Chapitre 20

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Le lendemain soir de ce départ précipité, Miswa décida d'aller aux près afin de voir sa monture et s'assurer que tout aille bien pour lui. Etonnée de ne pas voir Naira, la jument de Glorfindel, elle intercepta un garde afin de savoir s'il l'avait vu. Il l'informa alors qu'il avait pris route avec elle. Il ne la trouvait pas en forme mais assez pour faire route avec visiblement. C'est que ce ne devait pas être si grave. Elle continua de passer du temps avec Ceuran avant de rejoindre le palais.

Elle se dirigeait calmement puisqu'il n'y avait pas grand monde, vers ses appartements quand une personne qui prenait elle aussi route pour ses propres appartements la reconnue et fut bien étonnée de la croiser ici.

Valia : « Vous ?! »

Ce ton, cette voix. Miswa comprit que non seulement ça lui était attribué, mais surtout pas de bon cœur. Elle se stoppa donc et se tourna vers cette elfine qu'elle ne mit pas longtemps à reconnaitre, se souvenant bien de cette scène sur le balcon et surtout de son ton à son égard. Elle approchait et à mieux voir son visage, Valia n'eut plus de doute.

Valia : « Que faites-vous ici ?! »

Voilà la solution. L'idée de jouer les troubles fêtes dans un couple ne plaisait pas beaucoup à Miswa. Du moins au début. Parce que là, à être face à elle...

Miswa : « Bah, je me tape le grand blond. »

Elle vit son interlocutrice sursauter et ses cheveux s'hérisser sur son crâne.

Valia : « Pardon ?!!! »

Miswa : « Glorinfdel. Je suis là pour lui faire prendre son pied. »

Valia : « Glorfindel !! C'est le seigneur Glorfindel ! Comment osez-vous prétendre ce genre de... Par tous les sains ! Pour qui vous prenez-vous ?! Jamais il ne vous toucherait ! Ni même vous approcherez ! Vous ! Une vulgaire... »

Vulgaire quoi au faite ? Elle l'observa de bas en haut avec un air de dégout. Miswa arrivait parfaitement à jouer la comédie face à elle. Elle ne la troublait absolument pas. Au contraire, elle l'amusait et l'aidait grandement dans cette direction.

Miswa : « Parce que vous croyez que vous lui êtes plus importante ? »

Valia : « Bien sûr ! Je suis Valia ! Cousine du seigneur Gil-Galad ! J'ai de l'éducation, moi au moins ! Et nous sommes fiancés. »

Miswa : « Quoi ? Cette bague ? Mais ça ne veut rien dire ! »

Elle s'approcha un peu plus et lui chuchota.

Miswa : « Je peux déjà entendre sa voix gémir mon nom. »

S'en était de trop, Valia brandit sa main, mais Miswa avait de bons réflexes.

Valia : « Comment osez-vous salir ce haut seigneur par vos propos infames ?! »

Miswa rejeta ce bras qu'elle avait intercepter et l'observa de bas en haut.

Miswa : « Alors vous êtes une petite coincé du cul qui veut sa notoriété ? Hahaha ! Une vraie petite elfine de salon. »

Valia : « Je ne vous permets pas ! Et ne prononcez plus jamais de telles inanités ! »

Miswa : « Sinon quoi ? »

Valia : « Je vous le ferez regretter. »

Miswa : « Vous ?! Je suis sûre que même si j'étais attachée vous ne réussiriez pas à me toucher avec une flèche ! »

Valia : « Petit g... »

Elle serra les dents afin de ravaler ce juron. Miswa rapprocha son visage du sien et lui sourit.

MiswaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant