Chapitre 58

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Le 26 décembre

A Paris, il est 7h du matin. Fred est debout devant la porte de l'appartement de Tatiana. Il tape le code pour entrer. A l'intérieur, le garde du corps Ben, endormi sur le canapé dans le petit salon, entend le code en train d'être tapé, il se lève immédiatement en sortant son pistolet, il se dirige vers la porte. Fred entre et voit le garde du corps qui pointe son arme. Ben, surpris, reconnait son patron et baisse vite son arme. Fred lui fait signe de « chut » en refermant la porte.

— Tu n'étais pas loin on dirait ? Tu as dormi dans le petit salon ou quoi ? demande Fred qui parle doucement.

— Oui, répond Ben.

— Pourquoi ?

— Après être rentrée tard hier nuit, Tatiana a voulu sortir à nouveau. J'ai dû lui en empêché toute la nuit, et je suis finalement resté ici pour la surveiller constamment.

— Elle voulait aller où ?

— Je ne saurai vous dire, répond Ben.

Fred est interrogatif. Tout à coup, il sourit tout seul. Il vient de comprendre que sa folle a sûrement voulu partir l'attendre chez lui comme il lui avait promis d'être là le 26 décembre.

— Tu as fait du bon travail, en lui empêchant ça, dit Fred. Mais il y a autre chose dont je voudrais qu'on parle. Tu dois garder secret mon apparition à Paris, ainsi que ma venue ici, auprès de Tatiana.

— Bien sûr, sans aucun souci.

Après avoir échangé avec Ben, Fred se dirige vers la chambre de Tatiana.

Tatiana dort profondément. Fred entre et se dirige vers le lit de Tatiana. Il reste debout et observe longuement sa diablesse. Son visage lui avait tant manqué. « Depuis quand tu dors si profondément, jusqu'à ne pas remarquer même ma présence ? Dépêche-toi de te réveiller. Tu as des comptes à me rendre. »

Fred s'assied au bord du lit et contemple pendant longtemps Tatiana qui dort. Fred se demande si elle a pris des somnifères pour dormir car elle ne se réveille toujours pas. Fred se lève et part se faire du café. Peu de temps après, Tatiana se réveille, en s'étirant les bras et en baillant. Quelque chose retient automatiquement son attention : un parfum. Le parfum de son mur de Berlin. Ne comprenant pas, elle renifle cela et se pose des questions. Elle prend son smartphone et vérifie si elle a reçu un appel ou sms de Fred, elle ne voit rien et s'énerve déjà. « Tu avais dit le 26 ! Si c'était pour arriver la nuit du 26, tu n'avais qu'à dire le 27 alors ! Inconstant va ! » réagit Tatiana.

Vêtue d'une courte et légère robe de nuit en dentelle rouge, elle descend de son lit et se dirige vers sa fenêtre. Déjà énervée en ce début de journée, elle tire brusquement les rideaux de sa chambre. Elle voit qu'il neige. Elle en est contente et sourit. Au même moment, Fred entre, la porte n'était pas fermée donc aucun bruit ne s'entend. Fred voit Tatiana devant la fenêtre. Il marche sur la pointe des pieds pour se diriger vers elle.

Arrivé derrière elle, il enlace tendrement Tatiana, qui est agréablement surprise. Elle sait qu'elle n'a pas besoin de se retourner, elle reconnait bien ce parfum, cette présence, ces sensations uniques que ce corps collé au sien peut lui faire ressentir. Fred l'enlace plus fort en lui donnant des baisers chauds au cou. Tatiana joue à la dure, garde le visage fermé et tente de résister. Fred n'attend pas pour peloter les seins de Tatiana, dans cette robe de nuit qui fait ressortir toutes les courbes voluptueuses de sa folle. Tatiana, malgré sa volonté, émet des légers bruits de gémissement. Elle sent le pénis en érection de Fred, se frotter à elle. Elle adore savoir qu'elle lui fait cet effet. Et si Fred ne l'avait pas énervé, elle lui aurait caressé son gros bâton dur, sans problème, mais cette fois-ci, hors de question de se laisser aller à leurs plaisirs charnels excessifs. D'abord, la communication, ensuite le sexe.

Sauf que de son côté aussi, Fred est bien décidé à avoir ce qu'il veut d'abord : le sexe addictif avec sa diablesse. Et Tatiana ne sait pas que plus elle résiste, plus cela excite Fred. « Je sais que je ne devrai pas lui sauter dessus, on vient de se voir. Mais comment résister devant ce corps et ce sex-appeal », pense Fred.

L'attraction entre Fred et Tatiana dépasse tout entendement rationnel et toute résistance. A chaque fois qu'ils se voient, Tatiana et Fred ont ce besoin viscéral de se toucher, de vibrer par leurs corps, de se dévorer. C'est toujours plus fort que leur propre volonté de se contrôler. Actuellement, chacun d'eux en veut à l'autre, mais il faut d'abord « baiser » et répondre à l'appel de leurs corps.

Tatiana tente de se retirer du bras de Fred qui l'enveloppe par le cou, mais celui-ci refuse de la laisser filer. Tatiana, de toutes ses forces, enlève les mains de Fred sur ses seins. Fred fait balader ses mains sur les fesses charnues de Tatiana, en soulevant sa robe. Dès qu'il y appose ses grandes mains chaudes, en la fessant d'une telle violence, Tatiana sent qu'elle ne pourra bientôt plus résister. Son vagin est mouillé. Et Fred y enfonce son doigt. Il stimule brutalement le vagin bien gluant de Tatiana, qui crie de jouissance. Tatiana gémit en faisant des rotations avec ses fesses, collées au pénis de Fred qui bande dur et qui ne pourra attendre plus longtemps pour pénétrer sa folle. D'un geste rapide, Fred enlève son pantalon et son boxer. Il tourne Tatiana face à lui, la soulève et la balance sur le lit. Il écarte les jambes de Tatiana, celle-ci prend Fred par le cou et le tire vers elle, impatiente de se faire « défoncer le cul » par lui. Elle embrasse ardemment Fred en caressant doucement puis vigoureusement son pénis, qui sort du liquide d'excitation. Fred part sortir de la poche de son pantalon un préservatif. Il avait pensé à tout car il savait déjà comment se dérouleraient les premières secondes de retrouvailles entre lui et cette femme qu'il désire comme un fou. Fred remonte sur le lit et sans tarder, fait entrer son pénis dans le vagin bien mouillé de Tatiana et commence des vas et viens, lentement, avant d'accélérer le rythme.

Leurs visages étant face à face et sous le feu de la forte excitation, Fred gifle fort Tatiana. Il adore la « maltraiter » quand ils baisent, cela l'excite encore plus et intensifie leurs ébats. Cette gifle est loin de rebuter Tatiana qui adore ce côté sauvage et dominateur de Fred durant l'acte. Et cela augmente l'excitation de Tatiana, qui fait des rotations plus vives de son bassin durant la pénétration en missionnaire, ce qui décuple les fortes sensations ressenties par Fred, qui gémit de plus en plus fort. Sur le point d'éjaculer, il gifle encore Tatiana avant de lui tirer violemment les cheveux. La pénétration se fait plus vive et agressive. Tatiana aussi va bientôt jouir, elle crie de plaisir en tirant les cheveux de Fred. Elle agrippe ses mains aux fesses sculptées de Fred pour le pousser encore plus profondément en elle.

Les gestes brutaux, violents, emportés et déchainés de Tatiana et Fred montrent toute la force de leurs pulsions sexuelles, ainsi que leur abandon total l'un à l'autre durant ces courts moments charnels qu'ils aimeraient tant éterniser. Ils se sentent en osmose.

Après avoir joui, ils recommencent encore, avant de s'étaler une trentaine de minutes sur le lit, se dévorant du regard. Ils se sentent libérés, épanouis et euphoriques.

Mais peut-être, ce n'est que le calme avant la tempête ? A leurs yeux, leur superbe entente au niveau sexuel, gage d'une passion intense, est une qualité pour leur relation. Pourtant, cette même passion peut devenir également la plus grande source de conflit dans leur couple « anti-conventionnel » jusque-là.  

Aime-moi, désire-moi, ne me quitte jamais : AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant