21

938 21 8
                                    

Mikasa fut réveillée par des douleurs lancinantes dans tout le ventre. Elle se redressa difficilement en position assise, les pieds aux sols, les mains sur chaque côté de son ventre en respirant difficilement. Bien qu'elle ai tenté de se relever sans réveiller Livaï qui dormait paisiblement près d'elle, en la sentant s'éloigner de lui il se réveilla en sursaut.
- Mika ? Ça ne va pas ? Lui demanda t'il brusquement réveillé.
- Si si, ça va ne t'inquiètes pas... dit elle avec un sourire crispé, notre fille fait juste des siennes ce matin. Elle semble avoir envie de me torturer à peine réveillée... tenta t'elle de plaisanter.

Mais la douleur que Livaï ressentait dans ses paroles ne le rassura pas. Après un petit moment à effectuer de profondes inspirations et expirations, elle lui lança un regard rassurant, alors qu'il caressait son ventre en un geste circulaire doux et répétitif.
- Ça va mieux, la douleur est passée ne t'inquiète pas. Yuki doit être réveillée. On devrait aller le voir, dit elle en se levant difficilement, prenant la direction de la chambre de son fils, suivit de près par Livaï.

Mikasa poussa la porte de son fils, ce dernier était comme à l'accoutumée, deja réveillé et assis à attendre qu'on vienne le chercher. Son visage se para d'un sourire en voyant sa maman suivit de son papa s'approcher.
- Bonjour mon amour, dit Mikasa en se tenant aux barreaux du petit lit. Tu as bien dormi mon coeur ? Lui demanda Mikasa alors que le petit se mettait debout et observait tour à tour ses parents. Tu viens avec maman ? Lui proposa Mikasa en lui offrant les bras.

Mais Yuki réagit bizarrement. Il regarda le ventre de Mikasa, approchant sa tête par dessus le panneau, et posa ses mains sur son ventre avant de se tourner vers son père à qui il tendit les mains tout en regardant Mikasa étrangement.
- Nous avons refait un pas en arrière, dit tristement Mikasa.
- Ne dis pas ça, lui dit Livaï en prenant son fils dans ses bras, qui continuait à fixé Mikasa étrangement.

Mikasa se tourna d'ailleurs vers lui pour lui faire un bisou. Il saisit alors son visage entre ses petites mains pour lui faire un câlin. Elle lui sourit, lui caressant sa petite joue.
- Merci mon petit cœur, c'est la première fois que tu me fais un câlin comme ça. Tu n'imagines même... commença t'elle avant de s'interrompre, le visage à nouveau crispé par la douleur.

Elle se retint de justesse au petit lit de Yuki, laissant Livaï tétanisé quelques secondes avant qu'il se reprenne.
- Gaby ! Falco ! Appela t'il assez fort, en essayant de garder un ton calme.

Les deux enfants débarquèrent en courant, les cheveux en bataille, le regard paniqué d'avoir été réveillé brutalement. En voyant Mikasa, courbée et brisée par la douleur, ils saisirent vite la situation.

Livaï fit passé son fils de ses bras à ceux de Gaby, tout en restant calme afin de ne pas effrayer le petit garçon qui fixait sa maman qui haletait et gémissait de douleur, avec des yeux ronds.
- Gaby, emmène Yuki et prépare lui un petit déjeuner s'il te plaît. Falco, demande à Onyan de se rendre en ville et de ramener un médecin s'il te plaît. Vas-y tranquillement, sans précipitation, ajouta t'il en offrant un sourire qu'il voulait rassurant à Yuki. Mika, tu peux marcher ou pas ?
- Je ne sais pas... oui... je crois... dit elle avant de lâcher un cri de douleur.

Gaby était restée figée, le regard affolé, bloqué sur la jeune maman, alors que Falco partait en courant, une fois sorti de la pièce, prévenir Onyankopon qui alerté par les cris de Mikasa sortait de sa chambre.
- GABY ! Bouge ! Ne reste pas là, descend avec Yuki s'il te plaît, lui dit Livaï la sortant de sa transe avant de soulever avec précaution Mikasa dans ses bras et de retourner à leur chambre.

Il installa Mikasa dans leur lit, au moment où il entendit le bruit de course de deux personnes sortant en courant de la maison. Falco devait sûrement accompagner leur ami à la recherche d'un médecin.
- Mika, je reviens ne t'inquiète pas, ok ?
- Livaï... ne me laisse pas, je t'en prie... le supplia t'elle.
- Je reviens vite. Je vais chercher de l'eau, attend moi tranquillement la, lui dit il en sortant de la chambre, dévalant les escaliers.

Livaï Ackerman : de voyou à homme le plus fort de l'humanité [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant