gens et les écouter, mais j'ai réussi à dompter la bête. Il m'adore, j'en suis sûre. Même s'il le cache bien.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant