-Ecoute-moi bien, c'est par parce que je t'écoute et qu'on se parle qu'il faut que tu croies que tu peux me dire s'que j'ai à faire ! Ils ne se sont jamais plein que je sache et ils savent à quoi s'attendre en voulant être ami avec moi ! T'as pas à me faire la morale Deku ! Il me fond chier mais, ils savent qu'ils peuvent être autour de moi. Toi, à part passer ta vie à inquiéter les autres tu sais pas faire grand-chose monsieur l'héritier !
-Katchan !"
Je suis sortie de sa chambre aussi vite que j'ai pu. J'ai juste envie de pleurer, tout aller si bien. Qu'est-ce qu'il s'est passé...
Me voilà de retour dans ma chambre, encore choqué, par ce qu'il s'est passé.
Pourquoi ? Je voulais juste faire plaisirs à nos amis, leur montrer que même nous, nous pouvons changer et ils auraient été si content pour nous. Mais... maintenant qu'est-ce qu'il y a à espérer.
Si, dès le premier jour, Katchan n'est pas capable de me laisser parler, sans piquer une crise et m'insulter.
Comment peut-on avancer ?
Je ne voulais pas qu'il pense que je lui donne des ordres. Je lui faisais juste une demande, je n'espérais pas qu'il soit d'accord, mais en tous les cas, pas qu'il réagisse comme ça.
Il aurait pu rigoler, et me dire que j'étais fou, mais pas me dire "Deku" ou "l'héritier" comme s'il n'acceptait pas du tout cette réalité... ou que tout était fini...Je suis fatigué, mais je n'arrive pas à dormir, mon esprit tourne à plein régime et en plus j'ai faim. Je décide alors de descendre voir s'il y a de quoi grignoter, puisque tous les autres ont dû finir leur repas et allez se coucher.
Dire que j'imaginais que ce soir je pourrais manger côte à côte avec Katchan, que l'on aurait pu montrer qu'une nouvelle relation entre nous deux était possible. J'ai l'impression que plus rien n'est à espérer de tout ça...
...
Il est déjà minuit et les règles du dortoir stipule qu'on doit être couché à 23h. Tant pis ! J'ai trop faim !
Alors que je me levais de mon lit pour aller manger un morceau. Quelqu'un toqua à ma porte. Je me rapprocha de ma porte pour voir, et là, devant ma porte, éclairée par la lumière de ma chambre... Katchan !
Ces yeux d'un rouge vif me regardaient droit dans les yeux et me firent avoir un frisson dans le bas du dos et me chatouiller les entrailles.
Il était en tenu de sport et je ne comprenais pas vraiment ce qu'il me voulait. Ni ce que je devais faire.
Est-ce que je dois encore lui faire la tête ? M'excuser ? Lui redire ce que j'avais dit plus tôt ?
« Habille-toi, on va courir », il n'avait pas crié, il ne me l'avait pas ordonné, et il ne m'avait pas non plus supplié, ni même poser la question. Il m'avait juste informé qu'on y allait.
Je hocha de la tête comme seule réponse.
Il ne dit rien, il attendit juste, devant la porte. Lorsque je sortie, aucun de nous ne parla. De toute façon on savait que si l'un d'entre nous ouvrait la bouche on s'engueulerai.
Voilà, comment on c'était retrouvé à courir, à minuit sans avoir manger, pour ma part.
Même si on avait réussi à s'expliquer sur certaine chose, il était impossible que les choses changent réelement du jour au lendemain.
Nous n'avons pas encore pris nos marques et nos habitudes dans ce « nouveau départ », et il est claire, que les habitudes son dure à renier. Il suffit de se rappeler ce qu'il s'est passé plus tôt.
Nous avons bien passé plus de 10ans de notre vie à ne pas nous comprendre, à nous éloigner l'un de l'autre sans chercher réelement à comprendre les intentions de l'autre.
Nous avions couru pendant au moins 1h et nous étions presque arrivé au dortoir.
Katchan, s'arrêta face à un banc et commença à s'étirer, je suis resté devant lui, mais il était dos à moi puisqu'il étirait ses jambes sur le banc.
