Les Murmures du Cœur

Partie n°3 : Celle qui vivait son pire cauchemar

Salut ! Bienvenue dans cette fiction spéciale noël 2020 !

Résumé : Anya Woods est le meilleur inspecteur de la criminelle de son commissariat, elle ne s'accorde aucune pause. Son travail est toute sa vie, rien d'autre n'a d'importance. De toute façon, elle ne peut pas s'arrêter puisque lorsqu'elle le fait un souvenir entre l'horreur et l'absolu accalmie la hante. Et puis un jour, Raven Reyes apparaît. Cette jeune femme qui est tout aussi débordée, reste tout de même son exacte opposé. Elle est pétillante et pleine de vie et elle va complètement chambouler sa routine. – Ranya & Clexa -

Annonces : Je n'ai pas encore fini d'écrire cette histoire... donc vous aurez un chapitre par jour jusqu'au 25 décembre mais pour après, je ne sais pas encore comment les choses vont se dérouler.

Les personnages de l'univers de The 100 ne m'appartiennent pas !

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.

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Les Murmures Du Cœur

« Aussi, si les gens ne faisaient pas toute une histoire avec Noël, il y aurait moins de tragédies. Ils sont déçus, les gens, forcément. Et ça fait des drames. »

Fred Vargas

Partie n°3 : Celle qui vivait son pire cauchemar

POV – Anya

Un soupire m'échappe alors que je regarde le paysage défiler. C'est de pire en pire. Cette fois, comme le dit la série à succès dont je n'ai pas besoin de citer le nom : l'hiver est là ! Du moins, le premier week-end de décembre à bel et bien pointé son nez. Et maintenant, il y a des décorations de Noël, des chorales qui chantent faux et des hommes portant une barbe blanche ridicule en costume rouge, absolument partout.

Je trouve tout ce remue-ménage autour de cette période tellement ridicule. Je ne comprends pas en quoi ces quelques jours de congés forcés avec, au milieu, un jour férié sont une aubaine. Il faudrait que quelqu'un m'explique. Sérieusement, tous ces sourires forcés, cette bonne humeur factice. Quel intérêt ? Tout le monde sait que les trois-quarts des personnes sont cinq fois plus agacées et stressées durant ces "fêtes". Et je les comprends sincèrement !

Je dois me casser la tête afin de trouver des présents pour une seule personne ! Une seule ! Je n'ose imaginer ce qui devrait advenir de mon humeur légendairement grognon si je devais entrer dans un de ces foutus magasins remplis de lumières, de chants de Noël et de vendeurs déguisés en lutins. Heureusement pour moi, Lexa ne jure que par l'art ! Il n'y a rien de plus calme et apaisant qu'une galerie d'art.

La voiture se stationne, je sors en humant l'air. Je passe mes doigts sous mes narines. Il y a trop d'odeurs différentes. Celles du vin chaud, du sucre et de la pollution ambiante. Je soupire en avançant. Blake n'arrête pas de parler. Je ne l'écoute pas vraiment, mais ce n'est pas nouveau. Je ne comprends pas comment il peut avoir un tel débit de paroles. C'est insensé ! J'étais persuadée avant de le rencontrer que le mot : pipelette, avait été inventé pour les femmes. De toute évidence, je me suis légèrement trompée. Il continue donc de bavasser alors que j'acquiesce poliment de la tête ou sort des onomatopées de temps en temps.

Je suis dans mon pire cauchemar ! Un putain de marché de Noël en plein air !

Je glisse mes deux mains dans la veste en cuir que je porte. Si j'avais su que Kane me ferait vivre cet enfer, je me serais habillée autrement. Correction, je me serai fait porter pâle. Correction, je me serais fait muter aux Fidji ! Je commence à grommeler quand je réalise qu'à cause de l'attelle à mon poignet, je ne suis pas du tout libre de mes mouvements. J'ai vraiment hâte de me débarrasser de cette chose une bonne fois pour toute. Je suis prisonnière de cet objet de torture depuis deux semaines ! Mercredi dernier, j'ai vraiment cru que Raven allait me dire que je pourrais l'enlever mais non. Rien !