Chapitre 19

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    Lorsqu'il est 14 heures, j'ai fini de nettoyer les bureaux, il est donc temps pour moi de quitter le travail. Mais je n'ai vraiment pas envie, Élio doit venir me chercher et je suis super stressée. Sérieusement pourquoi j'ai accepté, je ne connais même pas ce type, Émy a certainement raison, je n'aurais pas dû. Si j'avais pu je me serais découragée et lui aurais envoyé un message pour annuler mais je n'ai même pas son numéro de téléphone. Mais c'est trop tard maintenant, quand je sors du conservatoire Élio m'attend déjà. Il n'est pas en retard c'est déjà ça.

-Comment s'est passé le travail ? Me demande-t-il.

-Bien.

C'est tout ce que je suis capable de lui répondre, mon stress prend le dessus sur moi et je déteste ça.

-Cool. J'ai garé la voiture un peu plus loin.

Je hoche simplement la tête et le suis de prés. Il est habillé beaucoup plus décontracté contrairement aux autres fois où je l'ai vu. Il porte des baskets blanches, un tee shirt simple blanc à manches courtes qui laisse apparent ses bras musclés ainsi qu'un jogging beige. Je ne pensais pas qu'un jogging pouvait-être aussi classe sur quelqu'un. Nous marchons en silence et arrivons à hauteur de sa voiture...non sa Porsche cabriolet ! Elle est grise et vraiment très très belle. Je savais que ce gars avait de l'argent mais là, non en fait j'aurais du m'en douter, c'est évident. J'observe la voiture tandis que lui me regarde d'un air satisfait comme à son habitude. 

-Alors tu montes ? me dit-il sur un ton de défi. 

Je commence alors à monter dans la voiture lorsqu'il m'interrompt.

-Attends il faut enlever tes chaussures avant.

Monter dans une belle voiture n'est pas dans mes habitudes, je ne pensais pas qu'il fallait en prendre autant soin, jusqu'à en enlever ses chaussures. C'est compréhensible mais bon si avoir une belle voiture, ne permet pas d'en profiter, c'est assez dommage. Je commence alors à défaire les lacets de mes boots. Mais là Élio se met à rigoler.

-Hope je rigole c'était une blague.

Sérieusement, il se paye encore ma tête. Il rigole et j'avoue que j'ai envie de rigoler avec lui mais je retiens mon rire mais esquisse tout de même un léger sourire.

-Très drôle Élio, vraiment.

Je fais mine de bouder.

Nous montons donc dans la voiture. Je m'attache les cheveux à l'aide d'une pince pour éviter de les avoir dans les yeux étant donner que la voiture a le toit découvert. 

-Oublies pas d'attacher ta ceinture de sécurité, me dit-il. 

-Qu'est-ce que ça ferait si je ne la mettais pas ? 

J'essaie de lui montrer que moi aussi je peux le défier. Il me regarde avec un sourire mais il sait certainement tout comme moi que je finirais par m'attacher. Nous nous défions du regard quelques secondes puis il reprend :

-Tu devrais vraiment la mettre. 

Je m'exécute et finis donc par mettre ma ceinture. Dans tous les cas il n'était pas question que je parte sans et je suis assez rassuré de voir qu'il se soucie de ça. 

-Prêtes ? Me dit-il.

-Oui pourquoi je ne serais pas prêêêêêêête ?

Il démarre en trombe me projetant à mon siège. Je comprends mieux le sens de sa question désormais. Il semble rigoler encore, décidément il aime bien se moquer de moi, mais moi ça ne me fait pas rire. Il ralentit légèrement ce qui me permet de retrouver peu à peu mes esprits.

HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant