Liars ~ Jordan Huxhold/Vinnie Hacker

Chapitre 48 : Écoute ton cœur

On était de nouveau assis sur le canapé en cuir. Le docteur Smith nous regardait derrière ses grandes lunettes.

Jordan était agité et énervé. Avec les événements de la veille je comprenais. Le docteur lui avait demandé de faire ressortir ses vrais sentiments à mon égard et d'après ce que je venais d'entendre, le je t'aime qu'il m'avait dit la veille n'était que quelque chose qui venait de son subconscient afin de vérifier la véracité de ses sentiments er verifier qu'il vient à ces thérapie pour quelque chose.

Le Docteur Smith dit :

- Jordan... Je sais qu'il y a quelque chose que vous voulez lui dire... Si vous ne le lui dites pas et que vous nd le sortez pas, vous n'y arriverai pas.

Le blond dont j'étais amoureuse, se tourna vers moi et s'écria :

- Si tu veux partir avec lui et l'épouser, vas y !

Ses yeux s'étaient embués pendant qu'il disait ça. Je vis qu'il avait peur que je parte réellement...

Moi aussi le docteur Smith m'avait poussé à bout durant cette séance. Je crois que ça faisait à peu près 2 logjes heures que nous étions dans son cabinet. Je n'en pouvais plus.

Jordan était comme moi au bord des larmes et je m'étais déjà demandée au 36 fois si lui lancer au visage la plante verte lui ferait mal ou pas.

- C'est exactement de ça dont je parle ! Tu as pas confiance en moi et tu ne l'as jamais eu !

- Tu me donnes aucune raison de te faire confiance aussi Gwen !

Les larmes affluaient dans mes yeux.

Le psychologue froncait les sourcils il dit :

- Mr Huxhold, Jordan, si vous ne lui laissez pas la possibilité de vous prouvez qu'elle peut être digne de confiance, elle ne pourra pas le faire.

- Mais elle a déjà brisé trop de fois ma confiance. Elle a pris un abonnement excuses avec moi.

Je me tournais vers lui :

- Si j'avais voulu Jordi, je serai partie avec lui hier quand il me l'a demandé. Je suis restée ! Parce que je t'aime plus que je ne l'aime lui.

- Tu es restée pour les papiers surtout !

- Je les aurais eu avec Vinnie les papiers, je m'en fous royalement de cette nationalité à la con Jordan ! C'est d'une histoire d'amour dont je te parles.

- Gwen, je sais pas si tu as bien compris mais tu as encore 10 h pour aller le retrouver si tu en as envie.

- Mais Jordan, tu as pas compris, je vais pas partir je vais rester ici. Dans 10h, je serai toujours à tes côtés. Je te jure que je partirai pas, je ne partirai plus jamais.

- Mais tu m'as trompé.

- Mais je t'ai choisi toi ! Pas Vinnie. Toi. Je vais pas dire que je regrette de t'avoir trompé hormis dans le fait que ça t'ai blessé parce que j'aimais Vinnie, mais je l'aimais réellement, c'était pas comme ça en passant pour prendre mon pied. Mais je t'aime bien plus que lui. Je suis restée ici. Je suis pas partie avec lui. Et c'est la preuve irréfutable que je t'aime. Que c'est toi que j'aime, que c'est toi que je veux dans ma vie. Vini m'apportera jamais ce que toi tu m'apportes.

- Les papiers, voilà ce que je t'apporte !

- Mais putain Jordan, quand est ce que tu vas te mettre dans la tête que je m'en fous royalement de la nationalité américaine, que j'ai juste envie d'être avec toi et que je m'en veux tellement de t'avoir blessé. Et je comprend que tu m'en veuilles à ce point, que tu aies plus confiance en moi et que tu veuilles juste que je meurs... Mais je t'aime moi.

Il leva les yeux vers moi, surpris :

- Qu'est-ce que tu racontes, je ne veux pas que tu meures Gwen, tu es une folle à qui j'ai envie de foutre des claques pour te faire comprendre à quel point je souffre mais jamais j'ai voulu que tu meurs parce que ça me tuerais. Mais est-ce que tu veux pas rester avec moi parce que tu aurais une vie rangée et que tout serai plus simple.

Je le regardais dans les yeux.

- Non. Parce que Jordan, j'ai un âme d'artiste, je préfère mille fois une vie bordélique, compliquée et libre qu'une vie bien rangée. Mais une vie bien rangée avec toi... C'est différent, ça serait toi et moi. Juste toi et moi.
Et toi et moi c'est la plus belle chose qui puisse m'arriver dans la vie, vraiment, juste toi et moi et notre vie rangée. J'irais au taf et toi aussi tu iras au travail et on aura une joli maison où on sera heureux, on s'aimera et on se sera tout pardonné, c'est ca que je veux.

Le docteur Smith poussa encore une fois ses lunettes au bout de son nez et il me demanda, tout en tapant sur sa tablette, avec ce bruit que je détestais et que je détesterais sûrement toujours :

- Mademoiselle Gwendoline, pourquoi est-ce que vous ne partez pas tout simplement ce soir avec Mr. Vincent Hacker ?

- C'est simple, parce que je préfère mille fois passer ma vie avec Jordan, même si je dois passer des heures dans ce cabinet a essayé de tout arranger, que de partir simplement sans problème avec Vinnie. Parce que je sais maintenant, je le sais et je suis désolé d'avoir fait souffrir tant de monde pour m'en rendre compte, mais c'est Jordan que j'aime et ça j'en suis sûre maintenant, j'en suis sûre et certaine.

Jordan me regarda et dit tout en posant sa main sur mon bras :

- Je suis allé voir ton père en France...

- Quoi ?! Tu es allé voir mon père ? Et tu lui as dit quoi ??? Pourquoi tu es allé voir mon père ?! Si je ne vais jamais le voir, il y a bien une raison !

- Je suis allé voir ton père, parce que c'est ton père.

- Et il t'a dit quoi ? Le connaissant, il a du dire que ça ne l'étonnait pas que je t'ai trompé, que ça ne l'étonnait pas que j'ai tout niquer parce que c'est ce que je fais tout le temps... Parce que je suis qu'une petite conne.

Il sourit et dit :

- Non, il m'a dit que tu lui manquais et il m'a dit que il avait peur que tu fasses des bêtises et d'ailleurs ces bêtises tu les as faite... Il m'a demandé de rentrer auprès de toi parce qu'il a dit que sans moi tu ne t'en sortirais pas. Il ne savait pas vraiment qui j'étais, il ne m'a jamais vu avec toi mais il a dit que il savait que j'étais celui qu'il te fallait...

- C'est vrai ?

- Ouais, c'est vrai.

- Et pourquoi tu es allé le voir ? pourquoi tu as fait ça ? pourquoi tu l'as fait sans m'en parler ?

- Je suis allé le voir parce que je lui ai demandé de m'accorder ta main.

- Comment ça ?

- Gwendoline Jeanne Huxhold et précédemment Sherbrooke, je voudrais savoir si tu voudrais bien m'épouser une seconde fois.
Pour qu'on se prouve que l'on s'aime réellement et qu'on puisse partir sur de nouvelles bases. Ton père a donné sa bénédiction tu sais, il a dit qu'il viendrait si tu disais oui. Ta mère aussi et en fait toute ta famille a dit qu'elle viendrait... Je sais que tu n'avais pas encore dit oui, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il se passe tout ça avec Vinnie...

- Et malgré tout tu veux quant même m'épouser ?

- Je sais que je t'aime et si tu es restée après tout ça c'est que tu m'aimes aussi alors oui, je le veux quand même, Gwendoline, Est-ce que tu veux m'épouser ?

- Oui ! Oui ! Oui ! Bien sûr que je veux me marier une seconde fois avec toi mille fois oui !

Je lui sautais dans les bras et l'embrassais :

- Je t'aime plus que tout au monde, vraiment tu es la personne la plus exceptionnelle que j'ai pu rencontrer dans ma vie et je remercie Dieu de t'avoir mis sur ma route.

Il m'embrassa à nouveau.

Le docteur Smith rit de bon cœur et conclu par :

- Je crois que la séance est finie pour aujourd'hui...