Chapitre 46

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POV YOONGI

NAM : Explique-toi.

Namjoon et Seokjin étaient revenus deux heures après mon overdose. Quand il l'apprit , Namjoon me dit simplement le fameux "on en reparlera demain"... il s'avère qu'on est le lendemain. On se trouvait actuellement dans son bureau. Il se tenait assis en face de moi, les bras croisés et le visage ferme. Autant dire que j'avais vraiment fait une connerie.

NAM : J'attends.

Je m'inclinai.

MOI : Désolé Hyung, je ne le referai plus.

NAM : Évidemment que tu ne le referas plus, mais ce n'est pas ce que je te demande et tu le sais très bien.

MOI : J'ai fait de la merde, je l'avoue...

Il soupira.

NAM : Arrête d'éviter la question. Pourquoi as-tu décidé de prendre cette merde Yoongi ?

MOI : Je... m'ennuyais, donc j'ai voulu essayer de nouveaux trucs.

NAM : Tu mens.

MOI :...!

NAM : Tu n'es pas du genre à faire des choses aussi irréfléchies.

MOI : Ouais bah... j'ai merdé cette fois-ci.

NAM : Ça c'est sûr. Mais la raison n'est pas la bonne.

MOI : Peu importe la raison, le résultat est le même, je suis un drogué point.

Il se crispa.

NAM : La cause est plus importante que l'acte lui-même, tu ne peux pas te définir par ce que tu fais.

MOI : Un gars qui vole est un voleur, un gars qui viole est un violeur, un gars qui tue est un tueu-

Namjoon se leva brusquement.

NAM *criant* : Je ne suis pas un tueur Yoongi !

Je ricanai.

MOI : Bien sûr que si. Et je le suis également, je suis un assassin tout comme toi.

NAM : On a nos raisons.

MOI : Et elles mènent toutes au même endroit.

NAM : Si je tue pour me protéger, pour nous protéger tous, je ne suis pas un tueur et encore moins un assassin.

MOI : Tu te voiles vraiment la face Namjoon, accepte juste ce que nous sommes.

NAM : Tu veux que je te dise ce qu'on est ? Nous sommes tous les victimes de cette organisation exécrable qui a détruit notre mental et notre enfance avec !

MOI : Notre mental ? Il était déjà ruiné avant !

NAM : Et ce à cause de l'environnement dans lequel on est né.

MOI : Aucune importance, on est ce que l'on fait.

Il m'attrapa par le col.

MOI : Tu veux me frapper pour dire la vérité ? Vas-y, ne te gêne pas.

NAM : Je ne vais pas te toucher, ça te ferait trop plaisir. Je veux simplement que tu écoutes bien ce que je vais te dire.

MOI : Je te suis tout ouïe.

NAM : Il est vrai que j'ai beaucoup tué, des dizaines et des dizaines de personnes sont mortes directement ou indirectement par ma faute. J'ai des tonnes de litres de sang sur les mains et des kilomètres de cadavres à la ronde. Il n'y a aucun mot pour décrire ce que je suis, "tueur" ou "assassin" sont bien trop faible pour moi...

𝚂𝙴𝚄𝙻Où les histoires vivent. Découvrez maintenant