Chapitre 50 : Fin

242 7 2
                                    

PdV Gwen:

L'horloge marquait 23 h quand on toqua à la porte. Je me levais difficilement du canapé, mon ventre me tirait. On toqua à nouveau plus fortement.

- J'arrive !

Les coups cessèrent. Je ne savais pas qui pouvait  se tenir devant la porte à une heure aussi tardive, je n'attendais personne. Je traversais le salon aussi vite que je le pouvais (c'est à dire pas très vite) et je finis par arriver à la porte. Je l'ouvri.

Mon cœur loupa un battement.

C'était lui.

Avec le même sourire enjoleur qui le caractérisait, avec les mêmes yeux perçants....

Les souvenirs affluèrent devant mes yeux.

Les larmes montèrent.

- Salut.

J'avais le souffle court. Je ne pensais pas qu'il reviendrait. J'avais cessé d'espérer ouvrir ma  porte et le voir. Il avait changé, sa tenue était très soignée, il avait l'air d'avoir vieilli même si seulement deux ans, un peu moins même, s'étaient écoulés. Ses cheveux n'étaient pas ébouriffés comme dans mes souvenirs.

- Salut Vinnie...

- Je te dérange ?

- Non. Jordan est

- En Angleterre je sais.

- Ah...

Il posa ses deux mains sur mes joues et vint humer mes cheveux. Je frémis au contact de sa peau sur la mienne. 

- Tu es belle...

- Merci.

- Ton opération s'est bien passée ?

- Comment tu sais ? Ah... Jordan je suppose ?

- Oui...

- Oui ça allait, j'ai encore mal mais ça va. Ça aurait pu être pire.

- Je peux voir ?

Je soulevais lentement mon t-shirt. Le pansement blanc recouvrait toute la partie basse de mon abdomen.

Ablation complète ?

- Oui... Des deux ovaires ...

- Tu pourras plus avoir d'enfants ?

- Non. Je peux plus.

- Je suis désolé, je sais que tu en voulais quatre.

- Toi aussi tu en voulais des enfants.

- Non, je voulais des enfants avec toi Gwen. Sinon c'est pas important pour moi, pas encore.

- Au moins, tu n'as plus aucune raison de m'aimer. Ce que tu aurais aimé de moi tu ne l'auras pas...

- Tu dis des bêtises, c'est pas ce que je voulais de toi... Je suis désolé de pas avoir été là pour toi, pendant tout ça.

- C'était ton choix.

-C'était pour ton bien.

- Je sais.

On entendit pleurer à l'étage. Vinnie blêmit.

Je reviens.

Il se contenta d'hocher la tête. Je retournai à l'intérieur et montais les escaliers. J'entrai dans la chambre de ma fille et la pris contre moi. Elle se calma instantanément. Je redescendis les escaliers avec elle dans mes bras. Quelques larmes coulèrent sur mes joues. L'émotion...

Liars ~ Jordan Huxhold/Vinnie HackerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant