Ensemble malgré tout [Seulrene] - Red Velvet

Chapitre 2

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*BOOM*

Encore un de ces bruits ! Qui se cogne comme ça à cette heure-ci ! Je regarde mon cellulaire qui était posé sur ma petite table de chevet et remarque qu'il est seulement 3:18 du matin. Franchement la personne doit avoir une bonne raison de m'avoir réveillée.

Ah ! C'est vrai, me dis-je en rigolant. Je n'habite plus toute seule...

Ne me dit pas que c'est Seulgi qui fait ce bruit, elle fabrique quelque chose ou elle monte un meuble, que fait-elle à cette heure-ci...Je me lève donc à contre cœur et j'ouvre ma porte où je vis le bordel qui traine de la chambre de Seulgi au salon, mais qu'est-ce qu'enne nous fait... Je ramasse la couverture dans le couloir et me dirige dans le salon. En la voyant, je lâche la couverture et me dirige vers elle, elle était accroupie avec les mains sur les oreilles en pleurant.

Je regrette d'avoir lancé tous ces mots, ma mauvaise foi, sans savoir ce qu'il lui arrive... Ne lui balancez pas tout ce que je viens de dire, je compte sur vous. Je la pris dans mes bras en douceur en chantant à voix basse pour la calmer. Une fois ses larmes séchées, elle me serra un peu plus avant de rompre notre étreinte. Je me lève sous son regard interrogatoire et verse de l'eau dans un des verres posés sur la table et lui tend.

— Moi : Tiens, bois et on se posera après. Je t'écouterai s'il le faut, prends ton temps pour te détendre, je vais ranger un peu le bazar.

— Seulgi : Merci Joohyun, je suis désolé de t'avoir réveillé...

Je me lève en la rassurant du contraire et prends toutes ces affaires qui traînent dans le salon, dont sa couverture, un coussin, et quelques vêtements. J'entre dans sa chambre et c'est la pagaille... Mais quel bazar... Sa chambre est une grosse catastrophe, elle a fouillé dans ses vêtements ? Ses vêtements, qui étaient bien pliés la veille, sont maintenant en boule dans l'armoire et son uniforme traîne au sol. Seul le bureau a été épargné, dieu merci, il est bien chargé en plus. Je commence donc à plier tous ses vêtements, en finissant par accrocher ses vestes sur des cintres et son uniforme sur la portière, sa chambre est à présent propre et rangée comme la veille. Elle ouvrit la porte et elle s'assit sur le lit en tailleur en regardant le mur, je pris donc la chaise de bureau et m'assois près du lit en attendant qu'elle se livre à moi. 5 minutes passent et toujours aucun signe de sa part. Je pris donc la parole.

— Moi : Seulgi, as-tu des problèmes avec ton entourage ? Comme la famille, les amis, petit-ami ?...

— Seulgi : Les hommes... ils ne sont pas tous de confiance... Finit-elle par dire en murmurant. Je n'ai pas de problème, enfin je crois, je ne sais pas, peut-être, tu le penses ?

Moi aussi je suis du même avis sur les hommes... je ne sais pas si j'étais sensée l'entendre mais je l'ai entendu, surprenant. Je vais d'abord essayer de la détendre et de la mettre en confiance, ça sera un bon début.