Les Murmures du Cœur

Partie n°19 : Celle qui prend les choses en main

Salut ! Bienvenue dans ce nouveau chapitre ! Je vous souhaite un bon Vendredi, dernière ligne droite avant le week-end, force et courage ! ^^

Résumer : Anya Woods est le meilleur inspecteur de la criminelle de son commissariat, elle ne s'accorde aucune pause. Son travail est toute sa vie, rien d'autre n'a d'importance. De toute façon, elle ne peut pas s'arrêter puisque lorsqu'elle le fait un souvenir entre l'horreur et l'absolu accalmie la hante. Et puis un jour, Raven Reyes apparait cette jeune femme qui est tout aussi débordée reste tout de même son exacte opposé, elle est pétillante et pleine de vie. Et elle va complètement chambouler sa routine. – Ranya & Clexa -

Aucun des personnages de l'univers de The 100 ne m'appartiennent !

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.

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Les Murmures Du Cœur

« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections. »

Aristote

Partie n°19 : Celle qui prend les choses en main

POV – Madi

Je lace mes chaussures de sport avec précision. La terre est humide je vais devoir être prudente. Il ne s'agit pas de se blesser. Je commence à m'étirer en me répétant le parcours que je me suis imaginée dans le parc pour cet entraînement. Quand j'ai fini, je regarde une énième fois ma montre en soupirant. Gaïa est très en retard !

Je sautille sur place, d'un parce que je ne suis pas du genre très patiente et de deux parce que je me les gèle. Par moment être aussi différente de ma meilleure amie m'agace au plus haut point. Je suis une lève tôt quand elle préfère commencer sa journée vers midi, ce qui évidemment veut dire que je me couche à une heure acceptable quand elle étire ses soirées à des heures indécentes. J'ai l'habitude de pratiquer, de m'entrainer et d'étudier le plus souvent possible quand elle se laisse glisser avec ses acquis. Je suis si ponctuelle que je ferais pâlir de jalousie ce foutue lapin flippant dans Alice aux Pays des Merveilles, concrètement je suis du genre à avoir dix minutes d'avance quand Gaïa à souvent une demi-heure de retard. Si je ne l'aimais pas autant, je l'assassinerais de mes mains et violemment !

Je récupère mon portable dans la pochette accrochée à mon biceps gauche. J'ouvre l'application qui me sert à planifier absolument tous mes entraînements et je réfléchis déjà à comment rattraper tout ce temps perdu. J'ai tendance à plutôt bien organiser les choses, mais cette fois je suis face à un casse-tête que je ne suis pas certaine de pouvoir résoudre. J'ai un mal fou à caler tous les créneaux que le coach nous a conseillé de caser pendant les vacances pour continuer d'évoluer même pendant cette période, tout en prenant en compte Gaïa. Si je ne détestais pas autant m'entraîner seule, exceptionnellement je me serais passée d'elle. La période de Noël est déjà difficile à gérer de base mais ajouter tout ce sport est quasiment mission impossible !

J'envoie un message à ma meilleure amie en restant le plus polie possible. Je ne veux pas qu'en plus, elle arrive complètement braquée. Si nous ne nous sommes pour ainsi dire jamais disputées, il est parfois possible que nous refusions de nous adresser la parole pendant plusieurs heures. Nous préférons le silence, bien qu'il soit parfois bien plus destructeur à des mots qui seraient sous le coup de la colère ou de tout autre sentiment beaucoup plus blessant, j'en suis certaine. Nous sommes toutes les deux horriblement butées et rancunières à l'excès. L'enfer !

Je fais les cent pas entre mon banc et celui qui se trouve à cent mètres, regardant mon écran toutes les cinq secondes. Plus d'un dirait que je suis insupportable, dans ce genre de moment, je me trouve moi-même invivable. Mais j'ai besoin que tout rentre parfaitement dans des cases, que tout soit parfaitement organisé sinon je panique. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été ainsi.