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Ça doit faire une bonne semaine que je suis au courant pour toutes ces histoires de loups-garous. Je ne parle toujours pas à Scott, je l'évite. Il me fait peur.

Je passe beaucoup de temps avec Stiles, enfin quand il peut parce que leurs histoires lui prennent beaucoup de temps. Il me fait penser à d'autres choses, on s'amuse bien.

Je l'attends, assise sur un tronc d'arbre. C'est notre spot ici.

J'entends sa voiture, et ses fards m'éblouissent :

Moi : Éteins ça !

Stiles : Oh, ça va !

Il éteint sa voiture et me rejoint avec une pizza :

Moi : Génial. J'avais trop faim.

Stiles : Je ne suis pas livreur, hein.

Moi : Ne dis pas des choses que je n'ai pas dites.

Il s'installe avec moi. Nous commençons à manger cette pizza en regardant la ville. On est en hauteur, on voit tout :

Stiles : Ton frère sait qu'on se voit. Je crois qu'il commence à m'en vouloir.

Moi : Pourquoi ? Tu ne fais rien de mal.

Stiles : Je crois qu'il s'imagine qu'on a une sorte de relation secrète.

Moi : Toujours pareil avec lui.

Stiles : Il veut te protéger.

Moi : Parce que tu as prévu de me faire du mal ? Non.

Stiles : Arrête d'être méchante comme ça. Ça fait une semaine.

Moi : M'en fous.

J'entends un grognement :

Stiles : Scott, t'es pas drôle !

Je me retourne, essayant de trouver d'où vient ce bruit :

Moi : Ce n'est pas Scott.

Le même qui m'avait agressé et une fille foncent sur nous. Je n'ai le temps de rien voir, je tombe dans les pommes.

~Quelques minutes plus tard~

??? : April, réveille toi.

Je me réveille, en panique.

Je tombe nez à nez avec Stiles, on est à l'arrière d'une camionnette je crois :

Moi : Qu'est-ce qu'on fait ici ?

Stiles : Je crois qu'ils veulent ton frère. On va servir d'appât.

Moi : On va mourir.

Stiles : Non. Je suis sûr que non. Scott doit déjà être à notre recherche, et puis Lydia va sentir qu'il se passe quelque chose. Ils vont nous sortir de là, ok ?

Moi : Je suppose que je dois te croire.

Stiles : Oui.

La camionnette s'arrête. Les porte arrières s'ouvrent. On nous attrape, donc pas le choix de suivre :

Moi : C'est quoi cet endroit ?

Stiles : Une banque abandonnée. Leur QG.

??? : Fermez la.

On nous assoit et nous attache à des chaises.

Un homme descend les escaliers, avec une canne pour aveugle :

Stiles : Deucalion.

Deucalion : Trouvé, mon cher Stiles. Et April. Vous faites un très joli couple.

Je regarde Stiles, sans comprendre. Il est sensé être aveugle, non ?

Stiles : On t'expliquera.

Deucalion : Alors April, pas trop difficile de débarquer dans ce monde ?

Moi : Une partie de plaisir, ça se voit.

Stiles me regarde d'abord étonné, mais il finit pas sourire :

Deucalion : Je dois dire que vous n'avez pas été très prudents. Assez étonné de Stiles. Ah les filles, ça fait tourner la tête.

Stiles : Vous le savez aussi bien que moi.

Deucalion : Donc, pour t'expliquer April, vous êtes ici parce que j'aimerais faire venir ton frère, ce super Alpha. Je veux qu'il rejoigne ma meute tu vois. Mais pour ça, il doit tuer la sienne. Tu vas nous manquer, Stiles.

Stiles : Vous allez me manquer aussi.

Il a une assurance incroyable, ça le rend encore plus beau. On ne va pas se mentir à soi-même.

Une explosion, suivie de forte lumière arrive d'un coup :

Stiles : Ferme les yeux.

Je fais ce qu'il me dit, essayant de comprendre avec les bruits qu'il y a autour de moi.

Je sens les liens autour de les poignets partir, donc j'ouvre rapidement les yeux :

Liam : Venez.

Stiles m'attrape la main pour m'aider à aller le plus vite possible. Liam nous emmène à l'extérieur, où Lydia nous attendait :

Lydia : Alors, on se voit en cachette ?

Stiles : Ferme la.

Lydia : Je ne juge pas. Ça me rend heureuse.

Moi : On est amis.

Lydia : Je n'en doute pas.

Elle me fait un petit clin d'œil. Je ris légèrement en secouant la tête. Elle est irrécupérable :

Moi : En tout cas, ce Deucalion fait bien flipper.

Lydia : C'est clair. C'est pour ça que j'attends dehors, je n'ai pas trop envie de voir cette meute.

Les minutes passent, elles sont longues.

Ils sortent enfin. Scott est en mauvais état.
Je fonce dans ses bras en souriant. Il me serre directement contre lui :

Scott : Tu m'as fait peur.

Moi : Désolée... Pour tout.

Scott : Tu n'as pas à t'excuser.

Moi : Tu m'as manqué.

Scott : Toi aussi. Il paraît que tu as du répondant selon Deucalion. Je suis fier de toi.

Je ris légèrement :

Moi : Je me suis sentie pousser des ailes.

Derek : Aller, on y va avant qu'ils ne reviennent à la charge.

Lydia : Je vous emmène à la clinique. Vous avez de sales blessures.

Nous partons en voiture, Scott et Derek sont en mauvais état.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant