Liars ~ Jordan Huxhold/Vinnie Hacker

Chapitre 41 : Il est revenu

J'étais dans mon lit, sous ma couette, en train de lire un livre. Le temps s'était refroidis et dehors il pleuvait des trombes d'eau. Il devait me rester une trentaine de pages quand Gauge pénétra dans la chambre et s'approcha de moi.

- Tu veux quelque chose ?

- Y a quelqu'un pour toi Gwen.

Je decollais mon nez de mon roman l'air quelque peu surprise :

- Qui ?

- Tu verras bien.

Je fronçais fermement les sourcils devant son air malicieux.

- Mais ? Dis moi !

- Bon je vous laisse.

- Gauge ?!

Le jeune homme quitta ma chambre sans se retourner me laissant comme une idiote sur mon lit. J'attendis quelques instants mais personne n'entra alors je décidais de continuer mon livre. Les pages se tournèrent une à une tandis que le temps s'écoulait. Personne ne vint alors j'arrêtais d'y penser. L'histoire écrite par Primo Levi repris bientôt l'entièreté de mes pensées.

Quelqu'un toussota. Je levais la tête et je le vis. Je le vis lui. Mes yeux s'embuèrent et je me mis à pleurer. Mon livre tomba sur le sol, perdant ma page. Il ne bougeait pas alors je me levais du lit et courut jusque dans ses bras.

- Tu es venu... Tu es venu pour moi.

Il me serra fort dans ses bras, il me souleva de terre et je m'accrochais à lui. Il me regarda dans les yeux longuement tandis que je pleurais encore.

- Bien sûr que je suis venu... Gwen... Je ne pouvais pas rester aussi longtemps loin de toi... C'était beaucoup trop dur. Tu repondais pas...

Nos lèvres s'unirent un instant, après lequel il murmura :

- Je t'aime tu sais... vraiment...

Je hochais la tête un instant et l'embrassait à nouveau. Il essuya mes larmes en riant.

- On est ensemble maintenant ma Gwenie, on est ensemble.

Tout avait l'air plus simple dans ses bras.

Il me porta jusqu'à mon lit sans me lâcher et on se fit un long câlin de retrouvaille.

- Qui sait que tu es là ?

Il réfléchit un instant :

- Juste Gauge, ma mère, toi et moi.

- Pas ?

- Non, je... Il est parti tu sais, quelques semaines, enfin je crois que ces des semaines..., loin, en France je crois bien... Il avait besoin d'espace. Il a pas dit quand il comptait rentrer...

- Oh... D'accord.

- J'ai une lettre pour toi... Il me l'a donnée. Je sais pas trop si tu veux la lire ou pas... Tu es pas obligée tu sais...

- J'aimerais bien la lire s'il te plaît.

Il hocha la tête. Son regard était emplis d'un mélange de déception et de regrets.

Il se leva, alla recupérer son sac qui trainait à l'entrée de la chambre et l'ouvrit. Il en sorti une feuille pliée en quatre, qu'il, après quelques hésitations, finit par me tendre. Je l'a pris.

- Tu l'as lu toi ?

- J'aurais pas dû, mais je l'ai fait...

- Okay.