Chapitre 17

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*Pdv Katsuki

Je savais très bien que j'avais choisi la facilité, que j'avais dit des mots blaisant mais de là à ce qu'ils disent lui aussi des choses pareils... 

C'est vrai, je ne pensais pas qu'Izuku était réelement capable de prouver sa valeur en tant que successeur du symbole de la paix. All Might avait vu, comme, ce que beaucoup, voyaient en Izuku.

Mais, pour moi, c'était un enfant dans un costume trop grand pour lui. 

Et, bientôt, il devra faire face à la dure réalité et il s'écroulera de nouveau et il fera encore quelque chose d'impossible. Mais tout le monde l'acclamera comme le nouveau héro. 

Je le sais, mais je suis terrifié d'arriver à ce jour. 

J'ai, comme une image gravé en moi :

Izuku sauvant je ne sais trop quoi ou qui, son costume en lambeau, lui qui sourit, la foule qui l'acclame, la camera qui le film; c'est le nouveau symbole de la paix.  

Pourtant lorsque la caméra se tourne et donc le monde entier se détourne, il ne reste qu'Izuku, le petit Izuku, au milieu d'une ville en ruine, le bras en l'aire qui sourit puis qui tourne la tête, il me regarde, et tombe...

Il n'y a plus d'Izuku, juste une ville à moitié détruite et lui qui ne respire plus, au sol.

Il faut dire que... j'ai peur d'une telle vision. Depuis que je sais, se que cela signifie d'être un héro, le héro. Ils ne sont pas là pour jouer ou voir lequel a le plus la côte. 

Non, se ne sont que des jeux pour se distraire de quelque chose de bien pire : la mort.

Elle attend chaque héro, cachée dans un coin de notre obscurité, et, lorsque la nuit tombe, ce doute, ce risque de la mort, cri à plein poumon, et ne nous laisse pas le temps de nous reposer...

Et, je ne sais pas si c'est pire, mais depuis le moment où j'ai compris cette signification, ce n'est pas de ma propre mort dont j'ai eu peur. Non. C'est celle d'Izuku...

Le silence est là depuis au moins cinq bonnes minutes. Izuku est tout blanc, on pourrai penser qu'il est sur le point de s'évanouir. 

*BOUM*

Il est tombé. Là. Comme ça. D'un coup.

Qu'est ce qu'il se passe! Bon sang ! Merde ! C'est pas le moment de me faire peur comme ça!

J'accoure vers lui. Il respire, ok c'est bon. Mais dans se cas là qu'est-ce...

*bruit de GRARGOUILLIE*

Oh le b*tard ! Il a juste faim... 

Oui c'est vrai que si j'ai pas mangé, ça m'étonnerai que lui aussi. Mais si je lui ai dit qu'on allait courir, il aurait pu prendre une barre céréale ! Qui n'a pas de barre céréale sur lui quand il va faire du sport ! Tsk ! J'le crois pas ! Il m'a fait peur le c*n !

Et en plus, maintenant, c'est à moi de me le retrimballer jusqu'aux dortoir. 

"Tch, foutu Deku ! Y a que toi pour interrompre une conversa-engueulade comme ça."

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Arrivé aux dortoirs, je le redépose le plus délicatement possible dans son lit. Je lui enlève ses chaussures, sa veste mais lui laisse le reste, j'suis pas sa mère non plus. Tsk ! Je suis déjà bien sympa de le ramener et de pas le laisser dans le froid, faut pas poussé non plus.

Maintenant que j'ai fini de faire ce que j'avais à faire, dans cette chambre, je me prépare à en sortir, mais quelque chose me retiens. Je me retourne et tombe sur un Izuku aussi blanc que ces draps qui me tiens le t-shirt de sa mains droites qui doit trembler de froid, vu les tremblement de cette dernière.

La "séance"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant