Chapitre 68

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Dès le lendemain matin, Fred a concocté un programme très chargé pour sa folle, qui va vivre des sensations fortes à ses côtés. Ils partent dans une station de ski. Il initie Tatiana à des sports d'hiver extrême, comme le parapente à ski, ou le vol en parapente. Dans les airs, avec une vue panoramique sur les montagnes enneigées des Alpes Suisses, Tatiana passe la majeure partie du temps à crier de peur pendant que Fred se moque d'elle. Lors de l'atterrissage au sol, le cœur de Tatiana bat tellement vite qu'elle a peur de ne pas survivre avant de toucher le sol. Fred ne cesse de se marrer. Tatiana est au moins heureuse de faire rire Fred car ce dernier rit rarement.

Fred fait également de la conduite automobile sur la glace. Il demande à Tatiana de bien attacher sa ceinture de sécurité. Dès qu'il démarre la voiture en accélérant, Tatiana hurle encore de peur. Et quand Fred doit prendre les virages, c'est encore pire : Tatiana sent qu'elle va terminer sa journée avec la voix cassée. Quant à Fred, pour une fois qu'il est beaucoup plus amusé par les réactions de la personne à côté de lui, plutôt que par l'adrénaline que lui offrent ces sports.

Le soir, après avoir essayé mille sports différents et « trop extrêmes » aux côtés de Fred, Tatiana a finalement adoré sa journée qu'elle a trouvé « sensationnelle ». Elle rentre au chalet avec Fred.

Le lendemain, nos deux amants fabriquent des bonhommes de neige. Tatiana a insisté pour faire cela car s'il ne s'agissait que de Fred, il irait s'amuser avec d'autres sports qui donnent plus de frissons. Mais l'après-midi, il aura ce qu'il veut car il va refaire plein de choses dingues sur la neige, aux côtés de sa folle, qui reste fidèle à elle-même avec ses cris (de peur) excessifs.

En début de soirée, Tatiana et Fred rentrent. Ils jouent à action ou vérité. Fred est installé sur le canapé, Tatiana debout, tient un verre de whisky.

— Je choisis action, dit Tatiana.

— Suce ma queue toutes les heures de la journée demain.

— Tu es un malade ! Toutes les heures tu dis ? répond Tatiana, choquée.

— Tu es très mal placée pour être choquée par ce genre de choses, lui dit Fred, en lui tapotant les fesses. Il adore le bruit de claque et comment ça rebondit. Il sourit.

Tatiana s'assied sur lui.

— Action ou vérité ?

— Action, dit Fred.

Tatiana réfléchit à quoi dire :

— Fais-moi l'amour toutes les heures de la journée, demain.

Fred sourit.

— Tu veux te venger c'est ça ? En même temps, si tu ne veux plus marcher pendant un mois, d'accord. Pas de soucis.

— Et toi si tu veux avoir une panne d'érection pendant un mois également, d'accord. Et puis commence par arrêter de me baiser si souvent. Tu ne sais pas que plus on le fait, plus j'en ai envie ?

Fred adore entendre cela. Mais sa jalousie le fatigue car ses pensées vont toujours loin.

— Et si je suis pas à Paris et que tu en as envie ? Tu vas faire quoi ? Me tromper ? demande Fred.

Tatiana prend un air de réflexion. Fred perd patience. Il soulève Tatiana, la dépose sur le canapé et s'en va. Tatiana est sidérée.

— Tu es si nombriliste et égoïste !

Elle ne compte pas se laisser faire. Elle se lève et le provoque par des mots.

— Ce que je ferai ? Tu veux le savoir ? J'irai me soulager avec d'autres hommes bien plus beaux et sexy que toi, voilà !

Aime-moi, désire-moi, ne me quitte jamais : AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant