Chapitre 18 : Coupable de rien. (3/3)

17 3 0
                                    

Mary se détacha de son Julian rapidement tout en se dirigeant vers son nouvel ami. Elle lança un regard à Julian tout en se dégageant de ses bras protecteurs l'air de dire "Tu le cherches...". Alors après seulement deux pas, Julian lui saisit le poignet et la fit se retourner vers lui. Il lui agrippa son deuxième poignet et ramena les deux mains de sa belle sur son torse, alors qu'un franc sourire de satisfaction s'étalait sur le visage d'ange de Mary.

Ils étaient au milieu de la pièce, tout le monde les regardait, alors Julian se contenta de l'embrasser sur la joue. La déception de Mary se put se lire directement sur son visage, elle ne s'attendait pas à ça. Elle aurait souhaité un baiser passionné, comme elle les adorait. Alors pour se faire pardonner, Julian fit glisser ses mains dans la chute de rein de la demoiselle et il la rapprocha de lui, au maximum arrachant un frisson de bonheur à sa cavalière.

Le jeune homme posa son front contre celui de Mary une fois de plus de manière à ce que leurs souffles respectifs se mêlent dans une grâce sans pareil. Ils dansaient l'un contre l'autre au rythme des musiques qui s'étaient faites douces, presque comme dans un rêve.

-C'est de la torture Julian..
-Je t'aime.

Julian prononça les sept lettres tout sauf discrètement de manière à ce que tout le monde l'entende.

-Autant que je t'aime.
-...
-A quoi tu penses ?
-Je veux que tes sourires ne soient que pour moi.
-Julian...
-Je suis sincère. C'est tout. Je sais que c'est égoïste, que c'est un comportement non justifié et ridiculement possessif, mais je ne supporte pas qu'un autre te rende heureuse.
-Je t'en prie...Ressaisis-toi. Mes lèvres, mon corps et surtout mon cœur te sont réservés, Rockstar. Et tu es le seul, le seul capable de me rendre véritablement heureuse, je peux te l'assurer...
-J'espère.
-Sois-en sûr, n'espère pas.
-Je suis désolé, si tu t'es sentie seule, avant.
-Ça fait rien, si tu es heureux d'avoir pu rigoler avec tes amis, je suis heureuse aussi.
-Merci. Je t'ai vu boire avant, c'était de l'alcool, n'est-ce pas ?
-Oui, deux verres...
-Tu devrais pas. T'es sous traitement Mary...
-Mais c'est nouvel an !
-Tu dois prendre soin de toi...
-Et toi ? Tu as bu aussi non ?
-Oui, trois verres... Ou quatre, je sais plus !
-Tu conduis, quelle honte ! Lança Mary de son air malin. Par contre tu devrais m'embrasser, il serait temps, tu ne crois pas...?
-J'arriverai pas à me retenir si je commence.
-Te retenir de quoi ? S'enquit Mary comme une gamine.
-De te faire l'amour...
-Quel dommage qu'on soit en public alors !
-N'est-ce pas ?

Julian ne put s'empêcher de rire tout en liant ses doigts avec ceux de la main de Mary. Il se détacha d'elle alors qu'il la guida jusqu'à un canapé, histoire de se poser, tranquillement, et de passer un moment un peu plus intime. Ils alternaient des baisers tendres avec des plus passionnés, manquant de déraper et d'aller plus loin à plusieurs reprises.

Ils étaient toujours en train de se cajoler quand Tom se posa à leur côté, totalement bourré, il n'y avait pas d'autres mots. Ses pupilles étaient incroyablement dilatées, et de toute évidence, il se sentait mal, à voir la manière dont il était couché dans le canapé. Julian soupira, Mary comprit que son amoureux connaissait la raison du mal-être de leur ami.

Alors elle prit l'initiative de s'éclipser, prétextant aller se servir un verre, dans la cuisine, n'oubliant pas de faire un clin d'œil à Julian pour lui faire comprendre qu'il devait la rejoindre rapidement. Amicalement, Julian posa sa main sur l'épaule de son ami dévasté, de toute évidence, par l'alcool et la tristesse...

-Pourquoi Sophie est pas là ? Elle t'a lâché, c'est ça ?
-Elle va reveniiiir... Soupira Tom d'un air désespéré.
-Elle est souvent revenue vers toi. Tu crois pas qu'il serait temps d'être fidèle ?
-C'est chiant la fidélité ! Assena Tom, agressivement.
-Calme-toi, je te donne la seule solution qui marchera !
-T'étais comme moi, avant je te rappelle !
-Avant,c'était il y a plusieurs mois.
-Oui, bah c'est nul que t'ai changé.
-J'ai mûri, moi.
-Me fais pas croire que t'es pas allé voir ailleurs.
-Tom, je m'en fous de te faire croire ça, ça ne regarde que moi.
-Je te connais, tu peux pas être fidèle. Impossible.
-Impossible n'est pas français...
-Mais ouais. Donne des leçons seulement.
-C'est un conseil Tom !
-Lâche-moi. Tu te rends pas compte, mais y'a pas plus chiant que toi depuis que t'as trouvé ta gamine !
-Dé-saoule tranquillement. On en reparlera quand tu seras net ! S'énerva Julian suite au qualificatif désignant Mary.

Les Vignes de la TendresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant