Livaï Ackerman : de voyou à homme le plus fort de l'humanité [ Rivamika ]

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Les semaines passèrent paisiblement pour Mikasa. Les enfants grandissaient et s'épanouissaient, Gaby et Falco aidaient à la maison, l'une à l'entretien intérieur de celle-ci, apportant une grande aide à Mikasa et l'autre à l'entretien extérieur, aidant Livaï dans les travaux d'agrandissement de la maison.

Les deux hommes avaient à présent terminé tout le gros œuvre. Un matin d'automne, alors que Livaï et Falco fixaient les battants des fenêtres à l'extérieur, Mikasa vint les chercher afin de prendre le petit déjeuné. Celle-ci s'était levé très tôt à cause des petits. N'ayant pas beaucoup dormi la veille, les jumeaux  ayant été particulièrement grincheux.

Les deux hommes rentrèrent et vinrent se lavé les mains avant de passer à table, le petit déjeuner étant déjà servit, leur ferait du bien avec le froid qui commençait à s'installer. Mikasa vint s'assoir à côté de Livaï avec son fils dans les bras, alors que Gaby s'occupait de sa fille. Livaï embrassa la tête de Yuki qui dévorait son petit déjeuner avant d'embrasser Mikasa.

Elle lui fit un sourire malgré ses traits tirés a cause de la fatigue.
- Mikasa... lui dit Gaby en la regardant avec inquiétude, je crois qu'Elaine a de la fièvre...
- Noah aussi... je le trouve chaud... lui répondit Mikasa en regardant son petit garçon dans ses bras. Je n'aime pas ça... en plus je n'ai plus de médicaments à la maison...
- On pourrait faire de la tisane, non ? Tu n'as rien qui pourrais servir à faire baisser la fièvre ? Demanda Falco.
- Non... malheureusement... et je n'ai pas pensé à renouveler mon stock de plantes la dernière fois... bon sang...
- Essai de leur donner un bain tiède, Mika ! Lui dit Livaï en touchant le front de son fils, fronçant les sourcils, avant de se lever et de se diriger vers sa fille et effectuer le même geste. Ils sont aussi brûlant l'un que l'autre. Yuki, bonhomme, viens voir papa deux minutes, appela t'il son aîné.

Ce dernier descendit de sa chaise avant de s'avancer vers son père, tranquillement.
- Moi j'ai pas de brûlure papa ! Je vais bien !
- Tu crois ça ? Attend que je vérifie ? Dit Livaï en lui souriant, s'agenouillant face à lui, tâtant son front à la température normal, avant de lui ébouriffé les cheveux. Mais c'est que c'est vrai ! C'est bien mon petit coeur. Tu es grand et fort c'est pour ça, ajouta t-il en lui faisant un bisou.
- Papa ? Noah et Elaine vont bien aller eux aussi ? Parce que, eux, ils sont tous petits encore. Pas comme moi ! C'est pas grave, hein ?
- T'inquiètes pas bonhomme ! Maman et papa vont leur donner un bain et ça ira mieux ensuite tu verras.
- Livaï... commença Mikasa en le regardant avec inquiétude.
- Et si ça ne va pas mieux, poursuivit Livaï en regardant son fils de nouveau, papa et Falco iront emmener les petits au médecin en ville. Ils auront des médicaments et tout rentrera dans l'ordre.

Ils finirent leur petit déjeuner, ensuite Mikasa et Livaï allèrent donner un bain tiède aux jumeaux. Mikasa veilla sur eux une bonne partie de la matinée avec Gaby. Mais un peu avant le repas, la fièvre des petits n'étaient toujours pas tombés et semblait bien au contraire augmenter. Livaï décida d'emmener les enfants en ville consulter un médecin avec Falco. Il préférait que Mikasa et Gaby restent à la maison avec Yuki, ils seraient plus en sécurité tous les trois et au chaud.

Mikasa savait pourquoi ils préféraient n'y aller que tous les deux. Ces derniers temps les militaires étaient de plus en plus présent dans les villes alentours. Patrouillant et contrôlant à tout va. C'est avec crainte que les deux jeunes femmes les regardèrent s'éloigner avec les bébés chaudement emmailloté et tenu contre les torses des deux hommes.

Un peu plus tard, alors qu'elles étaient en train d'étendre du linge à l'extérieur, Gaby l'interrogea, rongée par l'inquiétude.
- Mikasa... ça va aller, hein ? Livaï et Falco vont vite revenir et les bébés iront mieux, hein ? Dit elle en étendant un pantalon à Yuki.
- Oui... ne t'inquiètes pas.
- Maman ? Pourquoi j'ai pas été avec papa et Falco moi aussi ?
- Oh mon poussin ! C'est qu'il fait très froid dehors, tu sais. Et puis tu sais que le docteur en ville est loin d'ici. Papa et Falco iront vite. Toi mon amour, tu es encore petit, tu te serait vite fatigué mon trésor.
- Papa a dit que j'étais grand et fort ! Dit Yuki avec une expression boudeuse.
- Oui, mon amour, tu es grand et fort c'est vrai. Tu veux savoir pourquoi papa t'a demandé de resté sagement avec maman et Gaby ?