Chapitre 26

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J'avance lentement vers elle voulant la faire patienter le plus longtemps. Mais je me torturais tout autant. J'accélère, et m'arrête à 50 Cm d'elle. En un pas je réduis la distance. Les choses s'enchaînent à toute vitesse et je pers le contrôle. J'agrippe sa taille avec mon bras gauche et la tire vers moi. Son corps touche à présent le mien. Ses pieds frôlaient à peine le sol, et, malgré ça, nos têtes restaient à des décimètres d'intervalles.

Je la serrais tellement fort que je pouvais sentir son cœur battre en même temps et à la même vitesse que le mien. Elle, les bras pendus en arrière, restaient les yeux écarquillés remplis de larmes et la bouche bée. Je met ma main sur son cou, touchant en même temps sa joue humide et me courbe afin de sceller nos lèvres.

J'enfonce mes lèvres le plus fort possible sur les siennes tout en maintenant sa tête avec force. J'ouvre la bouche, insére ma langue en elle afin de trouver son muscle, incapable de bouger à cause de la paralysie. Je soulève sa langue avec la mienne, elle retombe, je la tourne, la pousse et la caresse, mais rien y fait, elle reste immobile.

J'en profite. Je descends ma main gauche sur sa jupe et la caresse avec délicatesse, je m'apprêtais à descendre ma main droite sur ses seins, quand sa langue bougea. Elle était réveillée. Elle répondit à mon baisers, enroula ses bras autour de mon cou et nous accompagnimes ce moment avec des mouvements de têtes à la fois violents et doux,se séparant de temps à autres afin de respirer.

Cela dura quelques minutes, puis emporté par l'élan, je descendis mes deux mains sous sa jupe, et la souleva. Elle enroula ses jambes autour de moi. Elle était à présent plus haute que moi. J'avais dans l'idée qu'elle continuerait de m'embrasser et qu'ainsi, nous l'aurions fait, comme la première fois. J'avais oublié que nous étions actuellement dans une salle de classe, devant des élèves et un professeur. Mais elle sépara nos lèvres, se redressa et essuya ses larmes en riant. Comme un vrai bébé. Elle est trop mignonne. Elle posa ses mains frêles sur mes joues humides et les essuya. Elle me regarda intensément.

MUNJEE : Tu n'es pas sensé être mort toi ?

Je ris.

MOI : Je te retourne la question.

MUNJEE : Je t'expliquerai plus tard..

MOI : Tu m'as manqué

MUNJEE : Pas toi

Je ris

MOI : Pourquoi tu as pleuré alors ?

MUNJEE : Parce que j'étais stressée d'être devant tout le monde.

MOI : Tu m'aimes ?

MUNJEE : Oui

MOI : Embrasse moi.

MUNJEE : Non.

MOI : Arrête.

MUNJEE : Tu m'as fais pareil.

MOI : Ah bon ?

MUNJEE : Tu avançais lentement vers moi.

MOI : Tu aurais pu marcher aussi.

MUNJEE : Tu sais très bien que non.

MOI : Ah bon ?

MUNJEE : J'étais paralysée.

MOI : Pourquoi ?

MUNJEE : Tu le sais.

MOI : Ah bon ?

MUNJEE : Park Jimin tu es le pire

MOI : Pourtant tu m'aimes.

MUNJEE : Plus maintenant.

𝚂𝙴𝚄𝙻Où les histoires vivent. Découvrez maintenant