Chapitre 17 : Petite exposition à 2

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Il était 5 h 35 quand je montais dans la voiture de Vinnie. J'étais partie de l'hôpital vers 2 heures du matin. Jordan n'allait pas toujours super bien et Ça me faisait mal d'aller voir cette exposition sans lui...

Vinnie démarra sans dire un mot. Il avait l'air fatigué.

- Tu veux que je conduise Vi ?

- Non, dors Gwen. Repose toi. C'est toi qui va kiffer cette journée...

- Je sais que tu voulais pas vraiment venir Vi... Je... Je suis désolée... On ferait mieux de pas y aller du tout...

- Arrête de raconter des conneries et dors !

- Jveux pas que tu te sentes obligé de faire le baby-sitter d'une française.

- Tu m'as entendu hier ?

- Oui.

- C'est bien jvoulais que tu l'entende.

- Pourquoi ? Ça m'a blessée.

- Parce que je voulais te blesser...

- T'inquiète pas, je sais que tu fais tout ça pour Jordan. J'espère juste que avant, à un moment, tu faisais les choses pour moi.

- Tu sais que c'est faux...

- Tu as toujours fait semblant pour Jordan ?

- J'ai toujours tout fait pour toi.

- Sauf aujourd'hui.

- Toujours. Dors maintenant, tu m'énerve.

J'hochais la tête et me laissais somnoler contre le vitre. On devait faire 4 h de route ce matin et 4 h ce soir.

J'avais dû m'endormir parce que quand je rouvris les yeux le soleil s'était levé.

- Coucou toi.

- Tu es plus énervé ?

- Ah oui, merci du rappel.

Et il se mit à froncer les sourcils dans une grimace.

- Tu es bête.

- La belle et le bête.

- Tu t'en souviens alors ?

- De ça oui.

Je souris. Il dit pour changer de sujet :

- On arrive dans 1 h et demie.

- D'accord. Tu veux que je fasse la fin du trajet ?

- Non ca va aller ne t'inquiète pas.

- Ok.

Je vis qu'il était derrière un camion et qu'il s'énervait à hésiter entre le doubler ou rester derrière.

- Fais le si t'en as envie.

Il me regarda et demanda :

- Tu es sûre ?

- Oui.

Il posa sa main sur ma cuisse.

J'avais bien entendu remarqué que sa main se tenait un peu trop à droite du levier de vitesse et qu'il effleurait de temps en temps mon genou. Mais pour une fois, ma phrase n'avait pas d'autre objectif ou ne contenait aucun sous entendu.

- Laisse ta main là, mais je parlais de doubler le camion.

Il devint tout rouge et enleva sa main. Il begueya et doubla le camion.

Liars ~ Jordan Huxhold/Vinnie HackerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant