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Moi : Stiles... C'est moi. Tu t'en doutes remarque, enfin sauf si tu avais supprimé mon numéro. Bref... Je suis de retour à la maison et je voulais juste savoir si tu allais bien... Je sais que ça n'allait plus trop ces derniers temps entre nous, mais j'ai appris que tu avais rejoins l'école du FBI, je suis contente. Ton papa m'a dit que tu y étais vraiment dans ton élément. On s'inquiète un peu, parce que tu ne donnes plus trop de nouvelles, alors si tu as ce message ou celui d'un de nous, réponds nous. Même un "allez vous faire foutre" m'ira. Salut...

Je raccroche, soufflant. C'est la sixième fois que je l'appelle, toujours rien.

Lydia est en bas, en train d'essayer de déclencher une prémonition donc j'ai préféré monter en attendant, essayant de garder espoir en l'appelant. Même si il me déteste en ce moment, enfin aux dernières nouvelles, il aurait répondu avec tous ces appels. Enfin je pense...

Bon, je vais aller voir ce que ça donne en bas.

J'approche, sans faire de bruit pour ne pas la déconcentrer. Elle est dans un état second, à fixer le vide. Je n'aime pas quand elle fait ça, elle fait un peu peur.

D'un coup, elle attrape ma main, violemment :

Moi : Wow.

Scott : Hey, Lydia.

Derek : Laissez.

Moi : Elle me fait mal.

Derek : Sois solide, le temps qu'elle en a besoin.

Ouais, mais ses ongles font mal, et puis elle serre fort...

D'un coup, elle sort de sa trance et me lâche :

Lydia : Oh mon dieu, désolée April.

Moi : C'est rien.

Lydia : Quand je t'ai touché, je l'ai vu. Il est dans un bar ou restaurant. J'ai vu écrit Mystic Grill.

Derek : Tu penses que c'est le nom de l'endroit ?

Lydia : Oui.

Scott : Il doit y en avoir des milliers dans le monde des endroits avec ce nom !

Derek : Et bien, on les fera si il le faut.

Moi : Je vais voir chez lui. Il y a peut-être des indices. Et son père, peut-être qu'il sait quelque chose.

Je pars en courant chez lui, y arrivant en une minute tellement je me précipite.
Je sonne, dansant d'un pied sur l'autre :

Shérif : Oh, ça va April ?

Moi : Pas vraiment... Il faut que je vous parle.

Il me regarde, ne comprenant pas trop et finis par me faire signe d'entrer.
Je m'exécute timidement :

Shérif : C'est à propos de Stiles ?

Moi : Oui... En fait il a disparu. Il ne répondait plus à Scott et Lydia, ça les a inquiété. Au début, on s'est dit que c'était peut-être un problème de portable, ou qu'il n'avait pas le temps, mais Lydia a eu une prémonition cette nuit. Il serait parti à la recherche d'un remède pour moi et serait en danger. J-Je suis vraiment désolée. Je me sens vraiment coupable là.

Shérif : Ne te sens pas coupable. C'est lui qui s'est jeté là-dedans. Il m'en parlait souvent avant de partir faire ses études. Je pensais qu'il avait abandonné et qu'il s'était concentré mais bon... C'est Stiles. Vous savez où il est ?

Moi : Lydia l'a vu dans un bar ou restaurant nommé Mystic Grill, quelque chose comme ça. Mais ça ne nous dit pas vraiment où.

Shérif : Je vais faire mes recherches.

Moi : Est-ce qu'il y a moyen que j'aille dans sa chambre voir si il n'y a pas quelque chose qui nous aiderait ?

Shérif : Oui, oui vas-y. J'y vais, claque la porte derrière toi et on se redit.

Moi : Promis, et merci.

Shérif : Pour ?

Moi : De ne pas me détester.

Shérif : Jamais de la vie. On en reparle, d'accord ?

Je hoche légèrement la tête. Il part de la maison, je suppose pour aller au bureau du shérif.

Je monte dans sa chambre et m'assois dans son lit, pour être face à son grand tableau. Beaucoup de rouge sur celui-ci.

Il y a juste des mots comme "Salvatore", "Virginie", "Benett". Ce sont quoi ? Des noms de personnes ? On cherche une Virginie ?
Je prends le tableau en photo, comme ça tout le monde pourra y réfléchir, puis je me laisse tomber sur sa chaise de bureau. Je me surprends à sourire comme une idiote en me remémorant il y a quelques années, quand on était toujours fourrés ensemble. Cette époque me manque, je l'avoue.

En balayant mon regard sur le bureau, je trouve un ticket d'avion, un aller simple pour le Brésil. Pile pour le moment où j'y étais. Il voulait me rejoindre...

ControlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant