Partie n°28 : Celle qui imaginait un canoë jaune

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Salut ! Bienvenue dans ce nouveau chapitre !

Résumer : Anya Woods est le meilleur inspecteur de la criminelle de son commissariat, elle ne s'accorde aucune pause. Son travail est toute sa vie, rien d'autre n'a d'importance. De toute façon, elle ne peut pas s'arrêter puisque lorsqu'elle le fait un souvenir entre l'horreur et l'absolu accalmie la hante. Et puis un jour, Raven Reyes apparait cette jeune femme qui est tout aussi débordée reste tout de même son exacte opposé, elle est pétillante et pleine de vie. Et elle va complètement chambouler sa routine. – Ranya & Clexa -

Aucun des personnages de l'univers de The 100 ne m'appartiennent !

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.

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Les Murmures Du Cœur

« Jean Cacteau disait que le sommeil n'était pas un lieu sûr, moi je dis que si je suis dans tes bras, tout ira bien puisque les songes ne s'arrêteront jamais et nous savons tous qu'il n'y a pas meilleur gardien que les rêves lorsque nous sommes endormis. »

Anonyme

Partie n°28 : Celle qui imaginait un canoë jaune

POV – Raven

Nous avons rejoint l'appartement d'Anya il y a une dizaine de minutes, en attendant l'arrivée des pizzas, nous avons commencé une partie d'échec. Je suis assise sur un grand tabouret, accoudé au bar en observant chaque pion avec une grande attention quand Anya est debout de l'autre côté et déplace l'un de ses fous sans une once d'hésitation. Je souris, elle parvient à me mettre de plus en plus en difficultés. Si je ne reste pas totalement attentive, elle pourrait bien finir par me battre.

Je m'apprête à bouger à mon tour un pion après avoir un peu plus réfléchi que d'ordinaire en l'affrontant quand je suis coupée au milieu de mon geste par la sonnerie de mon portable. Anya éclate de rire. Je suppose que ma réaction doit être amusante. Je ne m'offusque pas de sa réaction, bien au contraire. Je me contente de détailler chaque trait de son visage. Elle est si belle quand elle rit.

J'ai bien conscience que la peur qui s'est insinuée en elle quand elle a vu son père n'a pas encore totalement disparu. Mais chacun de ses sourires et de ses rires éloignent un peu plus cette mésaventure. Et, j'en suis heureuse.

Je sors mon portable de ma poche. Je parviens à ne pas la quitter des yeux. Jusqu'à ce que je sois obligé de poser mon regard sur l'écran pour découvrir qui vient de faire éclater notre bulle de perfection et peut-être d'accorder la victoire de notre partie d'échec à Anya. J'ai un moment de latence quand mon cerveau décide de lire le prénom qui apparait comme au ralentit. Je n'ai aucune envie de décrocher. Je veux rester le plus proche possible d'elle. Pourtant, je me lève doucement et avec beaucoup de précaution en annonçant :

-C'est Abby, et je décroche.

-Insiste bien sur le fait que les armes sont interdites dans cet appartement.

-Conte sur moi, je souris amusée en secouant la tête de droite à gauche. Abby ?

-Tu as essayé de me joindre ?

-Oui. Tu étais au bloc ?

-Ce n'est pas important, elle balaye. Tout va bien ? Tu as mal ? Il faut que je vienne te chercher ? Je savais que ce déménagement était une mauvaise idée ! Clarke va m'entendre ! On n'enrôle pas sa sœur dans ce genre de plan quand elle ne va pas bien ! Est-ce que je dois prévoir de tuer une de mes filles en fin de journée ?

Les Murmures du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant