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Stiles : Dites moi quand vous êtes arrivés.

Scott : Ouais. Toi, ne fais plus de trucs comme ça tout seul.

Stiles : Ouais, promis.

Tout le monde remonte en voiture, moi j'y suis déjà depuis longtemps. J'attends.

Scott démarre et commence à partir :

Moi : Non, attends. Stop.

Il arrête la voiture, je sors rapidement et fonce vers Stiles. Je lui donne un coup de poing dans le torse :

Moi : Tu es le plus gros abruti que je connaisse ! Je te déteste !

Stiles : Wow, tu te détends.

Moi : Non ! Tu as failli mourir, alors que je ne t'ai rien demandé ! Ne fais plus rien pour moi bordel ! Tu m'as lâché, maintenant tu me laisses !

Stiles : Je t'ai lâché ? Moi ? Tu te fous de moi ? C'est toi qui m'a plaqué, au téléphone en plus ! Alors oui, j'ai arrêté de répondre mais au bout d'un moment, il fallait !

Moi : Je te hais. J'aurais aimé ne jamais tomber amoureuse de toi.

Je le regarde, les larmes aux yeux. Les nerfs, la tristesse, tout se mélange.

Derek arrive tranquillement :

Derek : On se calme April.

April : Non ! Je le déteste, il me rend folle !

Stiles : Tu répètes trop que tu me détestes. Ça sonne faux.

J'allais lui sauter dessus, mais Derek m'attrape :

Derek : Alors ça, c'est non. Voiture, maintenant.

Je lance un regard plein de haine à Stiles et retourne à la voiture, suivis de Derek :

Scott : C'est méchant, April.

Moi : Fous moi la paix.

Lydia : On la laisse, elle a besoin de se calmer. Roule.

Liam me prend dans ses bras, je me mets à pleurer comme une débile. Ça fait du bien, mais je ne voulais pas pleurer devant tout le monde :

Liam : Ma petite chérie. Ça a fait trop d'émotions, je sais. En plus il est de plus en plus beau, ça te retourne.

Je ris légèrement. Il a toujours les mots pour me faire sourire.

Arrivée à Beacon Hills

Nous arrivons à la maison, après avoir déposé tout le monde chez soi. Je me laisse tomber dans le canapé :

Scott : J'ai du mal à te comprendre. C'est toi qui l'as plaqué.

Moi : Attends, quand ça, ça s'est passé je ne l'ai pas plaqué pour ne plus avoir de liens avec lui, j'ai pensé à lui avant tout. Je savais que ça lui faisait trop de mal, je voulais juste qu'il se sente plus libre et tranquille. Pour moi, on resterait amis, parce que à mes yeux on a ce lien depuis des années. Mais apparemment, il s'en fout puisqu'il a arrêté de me parler du jour au lendemain. Ce n'est pas parce que je ne suis plus avec lui que je n'ai pas besoin de lui.

Scott : Mais c'est égoïste, April. Ce n'est pas méchant ce que je te dis, parce que je peux te comprendre. Mais lui, il avait besoin d'avancer. Tu ne l'as pas vu les quelques mois après votre rupture.

Moi : Mais moi je ne peux pas avancer sans lui...

Je me remets à pleurer. Encore. Bon, je crois que je l'aime encore, autrement je ne serais pas toujours en train de pleurer et penser à lui :

Scott : Hey, soeurette. Tu peux encore rattraper ça. Il faut juste que tu lui dises tout ce que tu ressens et que vous mettiez les choses à plat dans le calme.

Moi : Ça ne sert plus à rien. Il me déteste.

PDV Scott

Elle monte dans sa chambre sur ses paroles. J'en ai marre de les voir comme ça, se déchirer. Je sais qu'ils s'aiment encore, même si ils ne me le disent pas.
Le problème, c'est qu'ils ont changé. Enfin, en apparence. Ils se protègent l'un de l'autre, ce qui est bête. Mais bon, je peux comprendre, ils ont chacun souffert.

Je monte et frappe à la porte de la chambre de ma sœur, j'entends un petit "entre", donc je m'exécute :

Moi : Pour le remède, je vais le donner à Derek. Il va le mettre dans le coffre fort de sa famille, c'est plus sûr. Le temps que tu prennes une décision.

Elle hoche légèrement la tête :

April : Si je le prends, tu m'aimeras toujours hein ?

Moi : C'est quoi cette question ?

April : Je sais que tu es heureux que je sois comme toi, que ça te rassure parce que je peux mieux me protéger.

Moi : Hey, quoique tu sois tu es ma petite sœur, ok ? Je t'aimais autant en humaine avant, qu'en loup-garou maintenant et en temps que ce que tu veux demain.

April : Merci d'être le meilleur grand frère du monde. Ouais, j'ai pris conscience que même quand tu es chiant, c'est juste ton rôle.

Moi : On est dans la vie de chacun pour se faire chier, écoute. Aller, je te laisse tranquille.

Je lui ébouriffie les cheveux et la laisse tranquille, en espérant qu'elle réfléchisse à propos de Stiles et du remède en même temps.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant