Chapitre 4 :
Point de vue de Léa :
« La lune me reflète. »
Depuis un an, je ne ris plus. Et tout ça, à cause de toi Wayne...
Je t'aime comme je te hais.
Je te déteste Wayne Strong.
Mais je t'aime à en crever.
-Je sais Nath', tu me le répètes assez ! Lui dis-je en baillant, la fatigue s'empare de ma conscience petit à petit avant que je ne reprenne. Je vais aller me coucher.
Les mains de chaque côté de l'accoudoir contre lequel je suis allongée. Je me relève pour ensuite regarder mon meilleur ami.
-Déjà ? Il n'est qu'une heure du matin passé...Je vais m'ennuyer seul, moi.
Par le plus grand des mystères, Nath' n'a pas besoin de dormir huit heures par nuit mais il peut très bien se passer de la moitié, sans jamais être fatigué. Je pense que ce qui m'a le plus surpris chez lui, c'est qu'il n'a jamais de cernes par rapport à son manque de sommeil.
-Je vais finir par... m'endormir sur le canapé. Lui murmurais-je à son intention, je ne sais même pas s'il a compris ce que j'ai dit.
Il hausse les épaules avant de reprendre plus qu'enthousiaste. Il va finir par me tuer.
-Rallonge toi, je te déposerai sur ton précieux lit quand le film sera fini.
-Nath', je suis vraiment fatigué. Envoie-moi un message quand tu es bien rentrée. Lui dis-je avant de me retourner, avec une seule envie en tête, me poser sous les couettes fraiches de mon lit.
-T'es relou Léa, tu le sais ça ? Enfin bref, je termine le film puis j'y vais.
Je ne lui donne aucune réponse, trop bien absorbée dans ma tâche pour ne pas m'écrouler par terre ou rentrer dans un meuble.
Une fois bien arrivée dans mon concon, je souffle et ne prend pas la peine de me changer. Je le ferai demain. De toute façon, ce n'est pas comme si j'allais mourir de froid dans la nuit.
Je me trouve encore en Californie, même si SPM est à une centaine de kilomètres de mon appart', ça ne me pose aucun problème. Dans tous les cas, il faut bien que j'affronte cet obstacle pour plus tard.
Allongée sur mon lit, les draps rabattus jusqu'au cou, mon téléphone s'allume soudainement. D'une main je le prend et de l'autre, me frotte les yeux.
Quand je vois le rappel au-dessus de mon fond d'écran. La fatigue s'envole d'un coup de mon corps.
Ça va bientôt faire deux ans qu'Alyssa est morte. Et deux ans où je ne passe pas une journée sans penser à elle. De la haut, elle ne doit pas être très fière de celle que je suis devenue.
Enfin bref, sept cent trente jours qu'elle m'a quitté. Et malgré le temps, je n'arrive pas à l'oublier. Oublier ce qu'il s'est passé. Et pourquoi ce n'est pas moi dans cette tombe et non elle.
***
Bip.
La sonnerie de mon téléphone me submerge d'un monde parallèle ou je me trouvais. Mon regard se dirige presque instantanément vers mon réveil ou je vois afficher :
7h28.
Putain, déjà ?!
Ne perdant pas une seconde de plus, je me lève, attrape mon portable d'une main et file dans ma cuisine pour me prendre quelque chose à manger.
Mais quand je me retrouve devant les placards, tout se mélange dans ma tête. Un fruit, un yaourt, une tartine ou bien un petit biscuit ?
7h29, affiche l'écran d'accueil de mon cellulaire.
Je n'ai plus le temps. Il faut que je prenne quelque chose avant de partir.
Une nectarine en main, je la lave pour ensuite la manger en même temps que je me dirige de nouveau vers ma chambre. Quand j'entre dans la salle de bain attenante, je jette le noyau de mon fruit dans la poubelle et je file sous la douche. Sans un regard vers le miroir.
En cinq minutes chrono, j'ai fini de me doucher ainsi que de me laver les cheveux. Rapide, hein !
Je les démêle tout aussi rapidement pour ensuite me passer un coup d'eau fraiche sur le visage. Et me foutre deux claques sur mes joues.
Je regarde mon reflet une nouvelle fois et un teint légèrement rosé remplace celui blême de tout à l'heure. Ça fera l'affaire !
Sans attendre une seconde de plus, je pars me changer une serviette nouée autour de la taille. Pour opter par un sweat-shirt blanc avec une rose dans le dos et un legging noir. Mes baskets noires au pieds, je ferme la porte de mon appartement sans oublier de prendre avec moi mon sac de sport.
En chemin pour aller vers le club, j'ouvre une nouvelle fois mon téléphone pour y voir apparaitre un message de Nath'. Qui date de plusieurs heures maintenant.
Je m'empresse de lui répondre.
De Léa à Nathounet :
Contente que tu sois rentré. Là, j'vais au club, donc pas là avant deux heures minimum.
Quelques secondes après, il me répond.
De Nathounet à Léa :
Dac o dac. Tu me rejoins chez moi. C pour un entraînement ou un combat ?
De Léa à Nathounet :
Ok vers 11h je pense que je suis chez toi. Et c pour un entraînement.
Je n'ai toujours pas le temps de fermer mon téléphone qu'un nouveau message apparait.
De Nathounet à Léa :
Fait attention à toi Léa et à toute !
Je lui réponds la même chose. Quand je relève les yeux pour voir où je me trouve, les rayons du soleil m'agressent la peau.
Il est encore tôt donc la chaleur n'est pas totalement présente même s'il doit déjà faire dans les vingt degrés Celsius.
De toute façon, je ne porte jamais de tee-shirt manche courte. La cicatrice de lui... est bien trop visible pour que je la laisse exposée aux yeux de tous. Surtout qu'elle est fragile à mon plus grand désespoir.
Le club de Neil n'est pas loin de mon appart et c'est un des plus gros avantages ici. Je ne suis qu'à quatre cents mètres de son club et encore.
Alors en une dizaine de minutes j'y suis.
Quand je passe l'encadrement de la porte, un des gars avec qui je m'entraîne habituellement me saute dessus.
-Prête pour te faire défon...
Je ne le laisse pas finir que mon index est posé sur ses lèvres.
-Pas un mot de plus, Andrew ou je te pète la tête contre le parquet qui est pourtant lustré.
-------
Hayo mes étoiles ! Comment ça va en cette fin d'après-midi ?J'espère que ce chapitre vous a plu !
Personnellement, j'adore toujours autant ma petite Léa. Puis Wayne... 😍
Enfin je vais arrêter de fangirler sachant que Tyty c'est mon ptit chouchou 😉😊.
Mon Instagram : Neiluj_Clf
Kissouilles mes étoiles et à bientôt !
VOUS LISEZ
BadPair 2
Teen Fiction« Le cœur n'est qu'un simple organe qui pompe le sang.» Deux âmes brisées qui essayent de se reconstruire. Deux âmes qui ne connaissent pas ou presque ce sentiment si puissant qui vous broient de l'intérieur. Oui l'amour. Elle l'avait lui, mais el...