Chapter Eighteen

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Chapitre 18 :

Point de vue de Léa :

01/08/20

Je ne suis plus la même depuis qu'il est partit de ma vie. Je dirais même qu'il a été ma bouffée d'oxygène pour sortir de la dépression dans laquelle je m'étais enfoncée. Il a été si bon envers moi. Depuis qu'il est partit en prison, après m'avoir défendu et foutu en mauvais état Tyler... C'est comme si j'étais redevenue la moi après l'accident.

–Deux shots !

J'indique au barman qui me fait un léger signe de tête comme affirmation.

Il me les dépose devant moi et en un rien de temps je mes les bois cul secs, l'alcool ne me fait plus oublier. Mon corps à finit par s'habituer à ces différentes liqueurs au voltage plus élevé.

Alors doucement, pour oublier une bonne fois, je me rends dans un coin du bar, plutôt au fond de ce dernier, décidé à oublier.

En quelques secondes à peine, j'entends un homme à côté de moi se racler la gorge, je lui tends quelques billets. Par principe. Je ne sais pas combien j'ai donné. Mais il me fait un signe de tête de nouveau et m'indique de le suivre. Ce que je fais sans hésitation.

Depuis le temps que je viens, je commence à repérer les lieux, intéressants.

L'homme à la barbe bien taillée ouvre une porte que je n'avais jamais vu, toujours assise à l'avant du bar et me fait entrer dans cette arrière-salle.

L'ambiance est bien plus intéressante malgré le peu de monde s'y trouvant.

–Demoiselle a besoin de quelque chose en particulier ?

Je regarde l'homme venant de s'adresser à moi tout en rangeant des photos sur la table. Je ne sais pas de quoi.

–Tout simplement oublier.

Lui réponds-je en mordant ma langue, je veux juste l'oublier. Une fois dans ma vie, ne plus penser à lui.

–Tu es au bon endroit. Quel est ton nom ma jolie ?

Je réponds instantanément.

–Chloé.

–Alors Chloé, tu es plus penchant comprimé ou aiguille ?

Je le regarde, je ne me suis jamais piquer jusqu'à aujourd'hui, on m'a dit une fois, que mal injecté, la drogue pouvait paralyser tous nos muscles.

Mais comme on dit, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

–Le plus fort.

Et si l'aiguille me fait oublier un temps, ça en aurait valu la peine.

–Soulève ta manche ma jolie et vide tes poches.

–Il vous faut combien ?

–Soixante-dix.

Je prends dans mes poches ce qui me reste en argent et le jette sur la table, je ne sais pas combien il y a, mais apparemment suffisamment assez pour qu'il me l'injecte.

Légèrement dans les vapes, je ne ressens presque pas l'aiguille s'enfoncer dans ma peau. Ni l'injection du produit.

Enfin c'est ce que je crois, lorsque j'essaye de me retourner pour sortir d'ici, satisfaite de ce que je cherchais. Je tombe par terre. J'entends vaguement l'homme dicter je ne sais quoi, que je me retrouve à l'extérieur du bar, porté par je ne sais qui. L'air frais, ne me fait aucun bien.

Mais je ne pense plus à rien, mon cerveau est comme éteins. Mes gestes sont lents et le temps passe à une vitesse moindre. Je n'arrive plus à savoir pourquoi je me suis retrouvée à l'extérieur de ce bar ni pourquoi je suis dans cet état-là.

Mais j'aime cette sensation, d'être enfin apaisée. Les coups de klaxons bruyants, la foule autour de moi ne me gène plus. Et je marche, lentement, vacillant.

Jusqu'à un passage pour les piétons, plus personne n'avance et je ne comprends pas pourquoi. Alors à ma vitesse, je continue d'avancer, dans un monde parallèle, je n'entends rien. Seul une lumière m'éblouit le visage avant que je ne me fasse percuter par quelque chose.

Ma tête ayant tapé durement contre le sol, je retiens un gémissement de douleur.

Mes paupières fermées, je me sens soulevé, rapidement du sol.

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Holà mes étoiles !

Comment vous allez en ce début de journée ? Et les cours ça va pour vous ?

Aujourd'hui dans ce chapitre nous allons revoir Léa dans ces pires moments, elle recommence les conneries comme avant d'avoir rencontré Wayne.

Mais qui est donc là personne qui l'a soulevé du sol ?

Mmh mystère...

Je tenais à vous remercier pour le nombre de vues sur mes histoires et en particulier le premier tome de BadPair, on a atteint les 174k, c'est énorme. Merci pour tout. Sans vous tout ça ne serait jamais arrivé. Encore merci mes étoiles !

Bonne journée mes étoiles et faites attention à vous.

Kissouilles, Ney.

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