Control

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Ils sont tous partis. Scott n'est pas encore rentré mais quelque chose me dit qu'il ne rentrera pas de si tôt. Oh, je vais aller voir Stiles moi.

Je laisse un petit mot dans la cuisine pour ma mère et m'en vais à pieds. Je fixe la pleine lune, sa lumière me tape sur la peau. Connasse. Tu ne m'auras pas, je gère.

J'arrive rapidement chez Stiles, je rentre directement puisqu'il n'y a pas la voiture de son père, je ne vais pas déranger.
Je monte en courant et sautille dans sa chambre. Il est à son bureau en train de travailler. Assez étonnant :

Stiles : Qu'est-ce que tu fais là ?

Moi : Ça dépend. Tu proposes quoi ?

Il sourie légèrement, s'éloignant de son bureau, roulant avec sa chaise de bureau.
Je l'attrape par la main et le tire jusqu'à son lit, le forçant à s'asseoir. Il se laisse faire, un léger sourire au visage. Je balance mes chaussures et mon sac dans la pièce et m'assois sur lui, à califourchon :

Moi : Je ne veux pas laisser une pauvre fille gâcher ce qu'il se passe entre nous. Ça lui ferait trop plaisir.

Stiles : Arrête de parler d'elle.

Il plaque ses lèvres contre les miennes. Enfin, j'en crevais d'envie.
Il me retire ma veste, la balançant à travers la pièce. Pourquoi cette chose toute bête le rend aussi sexy ?

~Le lendemain~

On frappe à la porte de la chambre. On se réveille en sursaut :

Stiles : Ouais !

Je cache bien mon corps sous la couverture, en panique :

Stiles : J'arrive, j'arrive !

Il saute hors du lit, enfile des vêtements et va l'ouvrir, de très peu :

Stiles : Papa !

Shérif : Tu es en retard en cours. Dépêche toi.

Stiles : Oui chef.

Shérif : Elle est là, hein ?

Stiles : Ouais.

Shérif : Salut, April ! Je garde ça secret.

Moi : Bonjour ! Vous gérez monsieur !

Il rit et s'en va. Ohlala, la honte.
Stiles referme la porte et me rejoint :

Stiles : Même si il garde le secret, on est morts si on arrive trop en retard. Alors lève toi vite.

Je mets rapidement des sous-vêtements, un tee-shirt et fonce me doucher. Je n'ai même pas de vêtements de rechanges... Quel boulet. Bon, je pense que je suis condamnée à remettre mes vêtements d'hier. À moins que je vole au moins un haut à Stiles. Ouais, je vais faire ça.

Je sors rapidement de la salle de bain une fois prête pour qu'il se prépare aussi :

Moi : J'ai faim...

Stiles : On n'a pas le temps !

Moi : Tu me fais chier !

Stiles : On te trouvera quelque chose arrivés là-bas.

Il part dans la salle de bain. Pendant ce temps là, je m'habille, lui volant un sweat histoire de ne pas avoir un haut qui pue, quand même.

Son portable se met à sonner, je regarde, c'est Scott. Je vais répondre :

Scott : Stiles ? Tu fous quoi ?

Moi : C'est moi. On est en retard, vas-y en moto.

Scott : Je vois...

Moi : Oh et si tu pouvais m'apporter un truc à manger.

Scott : Autre chose ?

Moi : Ça ira. Merci mon grand frère préféré !

Scott : C'est ça, ouais. Dépêchez vous quand même.

Moi : Promis.

Stiles arrive, je raccroche :

Moi : C'était mon frère, je lui ai dit de partir en moto pour ne pas être trop en retard.

Stiles : Ok. Je n'ai même pas fini mes devoirs. Merci April.

Moi : Pas de quoi.

Il attrape ses cours, puis nous descendons. Je fais signe à son père qui nous regarde en souriant de la cuisine, puis nous partons en Jeep :

Moi : Je n'aime pas être en retard. C'est la première fois de ma vie. Ça va faire tâche dans mon dossier, Stiles.

Stiles : Calme, ce n'est pas un retard qui va anéantir ton avenir.

Moi : C'est ta faute tout ça de toute façon ! Je devais finir le lycée avant de m'imaginer en couple !

Stiles : Je mets du piment dans ta vie, ne te plains pas.

Il n'a pas tord. Il l'embellie clairement.

Nous arrivons au lycée, ça sonne quand on est sur le parking, donc on se met à courir comme des malades :

Moi : A toute à l'heure !

Stiles : Sois sage hein, pas de crocs ni de griffes !

Moi : Toi, pas de Malia !

Je pars de mon côté, lui du sien.

Je rentre dans la classe juste avant que le prof ne ferme la porte. Liam me regarde, un regard accusateur :

Moi : Un problème ?

Liam : Tu sens Stiles, tu es en retard.

Moi : Pas besoin d'un dessin, tu es un grand garçon.

Liam : Oh mon dieu.

Moi : Chut.

Je lui tape le bras et me concentre rapidement sur le cours alors que Liam continue de me regarder, riant. Il me fatigue.