Il était 1h du matin et je savais que si je m'arrêtais maintenant je ne redémarrerais pas, j'avais le ventre trop vide pour ça et le froid était là, je ne savais pas ce qu'il fichait alors j'ai attendu, en regardant son dos se baisser, s'étirer.
Je l'observais faire ses étirements de jambes, en appuyant d'abord, une main juste au-dessus, de son genou, puis l'autre venait s'ajouter pour mettre plus de pression sur le muscle.
Puis pareil pour l'autre jambes, il appuya d'abord avec sa main droite, puis y ajouta sa main gauche.
Je voyais de ma place ses mèches de cheveux tomber en avant, en même temps, qu'il baissait la tête, pour ajouter sa main et lorsqu'il avait changé de jambe ses cheveux été revenu se dresser d'eux-mêmes sur le dessus de sa tête.
Je pouvais, aussi voir quelques gouttes de sueur rouler, le long de son cou, pour aller se réfugier dans le haut de son pull à capuche, bleu marine.
Il avait déjà fait chacune de ses jambes et pourtant il ne bougeait pas. Il leva la tête vers le ciel étoilé et souffla, on voyait la fumée blanche sortir de sa bouche et se déplacer, haut vers les étoiles, au-dessus de nos têtes.
« Tu sais, avait commencé Katchan, je ne suis pas le meilleur avec les mots, je m'emporte facilement, et ce que je déteste par-dessus tout c'est d'avoir à me répéter... mais je ne sais pas si c'est pire où égale mais... ne part plus en courant... s'il te plait. Avait-il dit en se tournant vers moi pour plonger son regard carmin, effrayé, dans le mien. »
Pendant un cours instant, je me suis senti soulagé, de pouvoir, voir son visage et ses yeux, que je ne pouvais pas regarder avant. Et, mon cerveau c'est mis à traiter ce qu'il venait de me dire. Et je ne savais pas si c'était la fatigue, la faim ou le froid mais je lui ai répondu :
« Et, donc tu comptes refaire ce qu'il s'est passé tout à l'heure ? Je n'attendais pas de toi que tu acceptes, mais tu aurais pu rire, te foutre de moi ou faire le comique et faire semblant de le faire pour me faire comprendre, que c'était impossible ou juste me dire « non ». Mais comme toujours tu as choisi la facilité ! Tu as préféré refaire le lâche ! Et m'engueuler, comme si toute ma vie j'avais mérité que tu ne fasses que ça... Tu veux que je te dise ton réel problème ?! C'est que tu ne me crois toujours pas capable, tu as juste accepté le fait que c'était moi le successeur d'All Might, mais tu ne m'as toujours pas reconnu. Je ne suis plus le même Deku ! Je suis celui qui apportera le sourire et le soutien aux plus faibles ! Je ne les rabaisserais pas ! Je ne les engueulerai pas ! Je ne serais pas toi ! J'avais dit ça d'une traite et même si je trouvais que j'avais peut-être dépasser les bornes, je ne regrettais pas. »
Personne ne lui disait réelement quoi que ce soit, tout le monde avait peur de lui ou pensait parler à un mur. Mais, moi, je savais, tous ce que les personnes disaient autour de lui, il écoutait, interprétait et le prenait comme une information, si elle était utile pour lui.
Alors, oui je sais, je lui ai fait mal. Mais et moi alors, je n'ai pas subi tout ce qu'il s'est passé, pour qu'il recommence ! Pour que tout ça recommence !
Désormais, seul le bruit du vent, venait faire onduler nos cheveux. Et, le son des quelques voitures, qui passaient encore en contrebas à cette heure-ci, ce faisait entendre en fond.
--------------------
Voili voilou la suite 😉.
Les choses s'ameliore espérons que les choses continuent comme ça 😁
VOUS LISEZ
La "séance"
FanfictionLes profs veulent changer les choses, la relation entre Izuku et Katsuki pourri l'ambiance de la classe. Il est grand temps de faire quelque chose. Mais quel est cette chose? Surtout est-ce que cela va fonctionner? Rien n'est sûr après tout Katsuki...