Aime-moi, désire-moi, ne me quitte jamais : Adrénaline

Chapitre 47

Dans la villa de Fred

Alex est dans la chambre de Fred. Stressé, il fait des vas et viens et regarde sans cesse l'heure.

— Pourquoi il tarde ? Je lui avais bien dit de ne pas y aller, c'est trop risqué.

Tout à coup, Alex entend les aboiements de Rico, le chien de Fred. Alex se dirige vers la porte, il voit Fred qui vient d'arriver, accompagné de son chien. Fred entre dans la chambre et accoure dans la salle de bain, sans sortir un mot. Alex le regarde avec mépris.

— Ah tu as même le temps de prendre une douche hein ? Tu as vu l'heure qu'il est ! Tu as quinze minutes tu le sais ?

— Tu es le meilleur assistant que l'on puisse espérer avoir, merci. Mais tu peux me devancer maintenant, lui lance Fred, en train de se doucher vite fait.

— Te devancer ? Tu l'as ton discours ?

— J'ai tout appris dans l'avion, rassure-toi.

Fred sort des toilettes et part s'habiller à la hâte. Il enfile son ensemble costume sur mesure en noir qui fait ressortir toute son élégance et son grand magnétisme sexuel.

— Tu dois vraiment me devancer, ça va rassurer le daron qui ne va pas se poser de questions ou tenter de m'appeler, dit Fred.

— Il n'a qu'à le faire ! répond Alex.

Fred fixe Alex.

— Qu'est-ce que je t'ai fait ? Tu t'es senti seul hier nuit c'est ça ? lui lance Fred.

— Tu as même le temps de me lancer des piques ? Je vois que tu as passé un bon moment. Sauf que tu es en train de jouer avec le feu. Si tu ne mets pas fin à ta relation avec cette femme, vous risquez d'en souffrir tous les deux, tôt ou tard.

— En plus d'être le meilleur assistant, tu es le meilleur conseiller.

Alex n'en peut plus des répliques ironiques de Fred. Mais il est au moins content de voir que Fred est en forme.

— Ok, j'y vais. Suis-moi, Rico.

Rico est un chien de type berger allemand, à la fourrure de couleur blanche (appelé « berger blanc suisse »). En plus d'être un chien de garde, loyal et très protecteur envers Fred, il a un grand sens de l'alerte et une intuition développée.

Alex et Rico s'en vont.

Pendant que Fred porte ses souliers en cuir, il repense à sa folle. « Elle me manque déjà... Ramène ton esprit ici, Fred. C'est pas le moment de penser à elle ».

Quand Fred finit, il s'arrange vite les cheveux, se met du parfum et sort de la chambre. En passant dans le jardin pour sortir, son majordome le voit et l'arrête. Fred se retourne face à lui, le majordome le scrute de haut en bas pour voir si tout est ok pour son patron.

— R.A.S (Rien à signaler), lui lance le majordome.

— Super, lui répond Fred, qui s'en va, prestement.

Le majordome, étonné, sourit. Il observe Fred qui s'éloigne.

— C'est rare qu'il soit de si bonne humeur.

Dans la grande cour Zerilli, sont déjà installés les invités, une centaine, tous des mafieux ou associés. Parmi eux, se trouvent Alex et sa grand-mère. Le parrain, la marraine, les membres de la famille Zerilli, c'est-à-dire les frères ainsi que leurs épouses et enfants, sont également sur place, assis. Dans cinq minutes, l'évènement doit commencer. Fred n'est pas encore apparu. Tous n'attendent plus que lui.