Chapitre 65 : Notre amour est malade ! - Fin

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"Putain de merde ! Dépêche-toi ! On est déjà en retard !" J'accélère le pas tout en regardant en arrière pour presser la personne derrière moi. Il est encore en train de se pencher pour lacer ses chaussures.

"Pourquoi tu es si pressé ? C'est les cours d'été. Fiem ne va pas nous faire faire des pompes si on est en retard. Hé, il n'y a pas de voitures ! Traversons maintenant !"

"Une seconde ! Je peux avoir quatre porcs grillés, ma tante ?"

"Trou du cul !" Aïe ! Pourquoi diable il me frappe à la tête ? ! Je frotte l'endroit où j'ai été touché et me tourne pour regarder Phun qui a une expression menaçante sur son visage. C'est une agression !

"Tu me pressais et maintenant tu achètes du porc grillé ?" Hahaha, et alors ? Ce n'est pas ma faute si tu as cru que j'étais réellement pressé. Je hausse les épaules devant Phun et l'ignore avant de commencer à désigner les brochettes de porc que je veux. Je choisis celles qui ont beaucoup de graisse. Je les adore.

"Tu as dit qu'il n'y avait pas besoin de se presser puisque ce ne sont que des cours d'été. Donc je ne me précipite plus. Tatie, je veux ceux-là."

"Je t'aurai pour ça la prochaine fois. Tata, s'il te plaît, ne lui donne pas ceux qui ont beaucoup de graisse. Il est déjà assez gras comme ça."

"Espèce de salaud !" Qu'est-ce qu'il essaie de dire ? Je n'ai pas pris de poids du tout. Ok, c'était un peu difficile de boutonner mon jean ce matin, mais je pense qu'il a rétréci au lavage. Il n'est pas censé s'étirer au lavage ? On m'a menti ?

Je pose la main sur Phun et lui donne un coup de pied avant d'entendre un bruit qui me fait lever les yeux.

Je vois un oiseau qui chante fort sur l'auvent. Je fronce les sourcils et le regarde fixement. On dirait qu'il essaie de communiquer avec un autre oiseau. Je regarde autour de moi et cherche l'autre oiseau. Puis je vois un oiseau similaire dans une cage à côté du grill.

"Euh ? C'est ton oiseau, ma tante ?"

"Je l'ai attrapé plus tôt aujourd'hui. Mon mari m'a dit qu'il avait envie d'un curry d'oiseau. Je pensais lui en faire pour le déjeuner." Hein ? De l'oiseau... du curry d'oiseau ? Je me sens soudainement nauséeux.

Mes yeux se déplacent rapidement, je ne sais pas quoi dire. Cet oiseau semble placer tous ses espoirs en moi pour une raison quelconque. Il continue à faire des bruits aigus dans ma direction. Je pense honnêtement qu'il me supplie de l'aider. Je veux dire, je fais de mon mieux, ok ? "Tu n'as pas peur d'attraper la grippe aviaire en mangeant des oiseaux sauvages, ma tante ? Ce ne serait pas plus sûr d'en acheter au marché ?"

"Chéri, c'est comme si je l'attrapais moi-même. C'est ce qu'ils font au marché. Ça me fait économiser de l'argent de les attraper moi-même. En plus, si tu sais comment les cuisiner, tu n'attraperas rien." Mince, elle connaît son sujet. Qu'est-ce que je peux dire d'autre maintenant ?

Je jette un coup d'œil à l'oiseau qui continue à gazouiller bruyamment sur l'auvent. Puis je regarde Phun, il semble avoir une idée de ce que j'ai en tête.

"Tante, je vais prendre 8 brochettes. Puis-je les avoir fraîchement grillées ? Bien chaudes ?" Et maintenant je sais ce qu'il prépare. Heh heh heh. Excellent. Gagne du temps aussi longtemps que tu peux. J'en profite pour me rapprocher de la cage. Phun est toujours en train de choisir les brochettes qu'il veut. Il est si pointilleux que je serais très contrarié si j'étais la pauvre tante. Mais c'est mieux comme ça. Elle ne saura pas ce que je fais.

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