35

22 0 0
                                    

Shérif : Alors Parrish ?

Parrish : Ce n'est pas une bombe, Shérif.

Il montre son insigne de shérif. Le shérif réfléchit quelques secondes et d'un coup, relève la tête :

Shérif : La bombe est au commissariat. Elle est dans le colis qu'on a reçu ce matin.

Il appelle rapidement le commissariat, leur disant de s'en aller le plus vite possible.

Stiles se tourne vers nous :

Stiles : Je suis sûr que c'est moi. Enfin l'autre moi. Vous me comprenez.

Moi : Donc ce n'est pas ta faute. C'est l'autre toi qui fait ça et tu n'es pas responsable de lui.

Scott : Elle a raison.

Stiles : Il faut qu'on aille là-bas.

Moi : Je viens.

Scott souffle :

Stiles : J'étais sensé être sa mission, Scott.

Scott : Qu'est-ce que j'ai été con de dire ça. Aller, en route.

Liam reste, il a encore cours.

Nous partons pour le commissariat, espérant ne pas arriver trop tard.

Nous entrons à l'intérieur, c'est un véritable carnage :

Stiles : Reste dehors, April.

Moi : Ça me va.

Je ressors, perturbée de ce que je viens de voir.

Derek et Chris arrivent, ils étaient à l'intérieur :

Moi : Wow. Tu n'as pas mal ?

Derek a le dos rempli d'éclats de verre, j'ai mal pour lui :

Derek : Ça va aller. J'ai vécu pire.

Kira arrive en courant, elle entre à l'intérieur. Ok...

Stiles et Scott me rejoignent dehors, accompagnés de Kira :

Scott : On doit le mettre à l'abri avant que la nuit tombe.

Elle est presque déjà tombée, je suppose qu'on doit faire vite.

Nous prenons vote la route, je ne sais pas où on va mais je suis :

Kira : Ma mère en a créé deux nouveaux, ils seront plus forts que les autres.

Moi : De quoi ?

Kira : Des onis. Ceux qui t'ont attrapé le soir de la fête. Ils viennent tuer Stiles.

Putain.

Nous arrivons à la clinique. On va être à l'abri ici ?

Les fameux onis apparaissent d'un coup :

Scott : Stiles, rentre vite avec April !

Scott et Kira se mettent à combattre les onis, pendant que j'aide Stiles à ouvrir la porte. Elle est dure à ouvrir cette porte :

Stiles : Aller, viens.

Il me tire par la main à l'intérieur. Scott et Kira nous rejoignent, sauf que Scott a une épée enfoncé dans le ventre :

Moi : Oh merde.

Scott : Ça va. Ça va aller.

Kira allait enlever l'épée, mais Stiles l'attrape et frappe sa tête contre la table, l'assommant :

Moi : Stiles !

Il se met à sourire :

Scott : Ce n'est plus Stiles.

Stiles : Il s'en rend enfin compte.

"Stiles" m'attrape, il a une force incroyable. Je ne peux rien faire :

Scott : Lâche la. Fais ce que tu veux de moi, mais pas elle.

Il est tellement faible qu'il ne peut pas vraiment me venir en aide :

Stiles : Je serais gentil, je ne vais pas tuer la petite chérie de Stiles quand même.

Il me force à m'asseoir sur une chaise :

Moi : Pourquoi tu fais ça ? Je ne suis même pas une menace pour toi.

Stiles : Tu l'es bien plus que tu ne le penses. En plus, tu es tellement détruite à l'idée que Stiles meurt bientôt que je peux me nourrir de ta détresse et ta douleur. Ça, c'est génial.

Il me ligote à la chaise, serrant très fort les liens. Bordel, il fait mal :

Moi : Possède moi à sa place. Il a assez souffert comme ça. Il s'en voudra à vie autrement...

Il me noue un tissu autour de la bouche, que je ne puisse plus parler. Bordel.

Je regarde Scott, le voyant s'affaiblir de plus en plus :

Stiles : Vous avez beaucoup de douleur à l'intérieur de vous, les McCall. Très pratique pour moi.

Il se met à plier l'épée qu'à Scott dans son ventre, arrachant des gémissements de la bouche de mon frère. Je pleure, toutes les larmes de mon corps. Voir Stiles faire ça... Enfin Stiles... Le corps de Stiles et l'âme d'un malade plutôt.

Il pose sa main sur le côté de la tête de Scott, je crois qu'il fait le plein de pouvoirs, mais ça fait mal à Scott :

Stiles : Ne pleure pas, April. Tu sais , je t'aime bien.

Il s'approche de moi en souriant :

Stiles : Possédant ce cher Stiles, j'ai pu pénétrer son esprit et je dois dire que je suis impressionné de l'amour et du respect qu'il porte pour toi, April. C'est mignon, mais tu vois, il n'en a plus pour longtemps. Tu devrais l'oublier.

Il me caresse la joue, un sourire flippant au visage :

Stiles : Je dois y aller, c'était vraiment amusant, mais j'ai des onis qui me collent, il faut que je m'en débarrasse.

J'aperçois Deaton arriver discrètement, il me fait signe de me taire. Je m'exécute, espérant qu'il va surtout aider mon frère.

Il attrape rapidement Stiles et oui injecte je ne sais quoi. Qu'est-ce qu'il lui a fait ? Il est tombé comme une mouche !

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant