Chapitre 53

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Après sa douche, Tatiana porte une courte robe moulante que lui remet une des hôtesses. Après avoir fait passer le sèche-cheveu, l'hôtesse veut coiffer Tatiana en lui arrangeant ses cheveux frisottés et mélangés, mais Tatiana la remercie en lui disant que ça va aller. Ses cheveux sont en pétard mais actuellement elle n'a pas l'esprit à tout cela. Et elle ne souhaite qu'une seule chose : sortir de ce bateau. Elle vient de se souvenir également du contrat dont lui avait parlé son manager. Elle va en profiter pour régler ce malentendu avec ce « cinglé d'avocat » une bonne fois.

Les deux hôtesses conduisent Tatiana à Antonio, qui attend sa « dulcinée » dans le salon d'invitée spéciale. Antonio, déjà installé à table, voit Tatiana, en robe et talons aiguilles, avec ses cheveux mélangés. Il prend le temps d'admirer les courbes de Tatiana, bien mises en valeur grâce à la robe qu'elle porte. Antonio sourit et ne peut détacher son regard. Tatiana garde le visage fermé et s'installe à table, en face de lui.

La table est bien garnie en nourritures, de toutes sortes, sans compter les bouteilles d'alcool. Tatiana, sans retenue, commence à se servir. Elle avait énormément faim. Antonio fait de même.

— Puisque je t'ai sauvée la vie, je demande à t'avoir pour moi toute la journée, jusqu'à ce soir.

— Antonio ?

— Oui, ma dulcinée ? J'adore comment tu prononces mon nom. C'est... sexy.

— Où est ce fameux contrat que tu avais signé avec mon manager ?

— Oh ce fameux contrat... Bien gardé, pourquoi ?

— Puis-je le voir, stp ? demande-t-elle en souriant.

— Waouh, quels yeux envoûtants.

Antonio ne peut pas résister au charme de cette femme, surtout quand elle le fixe et qu'elle sourit, elle devient toute pétillante. Il appelle son second assistant (le juriste et gangster en même temps) et lui demande de lui trouver une copie de ce contrat.

En attendant, Tatiana et Antonio dégustent silencieusement leurs plats, jusqu'à ce qu'Antonio reprenne la conversation.

— Puisque tu connais l'existence de ce contrat, tu devrais donc savoir que je voudrais faire de toi mon épouse. Vois-tu, je ne suis point comme ces hommes qui ne savent pas ce qu'ils veulent et qui trainent à s'engager.

« Pourquoi ce qu'il dit me fait subitement penser à Fred, cet homme énervant qui n'a jamais montré de signe de volonté d'engagement. Pourquoi Antonio a raison ? Il en existe des hommes qui trainent ! Encore comme ce Fred ! Et me voilà, en train d'oublier que je dois mettre en pause mes sentiments pour Fred. C'est un malfaiteur Tatiana, un tueur. Je vais vraiment devenir folle dans cette lutte constante entre mon cœur et ma raison. »

— Tu es là ? Pourquoi tu ne parles pas ? demande affectueusement Antonio.

— Rien, je t'écoute parler. Tu es si éloquent.

Antonio est heureux d'être complimenté par sa « beauté sauvage ». Il sourit.

— Normal. Je sais ce que je veux : toi, tout court.

Tatiana roule des yeux. Elle n'y croit pas une seconde à tout ce que ce type raconte.

« Ok, d'où sort cet homme au juste ? Comment peux-tu aimer une femme que tu n'as jamais côtoyée ? Quel menteur ! »

— Pourquoi tu ne dis rien, ma dulcinée ?

Tatiana se sert de l'alcool dans un verre.

— Oh, rien. Je préfère t'écouter, répond-t-elle en lui souriant.

Aime-moi, désire-moi, ne me quitte jamais : AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant