Thorin Ecu de Chêne [EN PAUSE]

18- A la conquête d'une nouvelle intimité

--Moyra--

[Ces femmes et hommes sont bien étranges pour parler de ce genre de sujet en public. Je ne pense pas que ce genre d'intimité soit censé être dévoilée aux oreilles de tous.

« Tu vas vite apprendre que tous ne courent pas après la discrétion comme les elfes Moyra. »

« Je ne vois pas l'intérêt de se vanter de ce...genre d'exploits Papi. Les humains sont-ils donc tous sans gêne et sans éprouver le moindre respect pour leur concubin ? »

« Tu as vécu et étais en partie éduquée par des elfes c'est normal que tu remarques plus que d'autres ces comportements. Rassure toi ma petite, tous les humains ne sont pas comme ça...et les nains ont la réputation d'être pire. » Murmure-t-il amusé comme si cela était une confidence de la plus haute importance]

« Arrête moi sans hésitez si tu en ressens le besoin. »

« J'ai confiance en toi Thorin. »

Une de ses mains se resserre sur ma hanche avant qu'il ne commence délicatement à s'introduire en moi, centimètre par centimètre le tout accompagné de caresses et de paroles douces murmurées au creux de mon oreille. Il ne peut s'empêcher d'échapper des grognements de plaisir en prenant place au plus profond de moi alors que je ne peux retenir mon corps de se cambrer. Je ne dirais pas c'est douloureux comme cela a pu m'être décrit mais plutôt envahissant et gênant. La sensation d'avoir un corps étranger en soit est spéciale pour une première fois.

« Par Durin, tu me rends déjà fou. »

Mes jambes s'enroulent et se contractent autour de son bassin. J'encadre son visage avec mes mains pour l'approcher du mien et l'embrasser jusqu'à ne plus avoir de souffle. Il commence doucement à se mouvoir, me laissant le temps de m'adapter à toutes ses nouvelles sensations. Mon premier gémissement fait frissonner Thorin avec force comme s'il était d'autant plus galvanisé. Ses doigts s'arriment sur le haut de mes cuisses pour renforcer notre point de jonction.

Aucuns mots ne sont échangés, juste des sensations plus grisante les unes que les autres. Je sens le plaisir germer en moi comme une fleur, jusqu'à l'éclosion complète de mon orgasme. Mes mains serrent le plus fortement possible les draps pour rester ancrer dans cette réalité. Thorin quant à lui renforce sa prise sur moi en grognant mon nom dans un souffle.

Haletants, nous ne nous quittons pas du regard jusqu'à ce que Thorin se laisse glisser sur le côté et m'enferme dans ses bras.

« Je t'aime Thorin.

« Je t'aime aussi Moyra. »

...

--Thorin--

Le sommeil me quitte définitivement en sentant les rayons du soleil brûler mes paupières. Je resserre néanmoins mon emprise sur Moyra et fourre mon nez dans son cou pour m'y dissimuler. Cette nuit est de loin là meilleur que j'ai passé dans toute mon existence, j'espère que ça ne sera pas la dernière.

« Thorin... nous ne devons pas tarder... »

« C'est la première fois que je te vois aussi peu grognons de bon matin. »

« Un homme Monseigneur. C'est un homme qui me rend moins grognons comme vous le dites. »

Je l'embrasse jusqu'à ce qu'elle y mette elle-même un terme.

« Tu as raison nous devons nous préparer. »

« J'ai toujours raison mon Roi. En revanche, mes affaires sont dans l'autre chambre et je ne pense que tu apprécierais que je traverse le couloir complètement nue au risque de croiser l'un de nos compagnons. »

Je grogne rien que d'imaginer cette pensée, je revêts le strict nécessaire avant d'aller rapidement chercher toutes ses affaires. Par chance je ne croise personne ne souhaitant pas avoir à donner des explications ou supporter leurs regards équivoquent, ni que Moyra les supporte. Je ne veux pas qu'elle puisse se sentir gênée d'une quelconque manière. Quand je rentre de nouveau dans notre chambre, une vision de rêve s'ancre dans ma rétine. Moyra, allongée sur le ventre son corps découvert à la vue de toute personne entrant dans cette pièce. Je laisse tout retomber au sol pour m'approcher d'elle sans la quitter un instant du regard. Je me penche pour déposer délicatement une pluie de baisers de la base de sa nuque au sommet de ses fesses.

« Vil profiteur. »

« Comment ne pas tirer profit de ce que tu m'offres mon Unique. »

Sans que je ne comprenne de quelle façon elle a procédé je me retrouve à a sa merci les poignets retenus par des lierres. Elle a osé. Sans l'ombre d'une hésitation elle s'empale rapidement sur moi avant de commencer de frénétique va et vient. Son corps se tortille et se cambre ses mains toujours sur mon torse. Le désir que me provoque ma femme atteint des sommets que je n'aurais jamais pu imaginer un jour.

« Détache-moi... » Soufflais-je frustré de ne pas pouvoir la touchée

« Hors de question. »

Par vengeance, j'accentue les va et vient en y ajoutant le mouvement de mes hanches attirant ma proie dans mes filets. Je sens son corps flancher dans de violents spasmes de plaisir lui faisant perdre sa concentration me permettant ainsi de me détacher pour attraper ses hanches et continuer nos langoureux mouvements jusqu'à ce que nous atteignions tout deux le point de non retour.

« Je suis heureuse de pouvoir partager ces moments charnelles avec toi. »

« Je suis le premier et je serais le dernier à disposer de ton corps et de ton âme mon Unique. »

« Je serais également la dernière à te posséder mon Roi...corps et âme. »

« Thorin nous devons y aller. » Déclare Balin à travers la porte nous extirpant de notre bulle

Moyra soupire et m'embrasse de toutes ses forces avant de se détacher de moi pour se préparer. Je ressens de nouveau l'angoisse qui prend place en elle. Depuis son réveil dans le bateau de notre contrebandier, après que son regard se soit fixé sur Erebor il ne l'a plus jamais recroisé. Ses beaux yeux verts semblaient même éviter la silhouette de ma maison. Je connais suffisamment Moyra pour savoir qu'elle n'est pour l'instant pas prête à en parler. Ne souhaitant pas la brusquer je n'ai pas d'autre choix d'attendre qu'elle vienne d'elle-même évoquer.

A suivre...