Chapitre 7

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*Izuku:

Ah ! Oui ! Le collège c'est fini. IZUKU!

J'ai un alter. Izuku!

Grâce à All Might. Izuku...

Kacchan ne me frappe plus et ses injures sont moins dure. Il me reconnait un peu du moins en tant que rivale. Izuku...

On ne sait toujours pas comment se parler. Izuku...

Ah oui. Aizawa-sensei veut qu'on se parle, alors il nous a fait nous regarder dans les yeux. IZUKU !

Et là, tout ce que j'avais enterré avait ressurgie comme une vague, bien trop puissante pour moi. Elle avait tout avalé sur son passage. IZUKU! Izuku...

J'ai mal à la poitrine. Izuku...

Je ne me sens pas bien, j'ai la sensation que ma poitrine me brûle. Izuku...Izuku...

Je veux dormir. Izuku...

Mais oui c'est bien ça... le sommeil. IZUKU !!!!

J'entends la voix de quelqu'un. C'est celle de Kacchan?!

Ah, oui ! Il est devant moi.

Je relève les yeux et je vois quelque chose que je n'aurais jamais pensé, voir, ni même imaginé, voir sur le visage de Kacchan.

Des pleurs et de la peur au fond de ses yeux.

Il était là, en face de moi, pleurant à chaude larme, en répétant en boucle mon prénom. Mais mon visage aussi était mouillé, je ne m'en étais pas rendu compte.

Tous ces souvenirs qui me sont revenu à la mémoire, d'un seul coup m'ont perturbé, m'ont rendu faible. Je comprends pourquoi je suis dans cet état. Redevenir un collégiens sans alter et harcelé n'a jamais fait partie de mes rêves. C'est donc logique que je sois dans cet état-là.

Mais peu importait l'état dans lequel j'étais Kacchan ne ce n'était jamais mis à pleurer, ni s'arrêter ou même s'excuser ou s'expliquer, lorsqu'on était au collège.

Pourtant...

Là ! Tout de suite, là maintenant, il pleure.

D'un côté je n'aime pas ça, mais...

De l'autre ça me fait plaisir de le voir de cette manière. Le grand Kacchan savait être humain. J'aurais pu l'imaginer autant de fois que le veux je n'aurais jamais pensé le voir au moins une fois dans ma vie.

Je plonge mon regard dans celui de Kacchan. Il s'est arrêté de m'appeler, et ses dernières larmes roules sur ses joues. Il a dû comprendre que je m'étais remis et que j'étais revenu de ce temps effroyable pour nous deux dans un sens. Il a l'air tout autant désespéré, paumé et traumatisé que moi.

"Tu m'fou toujours dans des états pas possible... Izuku..."

Mon prénom...

Je l'ai entendu un nombre incalculable de fois, depuis que je suis né et, pourtant...

L'entendre sortir de sa bouche, à lui ...

C'est à la foi comme un miracle, et à la fois sa façon à lui de dire pardon.

Je sais que juste le fait de dire mon prénom doit être une épreuve pour lui, alors même si ça ne rattrape pas tout ce qu'il s'est passé entre nous, je lui en suis reconnaissant.

Je relève le regarde, avec mes yeux vert plein d'eau. Je ne peux m'empêcher de la regarder de la manière la plus chaleureuse dont je suis capable. Et, je lui fais un sourire franc et un regard affectueux, que je ne lui ai pas donné depuis plusieurs années maintenant.

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Voili voulou 😸

La "séance"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant