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Pdv Aïko :

Mes yeux étaient captivés par l'image d'un Bokuto imposant et d'un Tsum  menaçant. Soudain, un clac retentit, Tsum venait de gifler Kotaro. Impuissante, je regardai désespérément la scène enfermée dans une cage en verre. De l'autre côté de la vitre se trouver les deux garçons auquel je tenais le plus sur Terre, mais, eux, se battaient. Le son de leur voix parvinrent à mes oreilles, mais les mots que j'entendais mes brisèrent les cœur. Puis. Plus rien. Le noir.

Je sentais juste une main me secouer le bras.

-Aïko, Aïko, s'exclamait une voix, réveillé -toi !

Je papillonnais des yeux, essayant de m'adapter à la lumière. La lumière du plafonnier de la chambre m'éblouissait. Je reprenais peu à peu conscience et je réalisais que j'étais complètement en nage, un Kotaro totalement affolé à côté de moi.
Quand il vu que je reprenais des couleurs et petit à petit, j'allais mieux, il se détendit.

-Tu m'as fait peur, idiote.
-Mais, bégayais-je, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-Eh bien, il cherchait ses mots, on peut dire que tu as fait une crise de panique...

Bon, cette crise de panique a sûrement été causée par mon rêve...
Je tournai, retournai sur le lit que je partageais avec Kotaro. Je n'arrivai pas à dormir. Sûrement par peur que ce qu'il ce soit passé dans mon cauchemar, se passe dans la vrai vie. Devoir choisir entre les deux garçons que j'appréciais le plus sur cette planète me fendrait le cœur en deux.

**

Bip bip, 7h30.
Le réveille sonnait. Je sentis le bras de Kotaro passa autour de ma taille. Et moi, se mis ma tête dans son cou.

-Coucou ma belle, t'es prête pour aujourd'hui ?

-Plus que prête même.

**

Nous arrivions encore une fois sur les terrains du gymnase. Ils étaient comme hier illuminés par des projecteurs. Les spectateurs étaient eux aussi déjà là.  Nous commençâmes à nous échauffer. Je sentais toujours la tension entre Kotaro et Tsum, et cela m'effrayait encore plus car nous allions certainement jouer contre.
Du moins si nous gagnions contre Oïkawa.
Justement, lui et son partenaire nous attendaient déjà de l'autre côté du filet. Je sens que ce match allait être long...

**

1 set partout. Ils avaient d'abord gagné le premier et nous le deuxième. Nous en étions donc au troisième. Mais rien n'était encore joué. 25 points partout.

C'était au tour de Kotaro. L'Ace de fukurodani lança la balle prit son élan, s'élança et tapa la balle en l'air. Son service était magnifique. Nos adversaires n'avaient même pas pu réagir, le ballon avait traversé leur défense en quelques millièmes de secondes.
Je tapais les mains de mon amoureux, un énorme sourire aux lèvres. Plus qu'un.
Il se remit en place pour servir mais cette fois leur passeur l'amortie. Il la renvoya à son coéquipier qui la tapa. Heureusement, il l'avait envoyé juste à quelques centimètres de moi, je pus la réceptionner, pour la renvoyer à Kotaro. Qui lui me fit une belle passe.

Je voyais le ballon tournait. A ma gauche se trouvait Kotaro qui me souriait, à ma droite, dans le public se trouvait Kuroo, Kenma, Lou et mon frère. Tous les quatre scrutaient notre matchs avec attention. Je me re concentrai sur la balle. Puis en un instant, mes jambes se mise à courir toutes seules. Je courrai vite. Et sans réfléchir, je sautai. Mon bras droit derrière, s'enfonça dans le ballon. Et celui-ci partit s'écraser de l'autre côté du terrain pour que nous arrachions la victoire.
Mais ce sentiment je l'avais déjà connu. Le jour de ma blessure. J'avais peur. Du contact de mes jambes avec le sol. Mais elles ne le rencontrèrent pas. A la place ce fut les bras musclés de mon amoureux.  J'étais la plus heureuse du monde.

Pdv extérieur :

La pluie s'abattait sur la robe noir de la jeune fille aux yeux bleus. Son visage était fermé, et il ne s'ouvrirait plus jamais. Plus jamais un sourire apparaîtrait sur ses belles lèvres, non plus jamais. Un grand brun vint la rejoindre, lui aussi était habillé en noir, d'un costume noir. Ils étaient côte à côte, aucun des deux n'ouvraient la bouche mais ils se comprenaient quand même. Puis soudain, la belle brune fondit en larmes, au même moment, la pluie s'était aussi accentuée, elle était maintenant forte et tapait contre les corps des deux jeunes. Les larmes de la jeune fille se confondait maintenant avec les gouttes d'eau qui tombaient du ciel gris. Il l'a prit alors dans ses bras et lui aussi craqua. Leurs visages formaient une harmonie. Toute la souffrance se ressentait rien quand les regardant. Alors oui, c'était une harmonie, mais une harmonie triste et qui respirer la souffrance.

-Je peux plus Tetsu'. J'y arrive plus, articula-t-elle difficilement.

 Le garçon resta silencieux mais pour toute réponse, il la serra encore plus fort qu'il ne le faisait déjà. Puis, ils se séparèrent pour se diriger vers l'immense église qui se tenait derrière eux. Ils y avaient d'autres personnes, beaucoup de jeunes, ils étaient eux aussi tous habillés en noir. 

Un curé les invita a rentrés dans la grande bâtisse. La cérémonie se déroula au milieu des larmes. La vision horrible de voir l'homme qu'elle aimait le plus dans un boîte se faire recouvrir de terre lui brisa encore plus le coeur. Sur un coup de tête, elle partit. Elle courait à travers les rues de sa ville sous le ciel gris qui se déchaînait toujours. Elle courait, elle courait sans savoir où allait mais elle courait. Elle voulait s'enfuir le plus long possible de l'image de son compagnon mort. Elle culpabilisait. Pourquoi lui et pas elle ? Elle était avec lui pourtant, alors pourquoi lui était partis mais pas elle. Ils étaient deux sur la moto. Mais seulement un était parti. Et elle s'en voudra a vie. Aussi courte soit elle. Oui. Cette pensée lui démangeait l'esprit en ce moment-même. Pourquoi ne pas en finir ? Ce serait une bonne solution. Elle ne serait plus seule. Elle le rejoindrai enfin.

Elle était arrivée devant l'immeuble où elle logeait depuis peu. Trempée, elle rentrait chez elle en trombe. Prit un papier, un crayon et s'attela à une tâche des plus douloureuse. Malheureusement, les mots venaient tout seul et cette tâche fut accomplie en un rien de temps. Allait-elle vraiment commettre l'irréparable ?

De son côté le grand brun, l'avait vu partir. Il était conscient de ce qu'elle pouvait faire. Il courait à sa recherche dans toute la ville. Où avait-elle pu allait ?



A SUIVRE....................................................................................................................................

Sans vous mentir, ça sent la fin... J'espère quand même que vous avez aimé ce chapitre. Il très mal écrit et ne fait pas du tout ressentir ce que je voulait. Mais c'est pas grave.

Kiss Kiss :)


Jusqu'au ciel [Bokuto x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant