Chapitre n°7 : Celle qui dit la vérité

1.1K 95 27
                                    

Salut ! Bienvenue dans cette fiction spéciale noël 2020 !

Résumé : Anya Woods est le meilleur inspecteur de la criminelle de son commissariat, elle ne s'accorde aucune pause. Son travail est toute sa vie, rien d'autre n'a d'importance. De toute façon, elle ne peut pas s'arrêter puisque lorsqu'elle le fait un souvenir entre l'horreur et l'absolu accalmie la hante. Et puis un jour, Raven Reyes apparait cette jeune femme qui est tout aussi débordée, reste tout de même son exacte opposé. Elle est pétillante et pleine de vie et elle va complètement chambouler sa routine. – Ranya & Clexa -

Aucun des personnages de l'univers de The 100 ne m'appartient !

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.

oOoOo

Les Murmures Du Cœur

« Croque, croque, vis ce moment sur l'instant, zappe le passé, ne lève pas tes yeux sur le futur, vis l'instant présent ! »

Claude Suissa

Partie n°7 : Celle qui dit la vérité

POV Anya

J'ai rattrapé Raven. Elle va bien maintenant. Il n'y a absolument plus aucun risque. Il serait donc temps que je lâche prise. Mais je n'y arrive pas. Dire que j'ai eu peur de la voir s'effondrer et se faire mal est un euphémisme. Mes émotions viennent de faire de véritables montagnes russes en un temps record.

 
Cette soirée est consacrée à Lexa. Nous avons été dans plusieurs galeries ensemble pour lui trouver un cadeau digne de ce nom pour Noël. Je ne m'attendais pas à finir au vernissage de Clarke Griffin, encore moins à ce que ma sœur me lâche dès le début, se faufilant pour retrouver l'artiste en me laissant seule. J'ignorais que Raven serait là, mais je ne vais pas mentir, je l'espérais.

Quand j'ai fini par l'apercevoir à côté de Clarke, je ne l'ai plus quitté des yeux. J'ai à peine réagi quand Kane est apparu de nulle part pour me saluer, soulignant qu'il ignorait que j'appréciais l'art. J'ai vaguement répondu que si j'étais ici, c'était pour Lexa. C'est après coup, que je me suis rendue compte que je m'adressais à mon patron. Je me suis alors excusée de ma familiarité en acceptant d'avoir une discussion formelle avec lui, tout en gardant Raven dans mon champ visuel. Je me suis presque décomposée sur place en réalisant que mon coéquipier et quelques-uns de mes autres collègues étaient aussi présents à l'événement.

J'ai subitement eu la sensation d'être prise au piège. Je ne suis clairement pas du genre à accepter de nouer des liens avec ceux qui partagent déjà une grande partie de ma journée. C'est déjà assez difficile d'en supporter certains quotidiennement, ce n'est pas en plus pour me les payer en dehors des heures de bureau. Je suis aussi douée dans ce que je fais parce que je sais parfaitement où se trouve les limites entre le travail et la vie personnelle. Je ne veux pas de ce soudain intérêt pour ma personne. Je préfère largement leur indifférence et qu'ils puissent continuer à penser que je suis une véritable emmerdeuse. S'il commence à apercevoir celle que je suis véritablement, je sens que ça va être problématique.

Donc j'ai fui et ce n'était pas du tout parce que la compagnie de Raven me semblait bien plus appréciable. Seulement parce que la leur ne m'était pas agréable. Et puis, alors que je n'étais plus qu'à quelques mètres, un scénario d'horreur s'est déroulé sous mes yeux. Raven tombait à une vitesse folle alors j'ai couru pour la rattrapée. J'ai vraiment cru que je n'arriverai pas à temps. J'ai mis un temps fou à réaliser qu'elle était en sécurité, mais elle l'est désormais et il serait temps que je lâche prise et aussi que les palpitations de mon cœur se calment. Raven va bien.

Les Murmures du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant