Les Murmures du Cœur

Chapitre n°21 : Celle qui lui faisait une confiance pleine et aveugle

Salut ! Bienvenue dans ce nouveau chapitre !

Résumer : Anya Woods est le meilleur inspecteur de la criminelle de son commissariat, elle ne s'accorde aucune pause. Son travail est toute sa vie, rien d'autre n'a d'importance. De toute façon, elle ne peut pas s'arrêter puisque lorsqu'elle le fait un souvenir entre l'horreur et l'absolu accalmie la hante. Et puis un jour, Raven Reyes apparait cette jeune femme qui est tout aussi débordée reste tout de même son exacte opposé, elle est pétillante et pleine de vie. Et elle va complètement chambouler sa routine. – Ranya & Clexa -

Aucun des personnages de l'univers de The 100 ne m'appartiennent !

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.

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Les Murmures Du Cœur

« Rayez "jamais" de votre vocabulaire. Ce mot chasse les rêves et met des barrières à votre propre destinée. Il porte malheur ! »

Alric et Jennifer Twice

Partie n°21 : Celle qui lui faisait une confiance pleine et aveugle

POV – Clarke

Je reste silencieuse en mettant en pièce le menu en papier. Les petits confettis tombent sur la serviette blanche que je fixe avec l'envie dévorante de sortir le marqueur noir de la poche de mon manteau pour dessiner dessus. À mon sens, tout est bon pour échapper un peu plus longtemps à cette situation. Quand mon regard s'éloigne de cette toile vierge improvisée c'est pour se poser sur l'écran de mon téléphone qui reste désespérément noir.

Je déchire une longue bande, la roulant et la déroulant entre mes doigts pour occuper mon esprit, m'éloigner le plus possible de ce cauchemar. L'encre commence à marquer ma peau, mais je continue avec acharnement en sentant le stress et le malaise croître. Sous la table, mon pied s'agite faisant tressauter ma jambe. Je grimace à chaque fois que mon genou percute légèrement la planche de bois.

J'énumère mentalement tous les lieux où je préférerais être plutôt qu'ici. En soit, je n'ai rien à reprocher à ce restaurant en particulier. Pour y être déjà venue, je dois même souligner qu'on y mange plus que bien.
Non.
Le problème est sans nul doute la compagnie. Parce que je suis obligée de partager ce repas avec mon père. J'ai été prise complètement de court quand il a débarqué sans prévenir dans ma galerie et qu'il a décrété qu'il allait m'inviter à déjeuner.

Évidemment je n'ai pas su refuser. Je me retrouve donc dans cette situation que je pensais pouvoir affronter avec Lexa et non seule. Je me retrouve comme à chaque fois complètement tiraillée. Une part de moi se sent heureuse de le revoir, veut en apprendre le plus possible et l'autre est complètement amere pour ne pas dire folle de rage quand je me souviens qu'il nous a complètement abandonné ma mère et moi ou bien qu'il ne veut même pas entendre parler de Madi. En général, je suis plutôt douée pour faire semblant. Je parviens à garder la face. Puis quand je suis de nouveau seule, j'évacue toute ma frustration sur une toile. Je ne sais pas pourquoi c'est si différent aujourd'hui.

Je n'ai qu'une seule envie depuis que je suis assise et qu'il monopolise la conversation, me lever bruyamment, peut-être attraper le pichet d'eau pour lui déverser en pleine tête et partir sans dire un mot. J'essaye, j'essaye vraiment, mais cette fois absolument tout ce qu'il fait me met en rogne. De sa simple façon de prononcer un mot, à celle de tapoter le cadran de sa montre avec son index, ou encore son sourire et même son rire.

Et il parle, parle, parle, il ne s'arrête jamais. Je n'écoute que d'une oreille, éloignant mon esprit le plus loin possible de cette conversation. Je pense à mes prochains coups de pinceau pour le tableau que j'ai prévu d'offrir à Lexa pour Noël, aux photographies que je pourrais prendre à proximité du restaurant ou encore aux prochaines soirées que j'ai prévu de passer chez ma mère avec mes sœurs jusqu'à la fin de la période des vacances scolaire, même s'il n'est pas exclu que je déserte une nuit ou deux pour être avec Lexa. Evidemment, mes pensées me ramènent à elle, à ses merveilleuses iris émeraudes, à ses magnifiques cheveux ondulés, à ses lèvres et à tous le reste de son corps, à chacunes de ses courbes.