Chapitre 11 :
Point de vue de Léa :
27/07/2020
-Bon dieu, ça fait du bien de te retrouver mon p'tit Bourbon ! M'exclamais-je en ouvrant le placard réservé à l'alcool en tout genre.
Je prends la bouteille d'une main habile et le referme. Je pars ensuite m'écrouler sur le canapé, aucun verre posé sur la table basse.
Rapidement, le bouchon de la bouteille part par terre et j'en bois une gorgée.
Ma génitrice avait peut être raison enfaite, ce centre de désintox était fait pour moi. Un rire grave emplit la pièce.
Que-est-ce que je suis minable. Et tout ça à cause d'eux !
Je me lève, tanguant, la bouteille en main, j'en bois une nouvelle gorgée. L'alcool ambré glisse le long de ma trachée. J'éclate soudainement d'un rire hystérique.
A cause de vous tous ! Ils m'ont réduit en cendre. Les uns après les autres. C'était leur but premier et maintenant je me voile la face.
Ça a commencé par Alyssa, elle qui devait rester en vie, elle qui devait encore passer des nuits entières à faire la fête, le sourire aux lèvres. Puis mon comportement à complètement changé, je suis devenue la fille qu'on ne devait pas approché. Celle qui les fumes les uns après les autres lors d'un combat. Mais j'ai rencontré cette personne, un premier amour. Oui, Tyler. Il m'a fait redécouvrir des sentiments, des émotions que je croyais avoir perdu à jamais. Il m'a fait me sentir vivante l'espace de quelques instants. Pourtant ça n'a pas dû le satisfaire, j'ai perdu à ce moment là ma virginité, aussi bien mentale que physique. Il m'a prit la seule chose qui me restait de pur.
Le bourbon entre une nouvelle fois en collision avec mon palais. L'alcool me fait tout oublier l'espace de quelques instants...
Je suis devenue l'ombre de moi-même. Ce qui n'a pas déplut à mon ancien entraineur. Je suis devenue une bête assoiffée de sang pendant mes combats. Je ne voulais qu'une chose, réduire la personne en face de moi jusqu'à ce qu'il ne puisse plus émettre de bruit tellement il souffre.
Ma mère, à ce moment-là a péter un câble. Puis j'ai fini par rencontrer Wayne. Ce connard de A à Z qui n'a pas arrêté de me prendre de haut. Mais ce connard cachait au monde entier des choses. plus le temps passait et plus je m'attachais. Je ne le montrais pas forcément mais ces petits messages sur les post-it me manquent. Mes un jour sur deux à avoir le lit me manque. Sa façon d'ouvrir une canette de soda ou même allant jusqu'à la façon qu'il regarde l'objectif de l'appareil photo. Je m'étais habitué à sa présence mais comme toujours, rien ne se passe comme prévu.
Il m'a été arraché sans que je ne comprenne quoi que ce soit. Il s'est battu pour moi et je crois que jamais je ne pourrais lui pardonner. Il est partit en taule à cause de moi.
Et putain c'est fou comment on peut s'attacher aussi facilement à quelqu'un. Je n'y aurais jamais cru. Sauf que c'est ce qu'il s'est passé. Putain...
-Je t'aime pet de sec... Je t'aime tellement que ça me bouffe... Ai-je murmuré dans la peine ombre.
Mon appart est plongé dans l'obscurité ce qui rend mon état mental encore plus dépressif que je ne le suis déjà.
J'inspire.
J'ai cru que changer de ville et partir à des kilomètres de lui me ferait redevenir normale. Ou du moins, celle que j'étais avant. Mais tout ça me bouffe. Mon cœur qui n'est qu'un organe qui pompe le sang me fait souffrir.
Bouteille en main, je finis par en boire encore quelques gorgées. L'alcool me brûle la trachée. Ce n'est pas ce qui m'importe le plus.
Soudain, une lumière éclaire un petit endroit sur mon canapé. Le chemin est difficile jusqu'à ce dernier. L'alcool commence à faire effet.
Malgré tout les obstacles qui me barrait le passage. Chaussure, coussin, magazine, télécommande et quelques autres bouteilles neuves.
J'attrape mon téléphone et appuie automatiquement sur l'icone qui indique que je viens de recevoir un nouveau message.
Le numéro est inconnu.
« I miss you, groupie... »
Quand je lis ces quelques mots, sa voix me revient immédiatement en tête, l'impression qu'il soit devant moi me prend de court.
Non ! ça ne devait pas se passer comme ça. Je veux tourner la page une bonne fois pour toute !
D'un excès de rage, je jette la bouteille de bourbon contre le sol. Cette dernière explose immédiatement dû au choc. J'inspire.
Laisse-moi tranquille Wayne. Fiche-moi la paix. Sort de ma tête !
J'arrive encore à m'imaginer son sourire. Sa façon de me regarder après avoir vu ma cicatrice.
Cette cicatrice qui me rappelle un peu plus chaque jour ce qui m'est arrivé.
L'esprit embrumée par l'alcool, je ne sais pas ce que je fais. Mais je sais une chose, au moment où nous sommes saoul. Tout ce que nous faisons et disons sont ce que nous n'aurions jamais pu faire en étant clean.
Un dernier regard vers ce message et le bout de verre de la bouteille s'abat brutalement sur la lettre qui me pourri la vie. J'appuie de plus en plus, mon cœur accapare toute mon attention.
Et c'est comme cela que je barre cette lettre. Un T est à présent marqué à vif sur mon poignet.
Je me laisse allée, le cœur lourd de reproche, la tête pleine de pensée, les morceaux de verre tout autour de moi et mon téléphone sur le canapé que je m'empresse de prendre.
Quand je relis cette phrase, sa phrase. Mon index part de lui-même vers le bouton supprimé.
I do not miss you Wayne, I lack oxygen without you ...
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Okay...J'adore ce chapitre !
Et je suis encore plus excitée de reprendre cette aventure avec vous mes lecteurs ! Comment vous allez d'ailleurs ? Ca fait super longtemps que je n'ai pas publié de chapitre ici.
Et je dois bien avouer que ça m'a manqué.
Mais maintenant, je serais tout avoue avec aussi les lecteurs de SMOKE.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes et un bon réveillon de Noël.
Je publierai sûrement un post sur Instagram pour vous parler de ce qui va suivre pour ces deux histoires dans la semaine.
Mon Instagram : Neiluj_Clf
Bonne lecture et j'espère que ce chapitre vous aura plu comme cadeau un peu en avance !
Kissouilles mes étoiles et merci d'être encore là.
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BadPair 2
Teen Fiction« Le cœur n'est qu'un simple organe qui pompe le sang.» Deux âmes brisées qui essayent de se reconstruire. Deux âmes qui ne connaissent pas ou presque ce sentiment si puissant qui vous broient de l'intérieur. Oui l'amour. Elle l'avait lui, mais el...
