Premier baiser (2)

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Le lendemain, donc, nous étions tous en blanc par ordre de ma mère. L'ambiance était vraiment bonne, comme à chaque réunion de famille, c'était dinguerie sur dinguerie. Ça fait du bien de revoir les cousins, les cousines, les tantes et tout. Mon oncle était avec sa fiancée, qui lui fit une jolie surprise. Les adultes étaient dans le salon pendant que nous étions assis à l'extérieur de la maison. Il fallait que je voie Céline aujourd'hui, j'avais l'intention de m'éclipser.

- Yo, je dois aller voir une meuf-là, fais moi un pas s'il te plaît, dis je à mon cousin Stéphane que j'avais pris à part.

On le surnommé Stephy. Il a toujours été partant pour tout ce bon vieux Stephy. On se mit en route donc, ma tante étant dans le même quartier que Céline, on ne mit pas trois jours pour arriver sur sa rue. Devant sa porte, on a sonné. Quelques secondes après, la porte s'ouvrît puis je la vis. Magnifique, dans une minie robe orange, elle avait de très jolies jambes. Elle s'approcha de moi puis m'enlaça, son parfum me donna des frissons.

« Qu'est c'qui t'arrive, Charlie ? », me dis-je dans la tête.

Elle salue Stephy aussi (Stephy, c'était le même mètre 80 que moi, mais un peu plus musclé, moins que Johnis, mais assez quand même, une barbe naissance et des cheveux courts). Elle nous fit entrer, on se posa dans leur véranda, autour d'une table. On échangea plusieurs banalités, elle posa des questions à mon cousin et plus le temps passa plus Stephy sortait peu à peu de la conversation jusqu'à ce qu'il sortît carrément nous laissant seuls.

- C'est quand la dernière fois qu'un mec t'a embrassé ? Demandais-je pour entrer dans le vif du sujet.

- Lol, pourquoi tu me demandes ça ? Dit elle doucement, esquivant un sourire.

Je ne comprenais pas, mais ce jour-là, je l'ai trouvé tellement magnifique.

- Je m'intéresse à toi juste... Je veux savoir si ça fait combien de temps qu'on ne s'était pas occupé de toi.

- Ce n'est pas hier en tout cas, sourit-elle. Ça fait vraiment longtemps.

- Je vois... Dis-moi, tu es plutôt du genre dominant ou tu préfères qu'on s'occupe de toi ?

- T'as vraiment des questions trop chelou wesh, dit elle souriant encore.

- Effectivement, je suis un mec chelou, dis je lui faisant rire. Laisse-moi deviner, t'es pas une dominante du tout.

- Qu'est c'qui te fait dire ça ? Dit elle plus sérieuse.

- Tu es douce, tendre... Comme un joli bébé, on ne peut qu'avoir envie de prendre soin de toi, dis-je m'approchant un peu plus prêt d'elle.

Elle eut le réflexe de se lever, et de fuir la proximité que je voulais installer. Elle alla vers son portail puis après avoir verrouillé la porte, elle revint vers moi lentement.

- C'est très beau c'que tu dis là, dit elle faisant les cent pas devant moi.

- Et je le pense vraiment ma jolie, dis-je m'approchant d'elle.

Je l'ai plaqué contre le mur, en ayant les yeux braqués sur elle. Elle m'échappa des mains, voulant s'enfuir, mais je n'eus aucun mal à la retenir parce qu'elle ne voulait pas vraiment le faire. C'est moi qui étais contre le mur maintenant, le soir tombant, les lumières disparaissait peu à peu, ce qui rendait la scène encore plus sensuelle.

Nos deux corps étaient très proches, tellement proches que je sentais son cœur battre, elle pouvait sûrement sentir le mien aussi. Elle trouvait tout ceci un peu bizarre, elle ne m'aimait pas tant que ça, mais elle devenait accroc à moi, elle avait besoin de moi, besoin de mes mots, de ma présence, mes compliments, de mon amour.

De mes allusions salaces, je l'excitais et elle adorait ça. Mes mains parcouraient son corps doucement, elle mouillait déjà, avec le temps, on a appris à se connaître, c'est son imagination qu'il aide à mouiller, nous étions donc parfaitement complémentaires sur ce plan.

- À quoi tu penses ? Demandais-je.

- À r... ien, arriva-t-elle à peine à articuler.

- Une fois, tu m'as dit que tu étais très doué avec ta langue, et si tu me montrais ça...

- Com... Comment ? Réussit-elle à prononcer ?

- Embrasse-moi.

Ces mots furent comme l'effet d'une bombe en elle et l'apothéose fut quand j'ai posé mes lèvres sur les tiennes, elle en resta figée. Je l'avais vu fermer ses yeux et s'abandonner totalement à moi. J'ai déjà embrassé des filles avant elle, mais cette fois-là, c'était spécial, c'était incroyable.

On s'est embrassé pendant de longues minutes, doucement, faisant monter encore plus notre excitation. C'était bon. Après cela, j'ai commencé à lui lécher le cou, elle était aux anges. J'ai soulevé sa robe, courte, pour claquer son joli p'tit cul. Elle m'avouera plus tard que la robe était faite exprès pour moi. Céline était une fille de grande taille, un joli mètre 75 que j'appréciais particulièrement, elle était plutôt fine avec de belles formes.

Je voulais qu'elle sente ma bosse, je voulais me frotter contre ses fesses, je l'ai retourné pour cela, elle bougeait lentement, c'était si bon. Je gémissais. Elle mouillait tellement que ça dégoulinait le long de ses cuisses, elle ne parlait pas et ne disait rien, on y allait à l'instinct, j'arrivais à deviner ce qu'elle voulait et vice-versa. J'ai fait passer ma main entre ses jambes tout en faisant insister un doigt puis deux juste sur sa chatte.

À sentir ses frissons, je faisais bien les choses. J'ai sorti ma queue de mon jean, j'avais réussi à atteindre son clitoris, on se caressait, c'était incroyable. Là, dans sa véranda, on avait envie d'une chose, déchiré nos vêtements et s'envoyer l'air. La fusion ne dura pas éternellement, soudain du portail, on entendit quelqu'un toqué.

- Et merde ! Dis-je.

Elle remit sa robe et ses esprits en place puis elle alla ouvrir la porte, c'était un de ses grands frères. Elle en a deux, c'était l'aîné. On s'était toujours bien entendu avec celui-là. Stéphane devant la porte, me fit signe qu'il était temps. Elle rentra pour mettre un manteau pour nous faire un pas, car il faisait déjà nuit.

En marchant, on se tenait main dans la main, échangeant des blagues comme un vieux couple, j'étais calme parce que j'allais vers mon but, elle, ne comprenais plus trop ce qui se passait. Arrivant au coin de sa rue, elle nous lassa, elle fit la bise à Stephy et me prit dans ses bras.

- J'ai adoré cette robe, fais moi des photos avec ce soir... Surtout des photos d'ton joli p'tit cul, lui dis-je à l'oreille.

Après lui avoir fait un clin d'œil, j'ai tourné les talons avec mon cousin. En chemin, Céline retrouvait peu à peu ses esprits, étant à la fois contente de tout ça et triste parce qu'elle était déjà en manque. Elle se demandait si c'était une bonne idée le flirt, je risquerais de tomber amoureux et de tout gâché, surtout qu'elle ne connaissait pas du tout mes intentions.

Elle ne m'aimait pas, mais le flirt lui convenait parfaitement. De toute façon, elle s'en fichait un peu du reste, car à cette époque, Céline flirtait beaucoup, je n'étais pas le seul garçon avec lequel elle faisait toutes ces choses. Même si, parmi tout ce beau monde, j'étais le seul qui avait un truc en plus selon elle.

Il faut savoir qu'à cette période, Céline a à peine 17 ans, mais avait déjà le vécu d'une femme de 35 ans. Je pensais qu'elle avait toujours un peu d'innocence alors qu'elle l'avait déjà perdu depuis. Ce n'est pas que je la juge, loin de là, mais c'est l'une des choses qui causera grandement des problèmes dans notre relation. Elle connaissait beaucoup trop de chose, tellement que c'était difficile de lui apprendre quoi que ce soit.

Au fur et à mesure que le temps passé, j'apprenais de nouvelles choses choquante à chaque fois, elle ne me disait jamais vraiment tout, peut être par peur d'être jugé ou par simple hypocrisie, je ne sais pas. Elle avait une apparence tellement vierge et une allure trop parfaite au début, je ne m'en étais jamais rendu compte car moi je voulais juste baiser, grande sera ma surprise.

Une réalité malheureusement beaucoup trop présente à Kin.

Différemment : TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant