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Le lendemain, ils prirent la route pour Karanes d'où ils partiraient pour rejoindre le district de Shigenshina. C'est sous les acclamations de la foule, alors qu'ils se trouvaient en haut du mur pour passé de l'autre côté, qu'ils se mirent en route, plébiscité et encouragé pour la première fois de leur vie.
- C'est bien la première fois qu'on nous acclame de la sorte ! Dit Jean
- Ah oui ? Demanda Hange
- Ouais ! Répliqua Livaï toujours aussi neutre. C'est une première.
- Peu importe, le peuple est avec nous et c'est tout ce qui compte, dit Erwin, en s'avançant, levant le poing en criant face à la foule en délire.
- Tch... fit Livaï blasé.

Après le moment d'euphorie du départ, ils firent le chemin dans le plus grand silence jusqu'au district de Karanes où ils furent une halte. Tous étant préoccupés par ce qu'il se passerait, une fois arrivé à là-bas.

Erwin avait donné pour instruction, qu'une fois sur place, la première chose qu'ils devraient faire, serait de se rendre à la porte extérieure du district et de la fermer en priorité. Afin d'empêcher de nouveaux titans de pénétrer dans la ville.

Et dans un deuxième temps, fermé la porte intérieur afin d'en enfermer tous les titans présent à l'intérieur et de les éliminés, libérant la ville. Tout était calculé par Erwin. Il avait emmené avec lui, en plus de l'escouade tactique de Livaï, et l'escouade d'Hange suivie du fidèle Moblit qui ne quittait jamais cette dernière, cent recrues gérées par quatre autres chefs d'escouade faisaient parti du voyage pour exécuter la mission.

La mission était d'une importance capitale. Aussi, Eren devrait il avancer à couvert, sa capuche toujours sur son visage comme tous ceux qui l'accompagnaient, afin de garder sa présence indéterminée, le plus longtemps possible, jusqu'à sa transformation au dernier moment qui révèlerait obligatoirement sa position.

Arrivé à Karanes, ils se reposèrent quelques heures afin de permettre aux chevaux de récupérer. Ils ne reprendraient la route qu'en début de soirée afin de traverser la zone de nuit.

Les titans étant inactifs à ce moment là, en dehors des nouveaux spécimens, qu'ils espéraient ne pas croisés. Hange avait gardé en tête les rapports des jeunes recrues lorsqu'elles avaient été récupérés à la forteresse d'Utgardt. Repensant à la triste fin de Mike, Nanaba, Line, Gelgar et les autres.

Livaï s'était éloigné du groupe. Trop de choses le perturbaient, trop de questions et de doutes, tournaient dans sa tête. Tout cela faisait qu'il ne savait plus où il en était.
- Qu'est-ce qui te chagrine comme ça ? Lui demanda Hange en venant s'assoir près de lui.
- Beaucoup trop de choses... lui répondit il. Cet espèce d'âne, je lui ai dit de rester là-bas. Qu'il nous gênerait plus qu'autre chose. Mais non, il a voulu venir. Je le sens pas, Hange. Cette mission pue la merde.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- J'ai un mauvais pressentiment...

Hange se tourna vers lui. Livaï n'exprimait jamais de crainte habituellement. Qu'il en vienne à angoisser comme ça ne présageait rien de bon.
- Écoute, il n'y a pas de raison que ça tourne mal. On va faire le trajet de nuit. Déjà, on ne nous verra pas. J'ai pris soin d'emmener pas mal de nouveaux gadgets. Tu as vu ces nouvelles lampes qui fonctionnent grâce aux cristaux de la fameuse grotte des Reiss ? Et tu sais pas tout ! J'ai une surprise dans ma manche au cas où le cuirassé se montrerai.
- Je suppose que tu fais référence à ces babioles que tu as aidé à concevoir.

C'est vexée qu'elle lui colla un coup de poing dans l'épaule, arrachant un minuscule sourire à Livaï. Hange était particulièrement susceptible concernant ses créations auxquelles elle s'investissait énormément. Livaï aimait la taquiner avec ça.
- Des babioles ? Attend de les voir en action ! Tu m'en dira des nouvelles ! Je les ai spécialement conçu pour briser l'armure du cuirassé. Mais tu sais ce qu'il y a de mieux ?
- Non, mais tu vas me le dire...
- C'est efficace sur tous les titans ! Donc il peut se ramener le colossal, enfin je crois ! Dit elle en se prenant le menton entre le pouce et l'index. Je l'attend de pied ferme en tout cas, ajouta t'elle en frappant du poing dans sa main.
- L'idéal serait quand même qu'on ne voit pas leur tronche débarqué ! Car tu sais ce que ça signifierait...
- C'est l'évidence même, dit Hange en le regardant sérieusement.

Livaï Ackerman : de voyou à homme le plus fort de l'humanité [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant