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Les jours qui suivirent l'incident, furent particulièrement difficiles pour Mikasa. Elle était alitée et n'avait pas le droit de quitter le lit. Elle souffrait d'un décollement du placenta, donc elle ne devait faire aucun effort. La transportée fut donc compliqué à mettre en place. Mais Hange avait été claire, elle devait s'éloigner rapidement afin de poursuivre sa grossesse sereinement.

Durant les quelques jours qu'elle passa à l'infirmerie, Livaï en profita pour mettre de l'ordre dans ses dossiers, préparer leur départ et surtout préparer le lieu qui les accueilleraient le temps du repos forcé de Mikasa.

Le jour du départ, Livaï vint la chercher et la porta avec précaution. Il se montrait particulièrement au petit soin avec elle. Bien qu'elle adorait l'avoir pour elle toute seule, elle détestait devoir dépendre de lui pour tout. Aussi, un fauteuil roulant avait il été prévu afin de lui permettre de quitter un peu le lit. Mais elle devait essentiellement rester couchée.

Livaï avait trouvé une petite maison en campagne, suffisamment retirée pour qu'elle soit au calme mais malgré tout proche du quartier général, afin qu'il puisse s'y rendre en cas de besoin. Mais il avait du batailler dur pour que dans le cas où il devrait s'absenter, quelqu'un de confiance soit avec elle afin qu'elle ne reste jamais seule. Les jours s'écoulèrent lentement, et paisiblement.

Un après-midi, sentant qu'elle déprimait dans son lit, Livaï prépara un tapis recouvert de coussins sous en arbre dans le jardin ensoleillé et y porta Mikasa. Tous deux s'y installèrent, avec toute la reconnaissance de Mikasa.
- Je te remercie. Je ne supporte plus cette chambre. Si encore j'avais le droit de pratiquer ce qui est censé s'y pratiquer... mais non ! Ça m'est interdit !
- Tu peux au moins te blottir dans mes bras. C'est déjà ça, non ? Lui dit Livaï en rigolant.
- Oui... bougonna t'elle. Mais bon... j'aurais aimé profiter de ce corps encore un peu... lui dit elle en caressant son torse à travers le tissu de sa chemise.
- Sois raisonnable, dit il en bloquant sa main dans la sienne. C'est dur pour moi aussi. Alors... ne me taquine pas de trop ! Lui dit il en lui embrassant la tempe.

Mikasa soupira, telle une âme en peine, ce qui fit rire Livaï.
- Plus que trois mois à tenir. Tu peux le faire, pour lui ? Non ? Dit il en posant la main sur son ventre, ou il sentait l'enfant remuer. Un mois s'est déjà écoulé. Ça passera vite.
- Bien sur ! Je saurais me montrer forte. Lui assura t'elle en se calant bien confortablement dans ses bras. Livaï ? Quelles sont les nouvelles ?
- Mikasa... tu n'as pas à te préoccuper de ça pour le moment.
- Je t'en prie ! Demanda t'elle en inclinant la tête en arrière pour le regarder. Ça me tue de ne rien savoir.
- Mikasa... souffla t'il connaissant son obstination maintenant. D'accord... finit il par céder, en voyant son air de chien battu. Mais je ne te révélerai qu'une chose.
- D'accord.
- Mouais... dit il pas convaincu qu'elle en reste là. La présence d'Eren a été confirmée à Mahr. On s'en doutait mais il a été repérer au sein de leur armée. Ne me demande pas ce qu'il y fout, je n'en sais strictement rien. Et c'est bien ça le problème...
- L'armée tu dis ? Pourquoi intégrerai t'il leur armée ? Cogita t'elle.
- Mika ! Ne commence pas à te triturer les méninges, ok. Tiens ! Regarde qui voilà ! Lui dit Livaï en désignant un groupe de personnes arrivant pile poil au bon moment dans leur allée.
- Tu sais quoi ? Lui dit Mikasa, changeant de sujet, en agitant le bras en direction de ses amis qui arrivaient.
- Non mais tu vas me le dire ?
- J'aimerai qu'on ai une petite maison dans le genre auprès d'un lac. Ça serait vraiment géniale. Comme on en a vu à Mahr.
- D'accord, si ça peut te faire plaisir on trouvera la maison de tes rêves auprès d'un lac.
- Tu es un homme parfait ! Dit elle en l'embrassant.
- Mikasa ! Lui dit Armin alors qu'ils approchaient. Comment te sens tu ? Tu as meilleure mine depuis que tu es ici !
- Ça, c'est parce que j'ai un homme parfait qui veille sur moi en permanence, lui répondit elle alors que tous les autres arrivaient au fur et à mesure.

Livaï Ackerman : de voyou à homme le plus fort de l'humanité [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant