𝚂𝙴𝚄𝙻

Chapitre 51

POV JIMIN

DOYUN *chuchotant* : Hé ! Jimin ?

Je me tournai vers lui.

MOI : Mhm ?

On était en classe d'anglais, le troisième cours de la journée.

DOYUN : Tu travailles là ?

MOI : Mouais... pas vraiment.

DOYUN : Ok cool. Ça te dis que l'on parle un peu ?

MOI : Si tu veux.

DOYUN : Ok.

Il y eu un silence un peu embarrassant.

DOYUN : Ça va ?

MOI : Oui et toi ?

DOYUN : Ça va.

MOI : Ah.

DOYUN : Tu fais quoi ?

MOI : Rien et toi ?

DOYUN : R-

MOI : Bon c'est chiant un peu.

DOYUN : C'est vrai.

MOI : Au pire je retourne dormir.

DOYUN : Non !

MOI : Alors poses des questions intéressantes.

DOYUN : D'accord d'accord.

Il réfléchit un moment.

DOYUN : Il va bien ton ami ?

MOI : Lequel ? Jungkook ?

DOYUN : Non. Enfin, ce n'est pas que je m'en fiche de lui, j'espère qu'il va bien également mais je... voulais plus savoir pour Taehyung.

MOI : Tae ?

DOYUN : Mhm.

MOI : Hum... et bien oui, il était juste un peu fatigué, rien de grave. Mais je ne me souviens pas vous avoir vu parler.

DOYUN : On a discuté vers la fin de la soirée. Et j'ai... gaffé.

Il ricana nerveusement.

MOI : Tu as fais quoi ?

DOYUN : J'ai... je ne sais pas si tu es au courant, mais Taehyung a perdu ses parents.

Qu'est-ce qu'il a bien dû dire d'autre ?

MOI : Ah ouais ? Merde ! Il m'en avait jamais parlé.

DOYUN : Vous vous êtes rencontré cette année c'est ça ?

MOI : Mhm. Mais comment vous êtes arrivé à ce sujet ?

Il m'expliqua en détail leur conversation. C'était vraiment une mauvaise idée d'organiser cette fête. Je pensais que tout le monde connaissait déjà plus ou moins ses limites au niveau de l'alcool pour ne pas perdre le contrôle. Mais j'avais écarté le fait qu'ils n'avaient pas commencé leur nouvelle vie en se bourrant la gueule chaque soirs comme je le faisais si bien.

DOYUN : Et donc après je lui ai demandé où était sa chambre. Ne te fais pas d'illusions, il était ivre mort.
En parlant de ça, je ne vais pas le cacher, j'ai regardé un peu de gauche à droite et deviné ce que j'ai trouvé ! Un...

Il continua de parler pendant que je le regardais les yeux écarquillés de stupeur. Mes oreilles bourdonnaient et mon cerveau s'enflammait. Non, ce n'est pas possible. Il a certainement dû faire une erreur en parlant trop vite. Je devais en avoir le coeur net.

MOI : Doyun... tu sais que c'était ma maison ?

DOYUN : Oui bien sûr, pourquoi ?

MOI : Comment savais-tu qu'il avait une chambre ici ?