Chapitre 71 : « Tu es en retard, Peter Benjamin Parker ! »

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Peter avait bien évidemment suivi le conseil de son mentor et le soir même, Tante May les invitait, lui et Wade, à venir manger.

Ce qui terrifiait le blond. Il avait peur de ne pas plaire à celle qui était comme une mère pour son petit-ami. Il voulait faire bonne impression et il savait pertinemment qu'il était du genre à les foirer, ses bonnes impressions.

Alors dès que l'araignée lui avait annoncé la nouvelle, il s'était enfermé dans la salle de bain puis la chambre pour être le plus irréprochable possible.

Alors qu'à l'inverse, Peter avait passé le trois quart du temps à manger des friandises, Sir Woofington dans les bras devant des émissions télé sans aucun intérêt.

C'était pour cette raison que les deux amants étaient main dans les mains dans les rues de New York. Le brun ne pouvait pas retirer le sourire de ses lèvres en voyant la nervosité de sa moitié.

- T'en fais pas, elle mord pas ! Elle risque juste de balancer une ou deux cuillères en bois, c'est la seule menace.

- C'est terrifiant les cuillères en bois !

Le mercenaire passa nerveusement sa main dans ses cheveux blonds tout en resserrant sa prise sur le bouquet de fleur qu'il avait tout spécialement acheté pour May.

- T'inquiète, je suis sa cible préféré.

Ils finirent par arriver dans un charmant quartier du Queens où se trouvait une petite maison que Peter ne connaissait que trop bien. Le portillon blanc grinça quand ils le poussèrent alors que la porte d'entrée s'ouvrait au même moment.

- Tu es en retard, Peter Benjamin Parker !

L'intéressé décala la tête de quelques centimètre et une cuillère en bois frôla ses boucles brunes. Avec ou sans spidersens, il avait tellement l'habitude qu'il pouvait l'éviter en n'importe quelle circonstance.

- Toi aussi tu m'as manqué, May !

Il s'approcha de sa tante et vint la prendre tendrement dans ses bras. Wade ne put s'empêcher de détailler cette petit femme au cheveux noirs parsemé de gris qui semblait à la fois si fragile et si forte.

Le mercenaire s'approcha d'eux tandis que Peter lâchait enfin sa tante de ses bras.

- Bonjour...

Comme à son habitude, May l'accueillit d'un immense sourire qui réchauffa presque immédiatement le cœur de l'immortel. Elle attrapa le bouquet pour le sentir.

- Merci beaucoup, Wade !

Elle releva ses yeux bruns vers lui et le mercenaire pu presque sentir son âme être méticuleusement scanné par la femme en face de lui. Il sentit même son souffle s'arrêter à ce moment précis, jusqu'à ce qu'elle se mette à sourire.

- Peter a très bon gouts pour trouver ses partenaires.

Wade lui lança son plus beau sourire digne d'une pub de dentifrice qui fit lever les yeux au ciel à l'araignée.

- Et toi, ne t'avises plus d'être en retard ! s'exclama-t-elle tout en tirant la joue de son neveu.

- Pardon, Maaaay.

Il se frotta la joue quand elle le lâcha enfin pour rentrer dans la maisonnette. L'alter-égo de Spider-Man regarda son amant quelques instants avant de lui tendre la main, tel une invitation à le faire rentrer dans ce lieu qui l'avait vu grandir.

Wade enlaça ses doigts aux siens et le suivit à l'intérieur.

Cette maison était tout ce qu'il y avait de plus classique et même si Peter n'y habitait plus, on pouvait sentir sa présence dans chaque recoins, que se soit par des photos ou des prix certainement obtenus au lycée. Comme si May n'avait rien bouger d'un millimètre.

Sir WoofingtonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant