Nous étions toujours dans la même position, mais celle-ci m'apaisait. Cela faisait quelques minutes qu'aucun de nous deux de parler. Quand j'étais avec lui je perdais complètement la notion du temps, mais je m'en fichais j'aimais ça. Les larmes coulaient à flot sur mes joues mais Bokuto les essuyais à chaque fois avec ses pouces, ses mains était collée à mes joues. Elle m'apaisait.
Je m'étais enfin arrêtée de pleurer, ma tête glissa contre son torse et se posa sur celui-ci. Ses mains descendirent dans mon dos et ses pouces y faisait des ronds.Nous restâmes là longtemps. Sans parler mais parfois le silence et la meilleure façon de s'exprimer. Nous le savions tout les deux. Malgré lui Bokuto brisa ce silence.
-Aïko, je suis désolé... Si tu as encore besoin de te confier je suis là.
-Kotaro..?
-Oui ?
-Merci.
Il rapprocha sa tête de la mienne et la posa sur mon épaule puis il me chuchota :
-De rien, p'tit chat.Ses paroles me réchauffaient le cœur. Il avait un don pour réconforter les gens.
Puis doucement, il se releva et me passa un de ses bras sous mes jambes et l'autre derrière mon dos. Il me portait comme un bébé, mais j'étais bien. Ma tête se cala contre son épaule et je sombrais dans les bras de Morphée. Il me ramena dans ma chambre et m'allongea sur mon futon. Il allait partir mes inconsciemment mes bras le retenir, il resta donc à mes côtés, sa main dans la sienne.Pdv Bokuto :
J'étais assis à côté d'Aïko, nous étions main dans la main. Elle dormait et moi je repensais aux révélations qu'elle m'avait faites il y a quelques minutes de cela. Je n'avais jamais fais attention mais son malheur se reflétait dans ses yeux, bien que je pouvais y voir aussi une grande joie, la tristesse et la souffrance y était grandement présent. A partir de ce jour-là, je m'étais fais le veux de la rendre heureuse à jamais avec ou sans moi.
Après m'être fais cette promesse je m'endormis a mon tour la tête posée sur son buste.Pdv Aïko :
Je sentis quelque chose gigoter sur mon ventre. J'ouvris alors les yeux et aperçu homme-chouette en train de dormir sur moi. Ma main glissa inconsciemment vers ses cheveux et commença à les caresser et ils étaient étonnamment doux. Quand je pris conscience de mon geste, ma bouche esquissa un léger rictus. Je restais là à observer son visage radieux qui dormait.
Soudain il parla :-Tu sais, ça fait un peu psychopathe de regarder les gens dormir. Me chuchota t il avec une voix étonnamment rauque et grave mais qui l'a rendait encore plus sexy.
-Eh bien j'aime bien être une psychopathe envers toi !
Nous rigolâmes.Puis il releva sa tête de mon ventre, se leva et me tendit la main. Je l'a pris et me retrouvai en face de lui. Il me prit par les hanches et me rapprocha de lui. Maintenant nos deux corps étaient collés, nos deux têtes n'étaient plus qu'à quelques centimètres. Je pouvais sentir son souffle chaud dans mon coup, sa respiration calme. Je croisai son regard, ses yeux doré resplendissait la gentillesse, puis mon regard se posa sur sa bouche, ses lèvres fines me souriaient.
Quant à moi je devais être toute rouge, bien que nous soyons ensemble -du moins je suppose- nous n'avions jamais été autant proche et cet instant n'était pas pareil, il se passait quelque chose.
Tout à coup, la porte s'ouvrît dans un vacarme sans nom et comme étant pris en flagrant délit nous séparâmes en un instant.Kuroo qui avait ouvert la porte était surpris de nous voir là et souriait de ce qu'il venait de voir. Mais sa mine revint aussitôt triste, sûrement à cause des évènements d'il y a quelques heures.
-Écoute Aïko je sais ce qu'il sait passé mais là il y a une Lou qui est à deux doigts défoncer le mur tellement elle est en colère contre elle même.
-Je sais...
-Oui et donc je me disais que tu pourrais peut-être aller la voir-
-Non.
-Quoi pourquoi ?!
-C'est comme ça.
Et je sortis sans même un regard pour eux. Certes j'y étais peut-être aller un peu fort mais je la connaissais, très bien même. Si je vais la voir elle serait capable de m'envoyer à l'hôpital car elle m'aurait frappé un peu trop fort. Les joies d'avoir une meilleure amie plus qu' impulsive. D'autant plus qu'entre nous c'était un peu tendu entre nous, même si je n'étais pas en colère contre elle.Je décidais d'aller me changer les idées en appelant mon frère, j'avais besoin de lui.
Je m'installai alors dehors à l'arrière du gymnase. J'étais assise adossée au mur sur l'herbe fraîchement coupé, l'odeur m'enivrait les narines, et le soleil réchauffait réchauffer ma peau. Je pris mon portable et l'appela. Il décrocha à la première sonnerie.-Aïko ! Ça va ? Je me disais que tu n'allais jamais m'appeler.
-Oui ça va...
-Qu'est-ce qui t'arrives. Je connais cette voix.
-Il faut que je te dise quelque chose...
-Tu me fais peur là..
Je lui expliqua comme à Bokuto mes problèmes et j'arrivai au sujet "papa".
-Eh aussi, il y a un truc concernant papa... Les larmes commençaient à couler. Il m'a dit des choses...
-IL T'A DIT QUOI AÏKO !?
-Que j'étais faible et que je ne serais jamais sa fille car je n'étais bonne à rien... Je ne pouvais plus me retenir, je laissai échapper des sanglots.
-... Je l'ai toujours détesté et je sais pourquoi... allez Louloute ça va aller tu vas t'en sortir, tu vas tout arranger comme tu sais si bienfait faire !
-Tu crois..?
-J'en suis sûr ! Bon je suis désolé mais il faut que je raccroche... aller je te fais de gros bisous Aïko. Je compte sur toi, tu vas y arriver.
-Bisous Kei...
Il raccrocha.
Quand on y réfléchit c'est vrai qu'au fond je suis faible. La preuve, je ne fais que pleurer. Cette fois c'est finis. J'ai plus envie de passer pour une petite fillette qui ne fait que pleurer. D'un geste sec j'essuyai mes larmes et me fis une promesse.
"Personne ne te dira que tu es faible car tu ne le seras plus jamais."
Cette promesse que je m'étais faite à moi-même je comptais la tenir jusqu'à ma mort.
Je me levai et marchai d'un pas décidé. J'allais réparer mes erreurs en commençant par Lou. Je repris mon portable et lui envoya un message.
De Aïko à Lou
Rejoins moi devant le gymnase à 20h00 toute seule.
S'il te plaît.
LuJe m'arrêtai alors devant la porte du gymnase en l'attendant. J'allais attendre pendant longtemps mais je m'en fichai je voulais réparer mes erreurs.
Soûlée de l'attente je cherchais désespérément quelque chose à faire. J'eus alors l'idée d'essayer s'ouvrir la porte du gymnase. Je poussais celle-ci et elle s'ouvrît. Elle n'était pas fermé.
Les matchs étaient finis mais les bacs à ballon était encore là. Je m'avançai et en pris un.
Déterminée à arriver de nouveau à sauter j'essayai.Tout d'abord sans ballon, placée devant le filet je sautais en me persuadant que c'était comme un service. Première étape j'y arriver. Maintenant avec un ballon c'était un peu plus dur mais la deuxième étape était réussite. Enfin je répétai ces deux étapes en ajustant ma posture et au fur et à mesure je prenais un peu plus d'élan, j'étais toujours sans ballon. Je fis ça jusqu'à 20h00.
A SUIVRE....................................................................................................................................
J'espère que jusque là ça vous a plut ! N'hésitez pas dire ce que vous en pensez et à corriger les fautes. La suite arrive bientôt !
Ce chapitre aussi est un peu court mais j'essaierai de me rattraper sur les prochains. En ce moment j'ai pas trop d'inspiration mais j'essaie de rester le plus possible régulière. ( Au moins 1 chapitre par semaine)
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Jusqu'au ciel [Bokuto x OC]
Fiksi PenggemarAïko, jeune et talentueuse volleyeuse se blesse gravement, mais par un miracle : arrive de nouveau à courir, marcher et sauter. Malheureusement, les séquelles mentales, elles, sont encore bien présente. Sa nouvelle rencontre l'aidera -t-elle à lui f...