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J'attends Stiles sur le perron de chez moi. Il est sensé venir me chercher. Je l'ai appelé en pleine crise d'angoisse, après m'être remémoré cette nuit d'horreur.

Il arrive enfin, j'entre rapidement dans sa superbe Jeep :

Stiles : Pourquoi tu attendais dehors ?

Moi : Je ne voulais pas que mon frère me voit comme ça. Il a autre chose à penser. Et puis j'avais besoin de prendre l'air, même si il fait super froid.

Stiles : Je vois.

Moi : Tu m'emmènes où ?

Stiles : Tu verras.

Moi : Tu es le bon Stiles ? Au cas où tu veux me tuer, parce que le "tu verras" c'est un peu flippant.

Stiles : Ouais, c'est bien moi. Promis. L'autre doit être planqué en attendant la nuit pour avoir une protection.

Moi : J'espère qu'ils vont trouver une solution pour que ça se termine.

Stiles : J'espère aussi. Mais s'il te plaît, on arrête de parler de ça. J'ai envie de profiter.

Moi : A vos ordres chef.

Après de longues minutes de routes, nous arrivons à l'endroit dans la forêt où on se posait, quand on se voyait il y a quelques temps :

Moi : Ça faisait longtemps.

Stiles : Mhm. Au cas où c'est la dernière fois.

Moi : Ce n'est pas la dernière fois !

Je sors dehors, il fait froid mais je m'en fous tout de suite parce que je peux enfin profiter de Stiles sans que ça ne soit un secret d'état.

Je m'assois sur le capot de sa voiture :

Stiles : Heureusement que tu es légère.

Moi : Elle est solide, ça va.

Stiles : C'est le scotch qui fait ça.

Moi : Bien-sûr.

Il sourie, fier de lui. C'est un mécanicien vraiment pas fou, mais bon. Il est mignon à penser que le scotch résoud tous les problèmes de sa Jeep :

Moi : Tu ne m'as pas raconté, c'était comment à Eichen House ?

Stiles : J'ai vu un mec se pendre, d'autres se prendre pour Dieu. Voilà quoi.

Moi : Mhm, sympa.

Il se contente de me sourire légèrement. Je le regarde, la tête sur le côté. J'ai une atroce envie de l'embrasser, mais je ne sais pas si on en est à ce point, et puis je n'ai pas le courage de faire le premier pas :

Stiles : Un problème ?

Moi : Oh non.

Il finit par s'asseoir à côté de moi. Il me tire vers lui, je me laisse faire en riant :

Stiles : Viens là.

Il prend ma tête entre ses mains et m'embrasse. Enfin ! En plus il embrasse merveilleusement bien :

Stiles : Au cas où ça finit mal dans très peu de temps...

Moi : Ça ne finira pas mal.

Stiles : On ne sait jamais.

Je pose ma tête contre son épaule :

Moi : J'espère qu'ils trouvent une solution...

Stiles : Tu veux qu'on aille voir si ça avance ?

Moi : Non, j'en n'ai pas vraiment la force.

Stiles : C'est toi qui dit que je vais m'en sortir.

Moi : J'essaie de me convaincre, c'est tout.

Il sourie légèrement et me serre dans ses bras.

PDV Scott

On frappe à la porte de ma chambre. Je me lève en grognant, fait chier. Je veux être seul :

Maman : Tiens, mange un peu.

Elle me tend de quoi manger. J'attrape ça, sans grand enthousiasme :

Maman : Hey, temps qu'ils s'aiment et se respectent, tout va bien non ?

Moi : Ouais... C'est juste bizarre.

Maman : C'est parce que ta petite sœur grandit, elle va avoir 16 ans, ça devient une jeune femme. Tu vas t'y faire.

Moi : Mhm. J'espère.

Maman : Vous trouvez des solutions pour Stiles ?

Moi : Lydia et Derek sont sur le coup. Elle a été assez gentille pour me laisser respirer. Heureusement qu'elle est là.

Maman : En espérant que ça se finisse.

Moi : On est sur la bonne voie je crois. Elle est où April ?

Maman : Avec Stiles. Ils profitent, parce qu'il pense que ça va mal se finir.

Moi : On ne sait jamais, autant qu'il profite. Même si il n'a pas intérêt de nous lâcher.

Maman : Aller, je te laisse. Et mange parce que même si tu es un loup-garou, je reste ta mère, j'ai encore du pouvoir sur toi, monsieur l'Alpha.

Je ris légèrement. Elle me fait un clin d'œil et quitte ma chambre.

PDV April

Fin de journée

La nuit va bientôt tomber, Scott m'a appelé pour qu'on rentre, les autres sont à la maison aussi. Donc nous voilà sur la route, après une journée vraiment géniale.
Je commence à vraiment avoir peur pour Stiles, j'avoue que depuis le début j'essaie de me convaincre que ça irait, mais là...

Stiles m'attrape la main :

Stiles : Ça va aller. Et même si je dois me sacrifier et bien tant pis.

Moi : Ah ouais, donc tu confrontes mon frère, tu m'embrasses et après tu veux te sacrifier ?

Stiles : Ouais. Et je suis fier de moi.

Il sourie fièrement.

Nous arrivons chez moi, ils sont tous là. Je crois qu'on est attendu.

Lydia nous regarde en souriant :

Stiles : Vous avez un plan ?

Kira : Peut-être. Ma mère l'a capturé, mais c'était grâce au néméton parce qu'il avait beaucoup de pouvoir. Là, sachant qu'il n'a plus tout son pouvoir il fallait autre chose.

Derek : Et je l'ai.

Il nous montre une petite boîte :

Moi : Donc vous prévoyez de le bloquer dans cette petite boîte ?

Derek : Je sais qu'elle n'a rien d'impressionnante, mais elle a beaucoup de pouvoir. C'est un objet de famille.

Stiles : Et c'est quoi le plan ?

Scott : On va les faire regretter de nous avoir chercher et d'avoir tué Allison.

J'ai peur.

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant